Textiles écologiques

Pourquoi ce référentiel

A l’origine, l’industrie textile ne travaillait que des matières premières naturelles, généralement de provenance locale, d’origine végétale (coton, lin, sisal, ramie, jute) ou animale (laine, soie, poils). La part des synthétiques comme les polyamides, les polyacryliques et les polyesters, qui sont toutes issues du pétrole n’a ensuite cessé d’augmenter partout dans le monde.
Le nouveau label Ecocert sur les textiles biologiques permet aux consommateurs d’identifier les textiles « durables ». Les fibres mises en œuvre sont d’origine renouvelable, transformées par des procédés les plus respectueux possible de l’équilibre de la planète.

Mais il ne suffit pas d’être naturel pour être écolo :
le coton par exemple, bien qu’étant une fibre naturelle a un impact environnemental néfaste par ses besoins culturaux. Elle est l’une des plus polluantes au monde avec une consommation de 24% des pesticides mondiaux.

Les éxigences

Depuis quelques temps fleurissent sur le marché des produits étiquetés coton bio, sans aucune forme de contrôle sur ces allégations. Mais, même si la matière première utilisée est intégralement d’origine biologique, un étiquetage « coton bio » ne donne aucune garantie concernant les traitements de la fibre. Une qualité biologique peut être intégralement dénaturée après un blanchiment au chlore et des teintures chimiques…

Grâce aux audits réalisés par Ecocert sur les sites de fabrication, de conditionnement et de distribution, Ecocert s’assure que les produits labellisés respectent tous les critères du référentiel concerné. C’est le produit fini qui est contrôlé sur toute la filière et non pas uniquement la fibre. Lors de sa transformation, toutes les étapes peuvent être polluantes : utilisation du chlore pour le blanchiment, teintures polluantes, ammoniaque, silicone…

C’est pourquoi le cahier des charges Ecocert impose l’utilisation de fibres naturelles cultivées selon les principes de l’agriculture biologique, c’est-à-dire sans engrais et sans pesticides chimiques.

Démarche équitable

En complément, ECOCERT propose également la labellisation commerce équitable des produits textiles, selon son cahier des charges ESR : Echanges Equitables Solidaires et Responsables.
Conforme aux principes internationaux du commerce équitable, le cahier des charges ESR porte sur des critères sociaux (conditions de travail, financement de projets collectifs, formation), économiques (prix minima, salaires décents, marges justes) et environnementaux (bonnes pratiques agricoles, gestion des ressources, transport).
La présence internationale d’Ecocert permet de réaliser des contrôles dans le monde entier.
Cette démarche s’inscrit dans une logique filière, impliquant tous les opérateurs du producteur au distributeur, et met l’accent sur la transparence del’information fournie au consommateur. 

Textile biologique contrôlé par Ecocert SAS F 32600
Avec en plus les mentions obligatoire suivantes :
 
• Textile Biologique contrôlé par ECOCERT sas – F32600
– >95% des fibres sont issues de l’Agriculture Biologique
• Textile à base de fibres biologiques contrôlé par
ECOCERT sas – F32600
->70% et <95% des fibres sont issues de l ‘Agriculture Biologique
 
Dans les deux cas : 95% des fibres sont naturelles, 5% de fibres synthétiques maxi sont acceptées dans le cas où la nécessité technique impose leur usage.
Les auxiliaires doivent être respectueux de l’environnement.
Ne sont acceptés que les colorants végétaux ou minéraux ou répondant au label Oekotex. Respect de la norme ISO 105 sur produit fini
 
Emballage recyclable et minimisé.
 

Les premières entreprises contrôlées en France et à l’étranger proposent à la fois des produits finis (sous-vêtements, T-shirt ou disques à démaquiller 100% coton bio), et également des produits semi finis (tissus, fils bio) pour les créateurs.

Pour plus d’informations
Valérie LEMAIRE – ECOCERT – Tel : 05.62.07.34.24
valerie.lemaire@ecocert.com