Sac en polyéthylène
Sac fragmentable
Sac biodégradable
Composition
Ils sont généralement composés de
polyéthylène haute densité (PEHD) ou en
polyéthylène basse densité (PEBD) pour les sacs plus épais. Ils sont obtenus à
partir du pétrole.
Ils sont constitués avec du plastique
polyéthylène (85 à 95%) auquel est ajouté un agent chimique fragmentant contenant des métaux lourds
Les sacs biodégradables sont composés d’amidon (de maïs, ou de pomme de terre, ou de blé, ou de tapioca ou de riz) et de polyesters biodégradables. Ils sont totalement biodégradables sans écotoxicité et donnent un compost de qualité utilisable en agriculture.
Durée de vie – élimination
Environ 400 ans pour disparaître dans un milieu naturel et probablement plus longtemps dans les fosses marines où la lumière ne parvient pas
Après un court séjour ( 6 à 12 mois ) à l’extérieur, ce type de sac a en apparence disparu. Il s’est transformé en confettis, voire en micro-poussières totalement
indestructibles qui vont persister pendant plusieurs siècles.
Entre 3 semaines et 2 mois selon les
conditions climatiques : température, humidité, oxygénation, dans le sol ou les milieux aquatiques : océans, lacs,
rivières.
Effet sur l’environnement
Outre leur temps de dégradation, ces sacs sont nuisibles sur l’environnement à la fois sur le plan visuel mais aussi sur les effets qu’ils ont sur la faune et la flore. Le fait de les interdire après 2010 montre leur nocivité.
Ces produits n’étant pas biodégradables, les particules sont très polluantes et vont persister et s’accumuler dans l’environnement. Les effets de ces micro poussières sur notre santé ne sont pas encore bien connus. Risquent-elles de passer dans la chaîne alimentaire? Dans l’eau, sans photo-dégradation, ces sacs restent intacts et vont causer les mêmes dégâts à la faune marine que les sacs en plastique
Les sacs biodégradables permettent la récolte, le transport et le compostage des déchets fermentescibles (végétaux, viandes, poissons, laitages etc…). Ils contribuent à remplacer l’incinération coûteuse et polluante en dioxines et métaux lourds vaporisés cancérigènes et tératogènes. Toutefois, la production de ce plastique végétal doit être bien maîtrisée. Il faut éviter de s’engouffrer dans une agriculture intensive et/ou d’OGM qui risquerait d’avoir des effets pervers. C’est pourtant aujourd’hui la seule alternative écologique pour les sacs de caisse. Un sac en amidon de maïs coûte environ 4 à 5 fois plus cher qu’un sac plastique ordinaire