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Veggie, Vegan, définition, origine et situation

Origine et définition du mot «vegan»

Ce terme anglais a été inventé en 1944, à partir du mot vegetarian (VEG-etari-AN), dans le but de se démarquer de l’ovo-lacto-végétarisme, par Donald Watson, co-fondateur de la Vegan Society. Dès 1951, cette dernière définissait le véganisme comme le fait de vivre sans exploiter les animaux.

En anglais, vegan désigne à la fois le régime alimentaire et le mode de vie (on parle de dietary vegan et d’ethical vegan). En français le mot végétalien ne concerne lui que l’aspect alimentaire et n’est donc pas une traduction exacte, complète du mot vegan.

On rencontre en français plusieurs orthographes : vegan, directement emprunté à l’anglais, vegan et vegane. Toutes se prononcent de la même façon. Depuis quelques années, de nombreux adeptes sont en faveur d’une francisation du mot. Pour eux, il est tout à fait cohérent de s’approprier un mot, de le faire véritablement entrer dans la langue française pour mieux s’en approprier le sens et en véhiculer le concept.

Pourtant, la majorité des vegans francophones utilisent toujours l’orthographe vegane. L’emploi du mot anglais reste donc le plus courant sur le net, dans la presse ou dans les rares livres où le mot apparait.

Les bonnes définitions 

Végétarien : ne mange pas de chair animale (viande, poisson, crustacés) ni en théorie de sous produits ayant entrainé la mort des animaux (gélatine, présure de certains fromages).

Végétalien : ne mange aucun produit d’origine animale (donc pas de produits laitiers, d’oeufs, de miel…)

Vegan : ne consomme aucuns produits issus de l’exploitation animale, les vegans ne portent par exemple pas de fourrure ni de cuir, n’achètent pas de produits cosmétiques ou ménagers contenant des matières animales ou ayant été testés sur les animaux, et ne se rendent pas à des spectacles exploitant les animaux comme la corrida, les zoos ou les cirques avec animaux.

Veggie : ce terme rassemble les végétariens, les végétaliens et les vegans.

Antispéciste : antiracisme ou antisexisme sont des concepts aujourd’hui tout à fait intégrés. L’antispécisme fonctionne sur le même raisonnement logique implacable : pour les vegans, l’espèce à laquelle nous appartenons ne nous donne aucun droit, aucune supériorité sur les autres espèces, tout comme notre sexe ou notre origine ethnique ne nous rend pas supérieurs aux autres.

Abolitionniste : ce mot est important pour les vegans, car les abolitionnistes du XVIIIe siècle ont lutté pour l’abolition de l’esclavage. On parle aussi d’abolitionnistes dans le cas de la peine de mort, de la torture ou même de la prostitution.

Chez les défenseurs des droits des animaux les abolitionnistes sont ceux qui militent pour l’abolition de l’exploitation des animaux. Ils sont souvent opposés aux wellfaristes* (*wellfare = bien-être) qui militent, eux, pour de meilleures conditions de vie des animaux, mais ne sont pas forcément opposés à leur exploitation s’ils sont bien traités.

Flexitarisme : est une pratique «  exible » concernant le degré avec lequel on pratique le végétarisme. Un flexitarien peut par exemple manger végétarien, mais accepter de manger des plats incluant de la viande lors de différentes occasions (restaurant, chez des amis…). Les raisons sont proches du végétarisme ou végétalisme : santé, respect animal, environnement… on dit souvent que « c’est un végétarien qui mange occasionnellement de la viande ».

Le végétalisme et veganisme dans le monde

Le véganisme s’est développé naturellement dans tous les pays du monde. Ses valeurs sont partagées par des personnes de tous âges, toutes cultures et de toutes classes sociales. On oppose souvent aux vegan que ce mode de vie serait réservé à une élite.

C’est une fausse image car, les lentilles ou le tofu sont des sources de protéines nettement plus économiques que la viande et que de nombreux vegan vivent dans des pays qui n’ont pas notre niveau de vie. Il y a des vegan partout dans le monde, en Europe bien sûr et sur tout le continent américain, mais aussi en Afrique, en Inde, en Asie et notamment en Chine où l’on compte déjà 50 millions de végétariens et végétaliens.

Le nombre de vegan aux Etats-Unis aurait doublé entre 2009 et 2011 et s’élèverait en 2013 à environ 7,5 millions.

En France environ 2 à 3 % de la population, soit un million serait végétarienne ou végétalienne (vegan compris). Une proportion plus modeste que nos voisins européens : Royaume-Uni : 7 à 11% de la population (4 millions – en grande partie en raison de la population d’origine indienne), l’Allemagne, 9% de la population soit 7 à 8 millions de végétariens dont un peu plus de 10 % seraient vegan.

 

carte des vegan dans le monde

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