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Alimentation Infantile – L’alimentation du tout-petit de 6 mois à 2 ans

Comment savoir si bébé est prêt pour les aliments solides ?

Il suffit juste de poser quelques questions aux parents :

  • Bébé a-t-il doublé son poids de naissance ?
  • Tient-il sa tête tout seul et peut-il s’asseoir avec un soutien ?
  • Ferme t-il la bouche sur une cuillère ?
  • Montre t-il de l’intérêt quand il voit d’autres personnes manger ?
  • Bébé a-t-il encore faim après la tétée ou le biberon ou se réveille t-il en pleine nuit alors qu’il ne le faisait plus ?

Si les parents répondent oui à plusieurs de ces questions, vous pouvez leur conseiller de commencer progressivement à initier bébé à de nouvelles saveurs. 

Que recommander pour éveiller bébé à de nouveaux goûts ?

Pour les premiers essais, recommandez toujours les légumes car les bébés ayant une préférence naturelle pour le goût sucré, si les parents commencent par les fruits, bébé pourrait très bien refuser les légumes par la suite. 

Une à deux cuillères de purée de légumes ou seulement de bouillon à diluer dans un biberon de lait pourra l’aider à s’habituer progressivement à ces nouveaux goûts. Ensuite, une petite cuillère de compote ou purée plus consistante pourra être proposée.

Donnez les bons conseils « Fruits et Légumes »

En premier choix pour initier bébé vous pouvez recommander : Pommes, Bananes, Abricots, Pêches et Pruneaux en proposant les fruits les plus mûrs de votre rayon. Ensuite, certains fruits sont particulièrement intéressants pour leur teneur en antioxydants : les pruneaux, myrtilles, mûres, fraises, framboises, prunes, raisins noirs et cerises.  Les agrumes ne doivent pas être conseillés avant l’âge d’1 an.

 

La banane, facile à consommer et rapidement digérée, convient parfaitement aux estomacs fragiles des bébés et participe au maintien des défenses immunitaires, grâce à ses apports en : vitamines C et B, zinc, cuivre, manganèse, sélénium… Côté légumes, les carottes, courgettes, haricots verts, patates douces et épinards sont les premiers à privilégier. La courgette, consommée jeune, est le légume idéal  pour les premiers temps de la diversification car ses fibres solubles et insolubles, stimulent en douceur les intestins.

 

Ensuite, selon les saisons, les autres légumes peuvent être introduits en prêtant attention aux tomates et aubergines qui peuvent être allergisantes et aux champignons et choux (de Bruxelles, chou fleur, brocoli..) qui peuvent provoquer gaz et ballonnements.

 

Quand les légumes et les fruits sont introduits, les premières céréales peuvent être proposées, tout d’abord sans gluten, pour minimiser le risque d’allergie (Cf. Mémento). La véritable allergie au gluten est appelée maladie cœliaque et se traduit par de violentes diarrhées dès l’introduction de céréales contenant du gluten. A côté de cette allergie, existe une forme moins importante : l’intolérance au gluten qui se manifeste par des troubles digestifs (selles très molles) et parfois de l’eczéma, de l’hyperactivité ou de l’agressivité. Les céréales contenant du gluten sont aussi soupçonnées de favoriser certaines maladies auto-immunes (diabète, maladie cœliaque) si elles sont introduites trop tôt, avant 3 mois ou trop tard, après 7 mois. Le bon moment est donc à partir de 6 mois mais toujours en très petites quantités car elles ont tendance à diminuer l’absorption du calcium et du zinc. 

Viandes et poissons, par quoi débuter ?

Dans le même temps, mais pas avant, conseillez au repas du midi, environ 15g de viande ou jaune d’œuf, qui sont de bonnes sources de fer, zinc et de protéines. Les charcuteries, y compris les jambons de porc et volaille, contiennent un mélange « Fer+Nitrites » responsable de cancers digestifs chez l’adulte et donc dommageable pour les petits intestins.

Le poisson est préconisé à partir d’1 an, ou un peu avant s’il est garanti sans résidu de PCB ni métaux lourds. Ne pas proposer plus d’une portion de thon ou flétan par semaine à cause de la teneur en mercure.

Le mieux est donc de conseiller «moitié protéines animales», «moitié protéines végétales» : légumes, légumes secs, tubercules, fruits, fruits à coque, fruits oléagineux, riz et un peu seulement de céréales traditionnelles.

