Bio Cohérence réaffirme ses mesures renforcées pour lutter contre les OGM

L’étude publiée par le professeur Séralini et son équipe remue le monde agricole et fait prendre conscience à la société de la sous-évaluation et de la désinformation sur les risques générés par les OGM sur la santé humaine.
Le principe de précaution fait partie intégrante de l’agriculture biologique et du règlement européen qui lui sert de socle. Les organismes génétiquement modifiés et les produits obtenus à partir d’OGM sont incompatibles avec le concept de production biologique. Il est donc interdit de les utiliser dans le mode de production bio et lors de la transformation des produits biologiques.
La marque Bio Cohérence a été lancée en 2010. Dans ses règles, Bio Cohérence va plus loin que le règlement européen et met en place avec ses producteurs et transformateurs adhérents des moyens renforcés pour éviter toute source de contamination. L’application de ces moyens est obligatoire pour recevoir l’attribution de la marque Bio Cohérence.
Quelques exemples : La prise en compte des antécédents OGM des parcelles ; La demande systématique de garanties de séparation physique et de traçabilité des
matières à risque OGM ;  La demande systématique d’analyses non OGM aux fournisseurs de semences et d’alimentation du bétail (même certifiés Bio) ; Interdiction d’utiliser des effluents issus d’animaux ayant consommés des OGM ; Nettoyage des machines utilisées en commun avec d’autres agriculteurs ; Un lien au sol pour les éleveurs permettant de limiter l’achat d’aliment à l’extérieur (comme le soja qui peut être une source de contamination importante) ; Obligation de résultat : les produits contaminés par des OGM1 sont systématiquement déclassés de la marque Bio Cohérence.
Pour en savoir plus, consulter notre cahier des charges : www.biocoherence.fr
1-Au taux de 0,01% pour les produits bruts et 0,1% pour les produits transformés