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Détergence écologique – Emballage, étiquetage, efficacité…

Emballage : cohérence éthique et transparence

 

Mêmes ceux qui ne font pas référence à un label écologique utilisent abusivement l’allégation «écologique», très vendeuse, facile à mettre en œuvre et fort peu couteuse. En effet, la pastille «eco-emballage», un bouchon vert, un logo «recyclable», l’utilisation du mot «vert» et le consommateur pense que le produit répond aux exigences écologiques. Tromperie !
A contrario, qu’ils soient commercialisés dans les circuits conventionnels ou bio, les produits «dits écologiques» ou « réellement écologiques» intègrent obligatoirement la notion d’emballage. Les labels et les cahiers des charges «écologiques» imposent des normes afin que l’emballage soit minimisé. Par exemple, les formules «concentrées» permettent d’utiliser moins d’emballage limitant ainsi le transport. Les emballages utilisés sont généralement sans colorant synthétique et correspondent à une logique écologique sur l’ensemble du produit.

Les différents types d’emballages :

100% recyclable : un matériau recyclable est un matériau que l’on peut techniquement recycler. Mais pour qu’il soit recyclé, il faut qu’il soit collecté. Un objet recyclable n’est donc pas forcément recyclé.
– % recyclé : un « produit recyclé » ou un « produit à base de matière recyclée » doit être composé au moins en partie de matières extraites du circuit conventionnel des déchets : les matières premières secondaires.
Le polyéthylène (PE) :
Cette matière plastique représente la moitié des emballages plastiques. C’est un matériau extrêmement polyvalent et important sur le plan économique et écologique. Grâce à sa structure chimique simple, le polyéthylène prime sur la plupart des autres matériaux car il peut être réutilisé. Ces dernières années, 50% du PE constituant les sacs
poubelle sont recyclés. Autre avantage, le PE est translucide, inerte, facile à manier et résistant au froid. On distingue deux familles: le PEBD ou polyéthylène basse densité et le PEHD polyéthylène haute densité.

Le polypropylène (PP) : ce polymère très polyvalent sert à la fois comme thermoplastique et comme fibre. Il est très facile à colorer et n’absorbe pas l’eau. Cependant, le PP film est un des plastiques usuels les plus difficiles à recycler surtout s’il est imprimé.

Les polyesters et le polyéthylène téréphtalate (PET) : Le PET est surtout employé pour la fabrication de fils textiles, de films et de bouteilles. Il était prévu initialement pour faire des bouteilles incassables. Toutefois, ce plastique a l’inconvénient de devenir mou à moyenne température empêchant ainsi de l’utiliser pour certains produits et d’être consigné.
Il est dommage qu’une collecte spécifique (comme pour le verre) pour le recyclage des plastiques soit si peu fréquente. Le PE a l’avantage de ne pas dégager de chlore lors de son recyclage.

Efficacité et écologie !

Contrairement aux consommateurs de produits d’entretien écologiques qui se préoccupent plus de l’environnement, ceux du « conventionnel » recherchent avant tout l’efficacité. Décriée il y a encore une dizaine d’années, on constate qu’aujourd’hui l’efficacité des produits écologiques n’a pratiquement plus rien à envier au conventionnel. La recherche végétale avance à grands pas !
Même si des tests de performance ne sont pas imposés systématiquement dans tous les cahiers des charges écologiques (voir page 39), les fabricants font directement appel à des laboratoires indépendants et accrédités pour mesurer l’efficacité de leurs produits. Ainsi, ces produits sont comparables aux marques du conventionnel tels que mesurés par des tests industriels standard (test IKW, etc.). Enfin, l’indicateur essentiel pour juger de l’efficacité d’un produit écologique ou non, est tout simplement sa formulation : plus il y aura de matière active, plus il sera efficace et ce dans les bonnes conditions d’utilisation. Un produit qui contient 98% d’eau et 2% de matières actives lavantes sera peu efficace et peu écologique même si ses composants sont naturels (transport couteux de l’eau, utilisation à forte dose, gaspillage…)

Tensioactifs ou agents de lavage ou de surface

C’est un composé qui abaisse la tension superficielle entre deux surfaces et qui augmente la mouillabilité de l’eau. Ainsi, il facilite l’élimination des souillures.
Leur action
Émulsion entre l’eau, la saleté et le tensioactif.
Fixation du corps gras à l’aide du côté lipophile et des corps aqueux avec le côté hydrophile.
Enlèvement des matières grasses.
Élimination des saletés avec l’eau de rinçage.
Catégories
anioniques (charge négative), exemple : savon. Diminue la tension superficielle entre la saleté et l’eau entraîne le décollement de la saleté et son élimination. Génère plus ou moins de mousse selon leur structure.
non ionique (pas de charge).
Bon pouvoir détergent et doux pour la peau (Uniquement dans les produits Ecologiques). Apprécié pour leur côté solubilisant et leur pouvoir moussant.
cationique (charge positive).
Assouplie et adoucie les textiles, apporte douceur et hydratation à la peau (à éviter dans les utilisations nettoyantes.
amphotère (positif/négatif).
Booster de mousse, diminue l’irritation de certains tensioactifs (allie les deux autres tensioactifs). 

Il est obligatoire pour chaque opérateur de donner la composition des produits qu’il fabrique et qu’elle soit facilement accéssible. Le site internet, www.info-detergent.com permet aux consommateurs de disposer d’informations sur la composition des détergents. Ce site mutualisé a été mis en place par les grands distributeurs. Il se base sur le règlement (CE) N° 648/2004 relatif aux détergents. Il suffit simplement d’entrer le code barre du produit pour avoir la liste de ses composants.

Autres informations

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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