Bio en GMS : des signaux encourageants malgré la rationalisation

Les signaux encourageants pour le label AB n’empêchent pas la poursuite de la rationalisation de l’offre. Le recul du CA s’accélère au 3e trimestre Au troisième trimestre 2023, le rythme de l’inflation des PGC FLS fléchit en GSA (+12,3 %) et leur chiffre d’affaires poursuit son développement (+8,7 %) à un rythme moins rapide qu’au premier semestre (+10,7 %). Les ventes volume sont toujours en baisse par rapport à 2022 (-2,5 %), baisse moins soutenue qu’au 1er semestre (-3,9 %).Dans ce contexte, la situation des PGC FLS bio reste difficile. Le recul du chiffre d’affaires s’accélère (-4 % au 3e trimestre 2023 vs -1,8 % au 1er semestre) et celui des volumes se maintient à un niveau élevé (-13,1 % au 3e trimestre 2023 vs -13,2 % au 1er semestre) avec un mois de septembre 2023 particulièrement négatif. Les températures élevées de septembre 2023 ont poussé les Français à adapter leurs achats […]

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L’activité des magasins Bio fin septembre 2023

La baisse du réseau Bio a-t-elle atteint un palier ? C’est le cas depuis mai 2023 (M5). La baisse diminue et converge vers le 0 % tous marchés. Les chiffres clés fin septembre 2023 Sources : Circana, good Bioanalytics, Biofichiers, Insee, Synadiet. GOODgood est une agence conseil spécialisée dans les consommations alternatives et émergentes. www.agencegood.fr

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Le marché se stabilise en MSB

La baisse du réseau Bio a-t-elle atteint un palier ? C’est le cas depuis mai 2023 (M5). La baisse diminue et converge vers le 0 % tous marchés. Une baisse de la baisse donc mais à décoder car elle peut amener à des conclusions inadéquates. 1-D’abord parce que cette baisse est relative Elle affiche -2,8 % en CAM 09/2023… sur une baisse l’an dernier à -11 %. 2021 a été en effet un pic de ventes en réseau bio promu par 5,5 mois de couvre-feu et de confinement.(On notera au passage une poussée en septembre 2023 des ventes de surgelés et du prix des liquides – liée au climat plus chaud). 2-Ensuite, parce que la GMS est aussi en décroissance Les baisses en volume sont identiques dans les deux réseaux pour les produits bio ou assimilés soit -14 % pour la GMS et -12 % pour le réseau bio au CAM 09/2023.C’est la […]

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Vrac : les MSB moins chers depuis l’inflation

Les Magasins Spécialisés Bio sont de moins en moins chers sur le vrac depuis le début de l’inflation. En effet, en deux ans, le prix moyen du vrac est en constante augmentation en GMS (+8,3 %) alors qu’il augmente de façon modérée dans le réseau des magasins spécialisés bio (+5,9 %). Notre panier vrac, constitué du TOP 45 des produits détenus en GMS, est 14 % moins cher en MSB qu’en GMS… Cet écart s’est accentué de 2,5 points en deux ans. Les deux principales raisons de cette tendance sont : les hypermarchés et supermarchés détiennent une offre vrac « par obligation » et ne se préoccupent pas des prix du vrac bio de leurs concurrents directs, encore moins de ceux pratiqués dans le réseau spécialisé bio, a contrario, les enseignes et magasins du réseau spécialisé bio, dont le vrac représente une part importante du chiffre d’affaires, attachent une importance […]

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Sortie de la crise, mais pas de l’auberge ?

La hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires continue d’influencer le pouvoir d’achat des consommateurs allemands et les poussent à se tourner de plus en plus vers les marques de distributeurs. Les entrées de gamme sont également de plus en plus demandées. Cette tendance au « down trading » concerne également les produits bio. Ces dernières sont achetées principalement dans les magasins de discount et dans les supermarchés conventionnels. Le vent tourne à nouveau sur le marché bio Bonne nouvelle : depuis mai 2023, les dépenses des consommateurs en aliments bio augmentent à nouveau : +5 % en mai et +9 % en juillet (par rapport à l’année précédente, tous points de vente confondus). Ce retournement de tendance s’accompagne d’un changement de comportement des consommateurs. Ainsi, les ménages font généralement leurs achats en étant plus attentifs aux prix, ce qui a permis aux discounters allemands d’enregistrer une belle […]

