Numéro 105 – sommaire
Sommaire BIO LINÉAIRES N°105 Actualité distribution Léopold : un nouveau concept Espace Bio GRAP : les 10 ans Anticipation Signaux faibles de la bio Réglementation Empreinte écologique : la méthode ACV challengée Allemagne : quelques signaux positifs malgré la tourmente ! La bio en Belgique Belgique, des opportunités pour redynamiser le secteur bio ! Colloque bio Climat : l’agriculture bio est la meilleure solution Cahier vrac Interview de Romain Grospiron, de Toutbon (75) Les 80 tâches du commerce de détail Décret vrac : une mobilisation s’impose ! Nouveautés Carte de France 2022 des EAP Fruits & légumes Dynamiser son rayon en hiver Produits nouveaux Mini dossier Pourquoi produire et manger bio ? Des aliments plus riches en nutriments Des aliments beaucoup moins pollués Des techniques de transformation plus respectueuses Des données scientifiques sur l’impact sur la santé L’environnement préservé Un fort potentiel d’augmentation des rendements Focus produits Desserts lactés […]
DOSSIER 105 : Pourquoi produire et manger bio ?
L’intérêt du bio, pour la santé et l’environnement a longtemps été contesté, le plus souvent par des gens ou des organismes que son développement gênait. Mais au fur et à mesure que de nouvelles données scientifiques confirmaient, aussi bien la supériorité nutritionnelle des produits bio que les risques liés à l’utilisation des pesticides, les arguments des détracteurs du bio tombaient les uns après les autres. Le présent dossier a pour objectif de faire le point sur les raisons pour lesquelles il est important de manger bio. Important pour notre santé, qui dépend dans une large mesure de ce que nous mettons dans notre assiette, et pour la planète, de plus en plus menacée, qu’il s’agisse des abeilles, des sols ou de la biodiversité, par une agriculture qui met le profit comme objectif prioritaire. Le classement par l’OMS dans la catégorie des cancérogènes probables du glyphosate, le désherbant le plus utilisé […]
DOSSIER 105 : L’environnement préservé
[bsa_pro_ad_space id=6] L’agriculture biologique préserve l’environnement de multiples manières. Réduction de l’empreinte carbone Le passage à l’agriculture biologique permet, dans la plupart des cas, de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre, pour plusieurs raisons : il permet de diviser presque par deux les émissions de CO2, au moins en grande culture, notamment par la non utilisation d’engrais azotés de synthèse, et par une pratique très restreinte de la culture sous serres chauffées, il diminue fortement les émissions de protoxyde d’azote (N2O), un puissant gaz à effet de serre, dont les émissions augmentent rapidement avec les apports d’azote, il privilégie l’élevage à l’herbe, beaucoup moins émetteur de gaz à effet de serre que l’élevage intensif. Séquestration de carbone dans le sol Le sol est le plus grand réservoir de carbone de la planète. L’agriculture conventionnelle intensive, sans légumineuses et sans apport de matière organique, a progressivement conduit […]
DOSSIER 105 : Un fort potentiel d’augmentation des rendements
Tous les autres arguments des « biosceptiques » s’avérant non fondés, il en reste un qui rendrait impossible la généralisation de l’agriculture biologique : la faiblesse des rendements. Des rendements plus proches de ceux du conventionnel Dans les pays dans lesquels l’agriculture conventionnelle est très intensive, les différences de rendements entre le bio et le conventionnel peuvent être élevées. On cite souvent le cas du blé dont le rendement moyen en bio en France est environ la moitié de celui en conventionnel. Une comparaison qu’il faut relativiser car en conventionnel on cultive du blé principalement sur les sols les plus favorables alors qu’en bio on le cultive, un peu partout, y compris sur des sols d’une fertilité naturelle médiocre. Par ailleurs, en blé on ne cultive que des blés panifiables, moins productifs que les blés fourragers. Enfin, les blés biologiques ne sont pas toujours – loin s’en faut – produits […]
DOSSIER 105 : Des données scientifiques sur l’impact sur la santé
