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Actualité cosmétique-Septembre Octobre 2017

Assemblée générale de Cosmébio

Le 22 juin dernier, l’association Cosmébio a tenu son assemblée générale annuelle, occasion de faire le point habituel à la fois sur l’association et sur le marché de la cosmétique bio française.

Du côté des adhérents Cosmébio, la croissance des ventes a été de +13 % en 2016, le marché total français ayant quant à lui augmenté d’environ 8 à 10 %, totalisant 463 Mio €, soit 4,3 % du marché cosmétique français. La croissance, qui s’est accélérée, a donc atteint celle du marché allemand qui, un peu ralentie, a été de +  9 %. Le marché allemand dépasse cependant le milliard d’€, soit 9 % du marché cosmétique total outre-Rhin.

Avec 347 entreprises membres (28 nouveaux adhérents sur l’année) dont 319 fabricants, représentant 438 marques et 9 073 produits certifiés, Cosmébio est la 1re association mondiale dédiée à la cosmétique bio.

À l’issue de cette assemblée générale, Cosmébio a remis ses « Trophées de l’Excellence Cosmétique 2017-2018 », réservés à ses membres et récompensant « l’alliance entre la beauté et l’éthique ». Pour le jury, l’association a sélectionné 60 consommateurs (bio et non bio) et 9 entreprises de la distribution ou de la presse : Botanic, La Vie Claire, Mademoiselle Bio, Biocoop, Parashop, l’Eau Vive, Version Femina, Féminin Bio et L’Observatoire des cosmétiques. Sur 33 dossiers reçus, 15 cosmétiques ont été retenus  pour la phase de tests, les Trophées étant liés entre autres aux qualités cosmétiques réelles des produits. Au final, pour cette 4e édition, seuls 5 produits ont été récompensés : Fluide régulateur matifiant (Centifolia), Savon surgras au chanvre bio (Fun’Ethic), Crème émolliente visage et corps Dermabébé (Téane), Savon douceur bio au lait d’ânesse (La Corvette), Lotion pour les pieds à la Chélidoine (Marlay Cosmetics).

Romain Ruth, président de Cosmébio, avec les représentants des 5 entreprises lauréates des Trophées Cosmébio de l’Excellence Cosmétique (photo Cosmébio).

Cosmécert, nouvel organisme certificateur

L’assemblée générale de Cosmébio a également été l’occasion, pour ses membres, de modifier les statuts afin de reconnaître un nouvel organisme certificateur, en sus des deux opérateurs historiques Ecocert et Bureau Véritas (anciennement Qualité France). Ce nouvel organisme certificateur est en fait une filiale de Cosmébio, créée en janvier dernier.

Le but est de mieux maîtriser le processus global de certification, mais aussi d’offrir aux marques une alternative supplémentaire pour la labellisation. Reconnu comme organisme certificateur par l’association Cosmos (dont le cahier des charges, rappelons-le, a remplacé depuis janvier 2017 ceux de Cosmébio, du BDIH, d’ICEA et de la Soil Association), Cosmécert est actuellement en cours d’agrément par IOAS, organisation internationale d’accréditation dépendant de l’IFOAM (la fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique)

Cosmécert a déjà délivré son premier certificat en juillet 2017. Après la modification des statuts de Cosmébio pour reconnaître ce nouvel acteur, la prochaine étape pour son équipe est la recherche de financements et de partenaires pour la réalisation des audits.

NaTrue fête ses 10 ans

Comme à l’accoutumée, NaTrue, l’autre grande association professionnelle de la cosmétique bio, a tenu son AG à peu près en même temps que Cosmébio, cette fois à Bruxelles (où se trouve son siège), le 30 mai. Elle a été l’occasion de fêter officiellement ses 10 années d’existence.

L’association regroupe aujourd’hui plus de 60 membres issus de 20 pays à travers le monde. En 2016, 35 nouvelles marques internationales l’ont rejoint, ce qui porte à plus de 230 le nombre de marques certifiées NaTrue, correspondant à environ 5 000 produits.

La présidente Klara Ahlers a annoncé la participation future de NaTrue au très intéressant et innovant projet Urbiofin, soutenu par l’Union Européenne (programme « Horizon 2020 »), portant sur la valorisation de déchets organiques pour les transformer en bioplastiques, pour des packagings utilisables par l’industrie bio.

Les cosmétiques conventionnels une nouvelle fois pointés du doigt

Après les dernières enquêtes des magazines Que Choisir et 60 Millions (voir la page « Actualité cosmétique » de nos deux précédents numéros), une nouvelle publication, de nouveau proposée par 60 Millions, vient souligner que la composition de nombreux produits cosmétiques n’est pas exempte de toute critique. Avec un titre certes alarmiste « Cosmétiques non toxiques, le guide des produits sains et sûrs », ce Hors-Série spécial a scruté les formules de 150 produits (pour le corps, le visage, les cheveux, solaires, dentifrices, hygiène intime, etc.). Conclusion : « 52 produits sont à bannir, 60 produits sont à privilégier car ils ne contiennent pas ou peu de substances indésirables problématiques. 38 produits sont à réserver à une utilisation occasionnelle ». Rassurant : la quasi-totalité des produits certifiés sont classés parmi les « bons élèves  », et quand ce n’est pas le cas, c’est en général à cause d’allergènes potentiels (« sensibilisants »), à savoir les composants naturels des huiles essentielles (linalool, limonène, géraniol, etc.).

Une critique récurrente dans ce magazine, qui ne fait cependant pas l’unanimité car relative et discutable.

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