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Bio en Belgique : un marché qui repart

Mélanie Longin est cofondatrice et directrice générale de Sales4Bio une société de développement commercial, spécialisée dans le secteur biologique pour le marché belge, néerlandais et luxembourgeois (BENELUX). Experte sur ces marchés en bio, rédactrice dans Bio Linéaires, elle intervient chaque année lors de Natexpo sur le Forum des Bio Tendances. Elle nous fait un point sur le marché bio en Belgique. Bio Linéaires : Mélanie Longin, vous avez fait un point sur le marché bio en Belgique lors du Forum des Bio Tendances à Natexpo organisé sur le stand de Bio Linéaires. Quel constat faites-vous ? Mélanie Longin : Avant de faire un premier bilan sur 2023, il me semble important de revenir en arrière. En effet, nous avons bien constaté, et pour la première fois en 2022, un recul des ventes de produits bio en Belgique de -2,5 %. Un taux supérieur à la moyenne du Benelux (NDLR : […]

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La bio au Portugal : inflation et matières premières, deux défis à relever !

Comme en France, le bio au Portugal connaît quelques turbulences. Malheureusement peu d’indicateurs fiables nous permettent d’avoir une situation claire du marché bio. C’est pourquoi, nous avons demandé l’avis à Gonçalo Lôbo Do Vale, directeur commercial de Dietimport. Bio Linéaires : Avant de parler du marché, parlez-nous de Dietimport. Gonçalo Lôbo Do Vale : Créé en 1991 par mon père, Pedro Lôbo Do Vale, médecin nutritionniste, Dietimport est le principal grossiste multicanal de produits biologiques au Portugal. C’est une entreprise familiale dont je suis le responsable des ventes et mon frère, Tiago, du marketing. Dietimport livre plus de 3 000 points de vente avec une gamme très large (aliments, compléments alimentaires, cosmétique, « free-from food » (sans allergène), « pet food », etc.) de marques importées principalement de l’union européenne et des Etats-Unis, ainsi que nos propres marques (MDD1). « Cette année, nous nous attendons à retrouver une légère croissance […]

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Primo-exportateur … Candidat au challenge de l’exportation ?

Super Fabio passe en revue les paramètres à valider avant de se lancer ainsi que les trois conditions essentielles à remplir.  Sécurité financière et robustesse économique Il est nécessaire d’assurer le financement à moyen terme de sa politique commerciale export sur une période d’au moins trois ans, sans ponctionner le « cash-flow » de l’entreprise. Ainsi, Il faut utiliser ses réserves et/ou se tourner vers des financements dédiés, comme l’AP1 de la BPI. « Pas de pognon, pas d’exportation2 ! » Une bonne santé économique doit être basée sur une solide implantation locale. L’exportation ne sera jamais une « vache à lait » que l’on peut traire une fois taries les perspectives de croissance nationale. C’est une extension de la prospérité domestique. La réussite de ce déploiement géographique repose sur la tonicité de l’entreprise dans son marché naturel. « Seul le succès s’exporte ». Commencer par séduire le voisin d’en […]

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Dynamiser le rayon en hiver

Contrairement aux idées reçues, la période hivernale est une saison où le rayon fruits et légumes peut être extrêmement attractif et performant, entre gamme de produits leaders (agrumes, pommes, légumes pot-au-feu, etc.) et produits complémentaires (fruits exotiques, légumes anciens, etc.). Rappelons ici quelques règles simples permettant de conjuguer attractivité et dynamisation de ce rayon, pour une satisfaction client accrue. Gamme et implantation En hiver, la proportion de légumes consommés est supérieure aux fruits (environ 55 % de légumes contre 45 % de fruits). Il y a donc une réorganisation à opérer dans votre rayon, afin d’augmenter le linéaire destiné à accueillir les légumes. Les produits leaders – notamment les agrumes, les pommes, les endives, les salades, les pommes de terre, choux et légumes pot-au-feu – peuvent représenter jusqu’à 40 % du chiffre d’affaires mensuel du rayon. Ce sont notamment des familles qu’il convient de travailler en profondeur, en segmentant l’offre […]

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