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Nutrition : le régime anti-inflammatoire

 

L’inflammation serait au coeur, voire à l’origine, de maladies diverses ayant une composante inflammatoire chronique comme le diabète de type 1, le cancer, la maladie d’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires, les maladies auto-immunes (sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde…) ou encore l’asthme. Toutes les pathologies inflammatoires intestinales sont aussi la première cible de ce régime (maladie de Crohn, colite ulcéreuse…).

Il est désormais parfaitement démontré que certains aliments augmentent la production de molécules pro inflammatoires dans l’organisme, facilement repérable au niveau sanguin par le dosage de la C-réactive protéine. Ce régime a donc pour objectif de diminuer ces aliments pro-inflammatoires et de les remplacer autant que possible par des aliments contenant des substances naturelles qui limitent ces phénomènes inflammatoires.

Vive le végétal !

Plusieurs milliers de phytonutriments ont été découverts dans le monde végétal et plusieurs centaines se retrouvent dans les plantes comestibles. Ces nombreux polyphénols, sont présents dans tous les végétaux : fruits colorés, légumes, céréales complètes, légumes secs, thé… Nous savons désormais que ces composés possèdent des vertus antioxydantes incontestables et que leur champ d’action serait bien plus large puisqu’ils auraient également la capacité de réduire les réactions inflammatoires. Les polyphénols du chocolat noir par exemple diminueraient le niveau dans l’organisme d’une substance qui favorise l’inflammation et la coagulation du sang, et que l’on appelle leucotriène. Ils agiraient en freinant l’activité d’une enzyme qui transforme l’acide arachidonique (oméga-6) en leucotriène.

Le conseil BioLinéaires : Il faudra donc axer vos conseils sur les végétaux possédant un fort score antioxydant : les légumes verts à feuilles, les choux, les petits fruits rouges, les agrumes, les tomates (en saison uniquement), les oignons, le thé, le jus de raisin, le vin rouge biologique en quantité raisonnable et bien sûr un peu de chocolat noir pour le plaisir

Les oméga-3 sous toutes leurs formes

Notre alimentation occidentale apporte en général beaucoup trop d’acides gras oméga-6 par rapport aux oméga-3. Il n’est pas rare de consommer dix fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3 alors qu’il ne faudrait pas dépasser trois à quatre fois plus. Il s’ensuit donc un excès de production de molécules pro inflammatoires. Pour y remédier, il faut certes essayer de baisser la consommation d’aliments riches en oméga-6, en réduisant la consommation d’huile de tournesol, d’arachide, de viandes et de volailles (ce n’est pas toujours chose aisée) mais aussi et surtout d’augmenter celle des oméga-3 aux propriétés anti-inflammatoires avec :
Les poissons gras : Deux à trois fois par semaine vous allez pouvoir recommander la consommation de poissons gras : thons, saumons, sardines, harengs, maquereaux, truites. Frais, surgelés ou en conserves, vos clients pourront ainsi alterner et ne pas se lasser.

Lin et blé broyés
Vous avez désormais à votre disposition une poudre de lin et de blé broyés, biologiques et d’origine française. La graine de lin est en effet celle contenant le plus d’oméga-3, et plus précisément le plus d’acide alpha-linolénique, le précurseur des acides gras à longues chaines EPA et DHA. Le broyage des graines de lin va permettre une assimilation optimale des bonnes graisses. Pour vos clients, conseillez l’équivalent de 10g de poudre soit deux cuillères à soupe par jour, à incorporer dans les produits laitiers natures, les compotes, les salades ou encore le pain maison.

 

Les huiles de noix, de lin, de cameline, les graines de lin broyées, les noix de Grenoble doivent être consommées tous les jours, si possible, dans les crudités, les salades vertes ou encore en en-cas pour les noix. Vous pouvez aussi recommander à vos clients l’usage de graines de lins broyées, seules ou en association avec du blé entier broyé (voir encadré).

Limiter certaines graisses

Il est aussi vivement conseillé de limiter les graisses saturées et trans. Les premières se retrouvent dans les viandes, le beurre, la crème fraîche, les fromages, les charcuteries, les fritures, l’huile de palme et de palmiste; et les secondes sont présentes dans les aliments contenant des « huiles végétales partiellement hydrogénées ».

 

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