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La bio se développe sur tous les fronts…

Augmentation des surfaces et du nombre de producteurs

26 466 producteurs étaient engagés en bio  n 2014, soit une augmentation de +4 % par rapport à 2013. Les fermes bio représentent désormais 5,6 % des exploitations françaises.

● Près de deux exploitations sur trois sont totalement certi ées bio.

● Une sur quatre ont une partie certi ée bio et une partie en conversion.

● Et une sur dix est entièrement en conversion.

4,14% de la SAU française engagée en bio 1118190ha étaient engagés en bio  n 2014, soit une augmentation de +5,4 % par rapport à 2013. Au vu des engagements de début d’année, cette surface dépasserait actuellement les 1180000ha. En 2014, avec 148000ha, les surfaces en conversion se situent au même niveau qu’en 2009.

Avec 77731ha (contre 56800 en 2013), les surfaces en première année de conversion ont augmenté de +36% en 2014 par rapport à l’année précédente.

En 2014 par rapport à 2013, les taux de croissance les plus élevés des surfaces en conversion ont été dans le secteur des grandes cultures (+37 %), les surfaces fourragères (+16 %).

En grandes cultures, les conversions impulsent un nouvel élan après une phase de consolidation des surfaces déjà engagées qui s’approchent désormais des 2% des surfaces de grandes cultures nationales.

Enfin, plus de 970000 ha étaient certi és bio en 2014 et plus de 66000 ha étaient en dernière année de conversion.

 

Augmentation des cheptels bio

Le développement de l’élevage bio concerne l’ensemble des espèces. Les  lières les plus dynamiques sont l’élevage bovin allaitant et l’élevage ovin laitier. Les élevages de monogastriques (poules pondeuses, poulets de chair, porcs charcutiers) directement liés à la production de grains, connaissent un nouvel essor.

 

Prévisions 2015 encourageantes

Les premiers chi res 2015 mettent en évidence un renforcement du mouvement : plus de 1 659 producteurs se sont nouvellement engagés en bio entre le 1er janvier et le 17 mai, soit une augmentation de +16 % par rapport à la même période en 2014.

L’année 2014 dans son ensemble avait déjà été marquée par une augmentation de +36 % des surfaces en première année de conversion par rapport à l’année précédente.

 

Un marché de 5 milliards d’euros en 2014 en progression de 10% par rapport à 2013

En 2014, le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique a été estimé à plus de 5 milliards d’euros. Il se répartit ainsi :

● Consommation à domicile par les ménages: 4,83 milliards d’euros TTC (+10% vs 2013)

● Achat de produits bio servis en restauration collective: 191 millions d’euros HT (+11% vs 2013)

Ce marché est structurellement en augmentation. Avec une croissance moyenne de l’ordre de 10% par an des achats par les ménages de 1999 à 2005, tous secteurs de produits confondus, la croissance s’est accélérée en 2006. De 2007 à 2012, le marché a doublé. Il a progressé de près de 20% entre 2012 et 2014.

La consommation de produits bio à domicile est estimée à 2,5% du marché alimentaire total. La part de marché des produits bio est plus ou moins importante suivant les secteurs.

En valeur, elle est de près de 20% s’agissant des oeufs et de près de 12% pour le lait.

Elle est de l’ordre de 7 % pour les 14 fruits et légumes les plus consommés en France (hors agrumes).

 

+ 11% de produits bio en restauration collective en 2014

L’offre de produits bio en restauration collective continue son développement. Elle est stimulée en particulier par la demande des Français : 87% d’entre eux déclarent être intéressés par la bio en restauration scolaire. En 2014, les achats bio en restauration collective ont progressé de +11% par rapport à 2013 pour dépasser 190 millions d’euros. Ainsi, ce marché représentait en 2014:

● 2,7% des achats alimentaires de la restauration à caractère social (contre 0,6% en 2008),

● 3,8% du marché des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique.

Lorsqu’ils sont introduits, la part des produits biologiques dans le montant total des achats des établissements est passée de 5% en 2008 à 13% en 2014 en moyenne (28% pour le pain).

Elle s’élève à 17% pour les établissements en ayant introduit depuis 7 ans et plus.

 

 

Un marché caractérisé par la diversité des circuits de distribution

Les produits bio sont commercialisés dans 4 circuits de distribution essentiels : grandes surfaces alimentaires, magasins spécialisés bio, vente directe et artisans-commerçants.

