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Alimentation et complémentation de la femme enceinte

Réadapter le contenu des assiettes

Les bases d’une alimentation variée et équilibrée seront toujours à recommander en premier lieu. Ainsi, il faudra axer vos conseils sur les fruits et légumes frais biologiques et de saison, à consommer à chaque repas de multiples façons (crus, cuits, râpés, en soupe, en jus, en smoothies…). Les céréales et produits céréaliers seront semi-complets ou complets en raison de leur teneur en minéraux et en fibres qui favoriseront une meilleure satiété et éviteront les fringales. Ensuite, certains nutriments devront impérativement être apportés pour limiter tout risque de fatigue et pour optimiser le développement du bébé :

Des protéines et du fer

Les besoins protéiques augmentent au cours de la grossesse afin d’assurer la formation du fœtus et du placenta. La qualité des protéines est aussi importante que la quantité puisque tous les acides aminés indispensables doivent être présents. Si un d’entre eux manque, c’est tout un déséquilibre qui peut apparaître tant au niveau physiologique qu’émotionnel. Un manque de tryptophane peut par exemple mener à la déprime.

Côté fer également, les besoins sont accrus pendant la grossesse et il sera parfois souhaitable, quand la prise de sang révèle une baisse des réserves, de supplémenter avec une source de fer non irritante pour les intestins.

Recommandez les viandes, les foies animaux, les petits poissons, les œufs et les légumes secs (haricots blancs ou rouges, lentilles, pois chiches…).

Du calcium et de la vitamine D

Le calcium et la vitamine D sont indispensables à la croissance osseuse. Les produits laitiers font partie des sources de calcium mais ne doivent pas en être la seule. Côté vitamine D, il est souvent difficile d’atteindre les niveaux recommandés puisque la femme enceinte ne pouvant s’exposer suffisamment en plein soleil (risque de « masque de grossesse ») et ne pouvant consommer d’énormes quantités de poissons gras (ce sont souvent les plus pollués), il est donc souhaitable d’avoir recours à la supplémentation.

1-2 produits laitiers nature par jour en variant les sources (vache, chèvre, brebis), des eaux riches en calcium, des amandes, des graines de sésame, des sardines à l’huile d’olive avec les arêtes, du tofu, des boissons végétales enrichies en calcium… et un supplément de vitamine D à raison de 10 µg minimum par jour.

De l’acide folique

La vitamine B9 est une vitamine hydrosoluble très instable à la chaleur et à la lumière, ce qui la rend particulièrement fragile lors des cuissons prolongées à l’eau. Celle présente naturellement dans les aliments est appelée folate et celle synthétisée est nommée acide folique.

Indispensable à la formation des globules rouges, un peu comme le fer, elle est souvent déficiente chez les femmes en âge de procréer. Une telle carence peut entraîner des malformations du tube neural, touchant le cerveau et la moelle épinière du bébé. C’est la raison pour laquelle il serait préférable dans l’absolu de conseiller une supplémentation en B9 au moins 3 à 6 mois avant la conception.

Axez vos conseils sur les foies de volailles, le germe de blé, la levure de bière, les graines de tournesol, les légumineuses, les noix et les légumes verts foncés (épinards, brocolis, laitue, choux de Bruxelles).

Des acides gras essentiels

La qualité des acides gras est déterminante pour la croissance, le développement intellectuel et la bonne vision du fœtus. Les oméga-3 et en particulier le DHA, acide docosahexaénoïque, sont essentiels au développement cérébral.

Conseil Biolinéaires 

Recommandez la consommation régulière de petits poissons gras (sardine, hareng, maquereau), d’huile de colza, de noix, de cameline ou de lin et si besoin, des suppléments d’huiles de poissons garantis sans résidus de PCB, dioxines et métaux lourds jusqu’au huitième mois de grossesse, pas plus, pour éviter tout risque d’hémorragies lors de l’accouchement.

Attention à la caféine
Comme la caféine pourrait majorer les risques de fausse couche ou de faible poids du bébé à la naissance, conseillez en priorité les tisanes, les thés déthéinés ou le rooibos sans sucre ajouté. Le chocolat noir renfermant un peu de caféine, 80 mg pour 100g, sa consommation ne devrait logiquement pas excéder deux carrés par jour mais n’oubliez pas ces petits plaisirs sucrés pour que « grossesse » ne rime pas avec « tristesse ».

 

Vaincre les petits maux de la grossesse

Les nausées et vomissements

Pour éviter toute hypoglycémie et donc toute nausée de début de grossesse due à une baisse du taux de glucose dans le sang, faites prendre 5 à 6 petits repas par jour, plutôt que 3 gros, et si possible à heures fixes. Vous pouvez faire ajouter du gingembre frais dans les plats ou le faire consommer confit en « gourmandise ». Vous pouvez également supplémenter en vitamines du groupe B et en particulier en B6.

