Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Pomme de terre : l’incontournable du rayon F&L

Petite histoire

La pomme de terre nous vient des Andes. Elle est cultivée et consommée depuis plus de 8000 ans par les Incas qui appellent cette tubercule «para». Elle arrive en Europe grâce aux Espagnols au XVIe siècle. La pomme de terre connaît très rapidement un franc succès auprès des diverses populations et fait rapidement le tour du monde. C’est la principale production en Europe à la fin du XVIIIe siècle et à ce jour, avec une production de 320 millions de tonnes, cette humble tubercule représente la quatrième culture vivrière au monde. Elle est généreuse et s’adapte parfaitement aux différents climats et aux différents sols tout en préservant les ressources naturelles de notre planète.

Origine

Découverte près des côtes du Pérou et fruit d’hybridations naturelles «solanum tuberosum» la pomme de terre propose aujourd’hui d’innombrables variétés. L’humaniste Antoine-Auguste Parmentier la présente au Roi Louis XVI qui la fait découvrir aux Français. Nous en consommons environ 30 Kg par an.

La culture biologique de la pomme de terre

Selon les données d’octobre dernier de la Fnab, on compterait en France à peine 1000 ha de surfaces consacrées à la pomme de terre de consommation en 2011 (1112 ha en 2009 selon l’Agence Bio) soit environ 1% de la surface totale nationale de cette production. La Bretagne reste la première région de production avec environ 340 ha. Elle est suivie par les régions Nord Pas de Calais et Centre qui comptent environ 130 ha chacune, puis de la Picardie avec environ 90 ha. En Champagne Ardennes, environ une cinquantaine d’hectares est dédiée à cette production. De même pour l’Alsace. Quant à l’Ile de France, la Haute Normandie et la Bourgogne, elles regroupent à elles trois autour de 100 ha. En 2012, le bilan de début de campagne qui a été effectué le 25 septembre dernier fait penser que l’offre sera fortement réduite sur la campagne 2012/2013 comparativement à la campagne passée. Les mauvaises conditions climatiques ont fortement impacté les rendements et les récoltes ont pris du retard suite au temps sec de septembre. En terme de rendement, la moyenne se situe entre 15 et 30 t/ha. La campagne 2010/2011 fut exceptionnelle car les rendements moyens étaient dans beaucoup de régions supérieures à 30 tonnes/ ha. À titre de comparaison, le rendement moyen en conventionnel se situe selon les année à 40 – 45 t/ha.

Distribution – importation

Sur environ les 20 000 t de pomme de terre produites, plus de la moitié serait distribuée via les magasins bio et les grandes et moyennes surfaces. La différence serait écoulée en vente directe, sur les marchés, dans les AMAP ou via les paniers.
Les importations restent encore importantes mais difficiles à apprécier en volumes en l’absence de statistiques douanières. Quoi qu’il en soit, l’Israël, l’Égypte, et l’Italie restent les principaux pays exportateurs.

 

Qualités nutritionnelles

Sa valeur calorique est de 85 Kcal pour 100 gr. À comparer avec le riz (87 Kcal et les pâtes 114 Kcal). Selon les cas, la pomme de terre n’est pas toujours recommandée dans les régimes «minceur ». En effet, son index glycémique est plus ou moins haut selon le mode de cuisson utilisé. De plus, il faut tenir compte de sa présentation : frites : 280 Kcal, chips : 570 Kcal.
Par sa richesse en glucides et en sels minéraux elle est un bonne source d’énergie. De toute la famille des racines et tubercules et malgré la pauvreté, elle est celle qui contient le plus de protéines (2% en poids frais). Avec 70 à 80% d’eau, elle est aussi très riche en vitamine C, en potassium et fibres alimentaires qui représentent un intérêt non négligeable pour le transit intestinal et le métabolisme.
300 g de pommes de terre cuites à l’eau apporte selon les variétés :

● 5 g de fibres soit 1/6 des apports journaliers recommandés
● ¼ des apports en vitamines C (plus que l’orange)
● 30% des apports nutritionnels en vitamine B6 et 26% en vitamines B3
● 38% des apports nutritionnels en potassium et 10% des apports en fer

 

L’eau de la cuisson peut être utilisée pour nettoyer
l’argenterie ou pour se débarrasser des mauvaises herbes
dans le jardin.

Autres informations

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

Cookie policy
We use our own and third party cookies to allow us to understand how the site is used and to support our marketing campaigns.