Les ventes ont progressé dans tous les circuits de distribution à des rythmes plus ou moins importants. Les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés en vente directe (+11,5 %) et les magasins spécialisés bio (+11,3 %). Au total en 2014, les achats de produits bio pour la consommation à domicile par les ménages et en restauration collective ont progressé de 466 millions €.

 

Les Grandes Surfaces Alimentaires (GSA)

Ce canal de distribution perd depuis maintenant 3 ans des parts de marché. Elle est passé de 49% à 46% de 2011 à 2014!

Côté croissance, après deux fortes années en 2009 et 2010 (respectivement 16% et 14%), elle assez irrégulière depuis.

Elle oscille depuis 2 ans en moyenne à 5%. (+4% entre 2011 et 2012 et +6,5% entre 2012 et 2013). Selon les estimations de l’Agence Bio et d’AND, la croissance entre 2013 et 2014 a atteint +9,3%. (selon IRI et NIELSEN, elle serait plus proche des +7%)

 

La distribution spécialisée bio

Comme nous l’évoquons depuis maintenant plusieurs années, c’est le canal de distribution qui résiste le mieux.

En effet, sa part de marché augmente depuis 3 ans, respectivement 35%, 35,5% et 36% en 2014. Même constat pour son taux de croissance qui est passé de +8,8% en 2013 à +11,3% en 2014 !

On constate que les magasins bio en réseau tirent mieux leur épingle du jeu et continuent de prendre des parts de marché, +3% depuis 2010. Leur taux de croissance continue d’être à deux chiffres : +14% en 2012, +12,4% en 2013 et +12,6% en 2014.

En revanche, les indépendants souffrent plus. Ils continuent de perdre des parts de marché, – 4% en 5 ans.

Toutefois, bonne nouvelle pour 2014, après une croissance négative de -2,3% entre 2012 et 2013, ils affichent une croissance de +6,4%.

 

+ 11% de produits bio en restauration collective en 2014

L’offre de produits bio en restauration collective continue son développement. Elle est stimulée en particulier par la demande des Français : 87% d’entre eux déclarent être intéressés par la bio en restauration scolaire. En 2014, les achats bio en restauration collective ont progressé de +11% par rapport à 2013 pour dépasser 190 millions d’euros. Ainsi, ce marché représentait en 2014:

● 2,7% des achats alimentaires de la restauration à caractère social (contre 0,6% en 2008),

● 3,8% du marché des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique.

Lorsqu’ils sont introduits, la part des produits biologiques dans le montant total des achats des établissements est passée de 5% en 2008 à 13% en 2014 en moyenne (28% pour le pain).

Elle s’élève à 17% pour les établissements en ayant introduit depuis 7 ans et plus.

 

Artisans commerçants

Après des taux de croissance pleins d’espoir en 2012 et 2013, respectivement +13% et +14,5%, 2014 aura été une année très différente. «Seule», une croissance de +7,8% a été constatée. Ce secteur semble avoir du mal à trouver une place dans la vente des produits bio. En effet, depuis maintenant 5 ans, sa part de marché reste bloqué à 5%.
 

La vente directe

Après avoir enregistré les meilleurs taux de croissance en 2012 et 2013, +16% et +17,2%, l’engouement des consommateurs vers plus de «local» semble s’être un peu estompé en 2014. Même si la vente directe est le canal de distribution qui a connu le plus fort taux de croissance en 2014 avec +11,5%, on s’aperçoit que malgré l’ouverture de nouvelle AMAP et la mise en place de nouveaux magasins de producteurs sa part de marché reste aux alentours de 12-13% depuis 3 ans.

 

Des ventes des différentes catégories de produits bio réparties différemment selon les circuits

Suivant les catégories de produits, la place de chaque circuit de distribution est plus ou moins importante. Dans le secteur des fruits et légumes bio, les magasins spécialisés bio sont le premier circuit de distribution, devant les grandes surfaces alimentaires et la vente directe. En revanche, dans le secteur de la crémerie, la GSA est le premier circuit de distribution, devant les magasins spécialisés bio. La vente directe est spécialement développée dans les secteurs du vin, des fruits et légumes, devant la viande avec les caissettes et les fromages et autres produits laitiers.

Les ventes assurées par les artisans-commerçants concernent majoritairement le vin, les viandes, ainsi que le pain et la farine.

Plus de la moitié des ventes en valeur de produits bio a été effectuée au rayon frais.

Répartition en valeur des ventes de produits bio par grande catégorie, tous circuits confondus en 2014.

Autres informations

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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