Du gras ou pas ?

Les graisses sont indispensables au bon développement du cerveau, du système nerveux et de la vision. Le beurre n’est pas nécessaire et il faut plutôt lui préférer une cuillère à café d’huile de colza de première pression à froid, riche en oméga-3, à ajouter aux purées de légumes.

Les autres acides gras indispensables, le cholestérol et la choline seront apportés par du jaune d’œuf par exemple, qui fournira en plus de la lutéine, un pigment essentiel à la vision et du fer. L’huile de foie de morue peut être conseillée afin d’apporter les vitamines A et D, ainsi que du DHA, un acide gras très important pour le cerveau. 

Des glucides appropriés

L’essentiel des glucides sera puisé en priorité dans les légumes, les fruits, les tubercules (autres que les pommes de terre car elles ont un Index Glycémique plus élevé), et ensuite dans les céréales.

Pas de sel – pas de sucre avant 1 an !

L’ajout de sel et de sucre dans les aliments habitue trop tôt bébé à ces goûts et il risquerait plus tard de trouver la nourriture trop fade et aurait tendance à rechercher les aliments les plus sucrés et les plus salés pour satisfaire ses envies.

Pour ou contre les produits laitiers ?

La question ne peut être tranchée ici mais concernant le lait de vache, étant riche en protéines et en acides gras saturés, il est moins bien adapté à la croissance d’un bébé que le lait maternel. Conçu pour favoriser la croissance rapide du veau, il n’est pas du tout adapté au développement lent d’un petit humain. Yaourt, petit-suisse et fromage blanc peuvent être proposés mais pas à chaque repas et surtout non sucrés.

L’introduction du fromage dès 8 mois rentre dans la découverte des différentes saveurs. Ils peuvent tous être conseillés mais il faut privilégier les fromages maigres et peu salés (fromage de chèvre doux par ex). A partir de 18 mois, une portion quotidienne peut être préconisée si bébé le tolère bien mais pas plus car ils sont très gras et très salés.

Exemple de menu 6-12 mois

Matin

250 ml de lait 2ème âge ou 1 tétée

1 demi-galette de riz soufflé

Ou Bouillie avec : lait 2ème âge, farine sans gluten, 

1 cuillère à café de germe de blé moulu, d’amandes et graines de lin réduites en poudre et ½ cuillère à café d’huile de colza.

Dans la matinée si l’enfant réclame une collation, optez pour un jus de carotte ou une petite compote (moins de 100g).

Midi

1 biberon de soupe (Plus tard 100 à 200 g de purée de légumes maison + 1 cc d’huile d’olive ou colza).

+ 2 à 6 cc de viande, poisson ou jaune d’œuf (soit 10 à 30g)

+ 60 à 130 g de compote de fruits (+ germe de blé ou graines de lin et poudre d’amande)

Une tétée est envisageable à chaque repas si la maman le peut

Goûter

Un biberon de lait 2ème âge ou une tétée

Ou un yaourt de soja ou de vache nature au bifidus ou de brebis mélangé à 60 g de compote de fruits, (+ graines de lin et poudre d’amande)

Soir

A partir du 8ème mois : purée de légumes avec 1 cc d’huile de colza. Un peu plus tard on peut ajouter quelques pâtes à potage.

Tétée du soir ou un petit biberon ou un yaourt de soja ou de vache avec du germe de blé moulu ou 20 à 40 g de fromage de chèvre doux.

cc = cuillère à café

Après 12 mois, vous pouvez conseiller le même schéma d’alimentation en adaptant les quantités et surtout les textures à chaque enfant selon son propre développement et son pouvoir de mastication. De la texture mixée, l’enfant passera à la texture moulinée, puis aux petits morceaux jusqu’à ce qu’il puisse mâcher comme les grands et manger des fruits crus entiers, coupés en morceaux ou en rondelles. Toutefois, ce n’est pas parce qu’il peut manger comme les grands qu’il doit manger la même chose ! Les pizzas, quiches et autres plats industriels et préparés ne doivent pas rentrer dans l’alimentation quotidienne de bébé, ni dans celles des plus grands d’ailleurs !

 
Mémento de la diversification du jeune enfant

Dans la diversification alimentaire, le maître mot est de n’introduire qu’un nouvel aliment par semaine afin de détecter les éventuelles intolérances.

 

 

 

 

 

 

Autres informations

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