La rétention d’eau

Pour diminuer les sensations de gonflement et d’inconfort, le potassium est l’élément naturel le plus e cace et l’équilibre sodium-potassium sera particulièrement en cause. Ainsi, pour limiter les œdèmes, faites diminuer la consommation de sel visible et caché (pain, plats cuisinés, conserves…) et recommandez à chaque repas des sources de potassium (légumes, fruits, légumes secs, fruits secs…). Côté plante, la piloselle est très e cace et dénuée de toxicité.

La constipation

Au cours de leur grossesse, vos clientes peuvent avoir un ralentissement de leur transit pour diverses raisons (changements hormonaux, suppléments de fer, compression des intestins, moindre activité physique…). Conseillez à chaque repas des aliments riches en  fibres solubles et insolubles (légumes secs, céréales complètes, légumes, fruits frais et secs, son d’avoine, jus de pruneaux…) et tout au long de la journée au moins 1.5 litres d’eau, tisanes ou Rooibos. La marche journalière est aussi à recommander pendant 20 minutes et une cure de probiotiques peut également être envisagée.

Les infections urinaires

En plus des conseils d’hygiène locale, recommandez au minimum 1,5 litre de boissons tous les jours et si vos clientes sont sujettes à ces infections à répétition, faites consommer tous les matins un verre de jus de cranberry ou des gélules standardisés en proanthocyanidines.

Les vergetures

Pour les limiter il faudra surveiller le poids et donc avoir des apports aux plus proches des besoins et hydrater la peau aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur en ajustant la consommation de boissons au climat. Préconisez des capsules d’huile de bourrache pour améliorer l’élasticité de la peau et vérifiez que le supplément de base que vous avez conseillé contient de la vitamine C (indispensable à la formation du collagène) et de la vitamine E (pour l’hydratation interne).

Les remontées acides

Pour éviter les reflux gastro-œsophagien de fin de grossesse, faites-vous un mémo avec les conseils suivants :

● Éviter les aliments gras, le chocolat, les aliments à base de menthe,

● Diminuer tous les mets épicés et acides (vinaigre, cornichons, citron),

● Éviter les eaux gazeuses,

● Ne pas se coucher directement après les repas et surélever la tête avec un oreiller,

● Manger lentement

● Boire entre les repas,

● Prendre un complément basique pendant les repas, ou du lithothamne.

Quand le terme approche

Deux à trois semaines avant le terme, conseillez un apport plus important en calcium, magnésium et B6, pour limiter le stress et détendre au maximum les muscles de l’utérus et du bas ventre. Vous pouvez recommander les élixirs  oraux sous forme de granules sans alcool en adaptant votre choix à la personnalité de votre cliente.

Les suppléments à préconiser sans risque
Il n’est pas toujours aisé de recommander des suppléments à une femme enceinte si ceux-ci ne sont pas prescrits par son thérapeute. Toutefois, certains compléments peuvent être recommandés sans risque, en particulier ceux prévus pour cette période. Ces complexes de vitamines, minéraux et oligo-éléments sont à prendre tous les jours, en complément de l’alimentation pour diminuer la fatigue et apporter à l’organisme l’ensemble des nutriments indispensables à la mère et aux fœtus.

 

Les suppléments à préconiser sans risque Il n’est pas toujours aisé de recommander des suppléments à une femme enceinte si ceux-ci ne sont pas prescrits par son thérapeute. Toutefois, certains compléments peuvent être recommandés sans risque, en particulier ceux prévus pour cette période. Ces complexes de vitamines, minéraux et oligo-éléments sont à prendre tous les jours, en complément de l’alimentation pour diminuer la fatigue et apporter à l’organisme l’ensemble des nutriments indispensables à la mère et aux fœtus.

Vos recommandations contre la listériose (due à une bactérie)
Vous devez axer vos recommandations sur l’éviction de :
● Produits de la mer crus : coquillages non cuits, poissons marinés ou fumés, surimi, tarama, sushis ;
● Viandes crues ou peu cuites ;
● Charcuteries : rillettes, pâtés, foie gras, produits en gelée (ne consommer que du jambon cuit préemballé) ;
● Produits laitiers au lait cru, notamment les fromages au lait cru (ne conseiller que les fromages à pâte cuite en prenant soin d’enlever la croûte).

 

La cliente n’est pas immunisée contre la toxoplasmose – Quels conseils ?
● Laver soigneusement les fruits et légumes pour enlever tout résidu de terre.
● Bien cuire la viande : pas de viande saignante, de steak tartare, de viande fumée ou de gibier mariné.
● Ne jardiner qu’avec des gants.
● Eviter le contact avec les chats et surtout leur litière

 

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