Si les différences de composition – le plus souvent en faveur du bio – entre les produits biologiques et les conventionnels – sont de moins en moins contestées, quoi qu’en dise l’Académie d’agriculture, leur impact sur la santé reste un sujet de controverses. Les études ayant essayé de mettre en évidence cet impact sont en effet très peu nombreuses, notamment en raison de leur coût élevé. Des études de plus en plus précises Une étude portant sur 300 femmes a montré que le lait de femmes mangeant bio est plus riche en acide ruménique, un acide linoléique conjugué produit par les ruminants et très probablement favorable à notre santé, que le lait des femmes ne mangeant pas bio. Trois autres études ont conclu que les enfants mangeant bio avaient un risque d’eczéma nettement plus faible qui ceux qui mangeaient conventionnel. Plusieurs études, réalisées dans le cadre du projet BioNutriNet, portant […]
DOSSIER 105 : Des techniques de transformation plus respectueuses
Les produits transformés bio se distinguent pour la plupart par leur composition des produits conventionnels équivalents… Les ingrédients (farine, sucre, matières grasses) sont peu ou pas raffinés. Même si la farine blanche n’est pas interdite, les céréales complètes (pain, pâtes, riz, etc.) sont beaucoup plus utilisées et consommées que les raffinées, or de nombreuses études ont montré que cela a un impact important sur la santé. Les huiles raffinées par un solvant chimique sont interdites. Pour sucrer les aliments, le sucre complet ou roux, le sirop d’agave, le jus de pommes concentré sont le plus souvent préférés au sucre blanc. Les additifs sont beaucoup moins nombreux qu’en conventionnel (48 contre 320) et sont pour la plupart naturels. Les rares additifs chimiques autorisés (nitrites en charcuterie et sulfites dans le vin) le sont en quantités plus faibles qu’en conventionnel. Certains cahiers des charges privés sont encore plus sévères que la règlementation […]
DOSSIER 105 : Des aliments beaucoup moins pollués
D’après l’EFSA, l’autorité européenne pour la sécurité des aliments, environ un aliment analysé sur deux contient des résidus d’un ou de plusieurs pesticides. Mais l’EFSA communique surtout sur le fait que seulement 3 % des échantillons contiennent des résidus supérieurs à la LMR (Limite Maximale de Résidus autorisée). Mais c’est sans tenir compte de l’effet cocktail et du problème des perturbateurs endocriniens. 180 fois moins de résidus de pesticides en bio Que les aliments bio contiennent beaucoup moins de résidus de pesticides que les conventionnels va de soi et est confirmé par toutes les études comparatives. Si l’on compare le pourcentage d’échantillons contenant ou non des résidus, sans prendre en compte la quantité de résidus trouvés, on constate que les produits biologiques contenant des résidus sont 4 à 10 fois moins nombreux que les conventionnels. En comparant les quantités présentes, la différence est encore beaucoup moins importante, car les résidus […]
DOSSIER 105 : Des aliments plus riches en nutriments
Des centaines d’études comparatives ont été réalisées depuis une trentaine d’années pour déterminer si les aliments bio sont réellement plus riches en minéraux, vitamines et autres nutriments que les conventionnels. Avec des résultats variables selon les conditions dans lesquelles les comparaisons ont été faites. De ces comparaisons ont été tirées plusieurs méta-analyses, tentant de faire la synthèse des comparaisons publiées jusque-là. Le « plus bio » des produits végétaux La plus récente et la plus complète parmi des études portant sur les produits végétaux (Baransky, 2014) conclut clairement à des teneurs plus élevées des produits bio en plusieurs constituants importants : Vitamine C : + 6 % Caroténoïdes : + 17 % Antioxydants : + 19 % à + 69 % Les chiffres relatifs aux antioxydants sont évidemment les plus intéressants, en raison de l’importance des différences avec le conventionnel mais aussi des causes de ces différences. La majorité des […]
Beurre de cacahuètes extra crunchy de GO NUTS
Découvrez la version extra crunchy du beurre de cacahuètes Go Nuts avec de vrais éclats de cacahuètes pour une dégustation encore plus gourmande. La promesse Go Nuts est tenue : du brut et du goût. Le beurre de cacahuètes extra crunchy Go Nuts est 100 % cacahuètes origine du partenaire producteur en Égypte. Disposant d’une mention Nature & Progrès, il est disponible en pot 270g et 500g.
Tofou gourmet Thaï de SOY
Soy fait voyager nos papilles en Thaïlande avec son nouveau tofou gourmet Thaï. C’est le tofou qui va faire aimer le tofu ! Une recette toute prête aux textures et saveurs inédites : le croquant du riz rouge, la subtilité du citron vert, de la coriandre et des épices. Ce tofu « made in Revel » est fabriqué avec du soja équitable du Sud-Ouest. Une utilisation facile en salade ou simplement doré à la poêle.