Après l’Allemagne, Bio Linéaires vous emmène dans ce numéro au-delà des Alpes, découvrir une distribution des produits bio que l’on pourrait imaginer assez proche de ce que nous connaissons en France, pour des raisons de « proximité culturelle latine ». Cela n’est cependant pas vraiment le cas, sur différents points.
Selon diverses sources, les prix en GMS sont à la baisse pour les marques nationales, (IRI : -2,1 %, Nielsen ScanTrack, à références comparables – 1,8 %). Cela résulte d’une concurrence vive entre distributeurs. Le seul moyen pour les fabricants de sortir de ce schéma suicidaire pour la qualité alimentaire est l’innovation. D’un autre côté dans les magasins bio, comme nous l’avions déjà abordé dans notre parution n°54, la tendance des prix est à la hausse. Elle résulte principalement des hausses des matières premières qui sont bien souvent, paradoxalement, la conséquence des fameuses innovations des entreprises du conventionnel.
Voici la suite du bilan « vérité » sur mes analyses effectuées depuis 2008, ainsi que celles réalisées par la revue
Bio Linéaires, avec, fidèle à notre rôle de « lanceur d’alertes », un bref aperçu des nouvelles tendances en cours. Au
menu : montée de la RSE, du développement durable, de l’économie circulaire, et d’une nouvelle communication
créatrice de liens… sans oublier la révolution digitale et le magasin bio 3.0 idéal du futur proche !
Raw food, crudivorisme, alimentation vivante… tant de termes qui décrivent une alimentation simple et complexe à la fois : une alimentation sans cuisson thermique (ou à faible chaleur, maximum 45°C) et une révision complète de la culture gastronomique française : pas ou peu de viande, de produits laitiers, d’œufs, voire pas de gluten. Mais comment comprendre ce marché ? Quels en sont les produits ? Pour quel public ?
Avec 2357 exposants et une fréquentation de 44 000 professionnels, Biofach reste le salon international incontournable de la bio. Même si l’organisateur annonce une augmentation de 5 % de la fréquentation, il semble que certains exposants n’ont pas tout à fait apprécié cette hausse. En revanche, nombre d’entre eux ont été plutôt satisfaits de la qualité des contacts. Tendances et nouveautés du Biofach 2015…
Dans moins de 7 mois, toute la profession de la bio, de la diététique, des compléments alimentaires, de la cosmétique et des écoproduits sera présente sur le salon Natexpo. Pour mieux comprendre les enjeux d’un tel rendez-vous pour la filière, nous avons recueilli les témoignages des principales organisations (syndicats, association) qui s’impliquent pour que cette manifestation mobilise le maximum d’acteurs professionnels…
Avec une progression de près de 13% de sa fréquentation, la 22e édition du salon Millésime Bio confirme à nouveau sa place de leader et de plateforme mondiale d’échanges dans le secteur de la viticulture biologique. Outre les dégustations et les échanges avec les 800 viticulteurs, tous certifiés bio, les 4 800 visiteurs professionnels ont pu s’informer des évolutions de la filière à la fois sur le plan réglementaire, technique et sur certains marchés comme la Suède et l’Allemagne.
Notre vie, et celle de tous les êtres vivants, dépend de cette fine peau de 20 à 30 cm d’épaisseur – le sol – qui recouvre une grande partie des terres émergées. Il est grand temps de s’en préoccuper.
Tel était le titre du livre que voulut rédiger de son vivant le Professeur Raoul Lemaire qui avait été son patient. Malheureusement, le temps lui manqua, lui qui eut, comme il disait « le grand privilège de l’avoir côtoyé ». C’est au travers de Paul Carton que le Professeur Raoul Lemaire comprit, dès les années 1930, l’importance de travailler, avant toute chose, le « milieu », c’est-à-dire le « terrain » propre à l’immunité naturelle. Il s’en suivit ses découvertes sur les propriétés du lithotamne, à partir des travaux de Delbert, Neveu, André Voisin, etc. Aussi, comme la revue « Agriculture et Vie » l’avait fait en mai 1975, il nous a semblé que, 40 ans plus tard, il était important de rappeler son parcours et d’apprécier à sa juste valeur son importance dans le développement actuel de l’agriculture biologique…
Depuis bientôt 50 ans, installée dans les Hautes-Alpes, la famille Rostain s’est faite l’avocate de
produits de boucherie et de charcuterie reflétant le savoir-faire gastronomique et artisanal français de
qualité, avec des recettes traditionnelles et goûteuses sublimées par la certification bio. Cette qualité
est le fruit d’un travail de recherche et d’investissement permanent, qui a trouvé un aboutissement
avec la mise sur le marché du premier jambon cuit de couleur rose sans nitrites ni nitrates ajoutés.
Le magazine des magasins bio et des épiceries alternatives de proximité (EAP)
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