Après l’agriculture raisonnée, les nouveaux labels « développement durable »

Depuis peu apparaît une floraison de labels, certifications ou démarches issus du conventionnel (coopératives, organisations, marques, distribution) dont certains soutiennent faire mieux sur certains points que la bio. Citons : label HVE, démarche Bleu -Blanc-Cœur, charte Demain la Terre, appellation Le blé de nos campagnes, démarche Vignerons en développement durable, Étiquette bien-être animal de Casino, etc.

➜ Signal faible : le temps des super labels – Si pour l’instant la bio n’a pas trop à craindre de ces (trop) nombreux labels dont aucun ne s’interdit l’usage de pesticides, il faut rester vigilant car certains commencent à s’allier (Collectif de la Troisième Voie issu de quatre acteurs majeurs de l’agriculture conventionnelle française) et des initiatives intéressantes émergent, notamment sur le bien-être animal (traité moyennement par le label bio et très peu par le Label Rouge). Il est temps pour la bio historique aussi d’adopter les super labels (Bio Cohérence, Demeter, etc.) ; car le label UE, même dans sa future mouture 2021 est largement perfectible au vu des nouvelles attentes socio-environnementales.

Sauveur Fernandez

Extrait de “Signaux faibles de la bio et du monde – L’actualité décryptée…”, paru dans Bio Linéaires N° 82 – Mars / Avril 2019 (à lire en intégralité ici / et dans notre boutique pour les non-abonnés).