Depuis 1984, avec sa marque Bio Planète, l’huilerie Moog s’est construit une image, justifiée, de fabricant d’huiles 100 % bio hautement qualitatives. Si un simple coup d’œil à son catalogue suffit déjà à démontrer la capacité d’innovation de l’entreprise, la gamme de farines Protein introduite en 2017 vient le confirmer de plus belle manière encore.
Fabricants indépendants et fiers de l’être
Judith Moog, fondatrice de Bio Planète, dirige aujourd’hui la société conjointement avec Jérôme Stremler. D’emblée, elle souligne deux choses qui font la fierté de la société : « Nous sommes une société familiale, indépendante. Et nous sommes fabricants, c’est-à-dire que nous maîtrisons nos produits et les process du début à la fin : provenance des matières premières, développement, contrôle, commercialisation. Notre leitmotiv : innover pour répondre aux besoins exprimés par les consommateurs, avec la qualité comme fil rouge permanent, bien entendu en bio. Sans le bio, Bio Planète n’existerait pas. D’où d’ailleurs notre fidélité au réseau spécialisé ».
Une philosophie et une stratégie qui, associées à une spécialisation exclusive dans le travail des oléagineux, sont à l’origine du succès de la marque : aujourd’hui, Bio Planète a 45 collaborateurs sur son site de Bram, dans l’Aude, et 50 dans la filiale allemande, à l’origine bureau commercial et marketing, et qui s’est aujourd’hui développée avec un site de production et notamment d’embouteillage. Signe de ses qualités, la marque est d’ailleurs le leader de la catégorie Outre-Rhin, marché exigeant s’il en est.
Coproduits de l’extraction des huiles Bio Planète, les tourteaux sont eux aussi
des aliments de très haute qualité.
La valorisation de matières premières nobles
Mais une gamme de farines fabriquées par une huilerie ? Bio Planète serait-elle en manque d’inspiration au point de devoir se diversifier ? Bien au contraire, puisque ces nouveautés sont des farines de lin, de noix, d’arachide, de coco, de sésame et de pépins de courge. Matière première exclusive donc : des coproduits de la fabrication des huiles Bio Planète.
Judith Moog explique la naissance de cette nouvelle gamme : « Quand vous produisez vous-même vos huiles, comme nous, une fois les oléagineux passés dans la presse, vous obtenez certes de l’huile mais aussi un résidu solide, le tourteau. Or ces oléagineux que nous sélectionnons comme matières premières sont de tout premier choix : les graines de lin que nous employons pourraient par exemple être utilisées pour du pain et nos noix sont vraiment délicieuses à manger. Du coup, ces tourteaux sont également de très haute qualité, bien que déshuilés. Jusqu’à il y a peu, nous les commercialisions pour l’alimentation animale bio. Un aliment de très haut niveau aussi, mais à dire vrai cela m’a toujours attristée de devoir ‘‘donner aux chèvres’’ un produit finalement très noble, de par sa richesse en protéines et tout le soin que lui a apporté la filière en amont ».
Il y a quelque temps, Bio Planète a appris l’existence d’une nouvelle technologie permettant de broyer très finement ces tourteaux pour en faire des farines utilisables en alimentation humaine : « Broyer des tourteaux gras n’est pas aussi simple que de moudre des céréales. La mise au point a été difficile, chaque tourteau étant de surcroît différent. Mais nous y sommes finalement arrivés et cette innovation est une véritable satisfaction pour nous car permettant ainsi de valoriser les tourteaux en alimentation humaine. Seuls ceux de tournesol et de colza ne sont pas utilisés, car leur composition ne le permet pas ».
Des farines qui arrivent à un moment opportun
Produire des farines bio à partir de tourteaux d’oléagineux n’aurait cependant été, quelque part, qu’une pure satisfaction intellectuelle si cela ne venait pas répondre, au bon moment, à un besoin précis : « Cette nouvelle technologie arrive à une période charnière sur le plan de l’alimentation bio. Les consommateurs sont en effet en train de modifier leurs habitudes, se tournant vers des régimes alternatifs. Ceux-ci associent le souhait de consommer moins de protéines animales à la volonté de trouver des produits plus ‘‘sains’’. Nos farines ont des taux très importants de protéines végétales, très recherchés par les végétariens, vegan ou encore flexitariens. Il y a aussi une demande croissante pour des produits sans gluten. Il n’y a certes que 1 % de personnes réellement allergiques au gluten, mais quand on connaît les inconvénients dus à la présence excessive de gluten dans beaucoup d’aliments transformés, beaucoup de personnes cherchent à maitriser leur consommation. Et justement, outre leur richesse en protéines, nos farines sont sans gluten. Elles arrivent donc à un moment charnière, apportant une partie de la solution à tous ceux qui cherchent une alternative aux produits existants, en diversifiant leur alimentation en parallèle et en complément d’autres aliments d’origine végétale ».
Idéal pour toute la famille
L’ensemble de cette gamme de farines, baptisée Protein, est donc sans gluten, ainsi que vegan et bien entendu 100 % bio. Elles sont idéales pour l’alimentation de toute la famille. Chacune d’entre elles présente une composition nutritionnelle spécifique et un goût différent. A titre d’exemple, la farine de pépins de courge affiche une teneur en protéines végétales exceptionnelle de 59 % (une farine de blé T55 c’est seulement 9 % en moyenne et une farine de châtaignes 6 %). De plus, 100 g de cette farine apportent 75 % des apports quotidiens de référence (AQR) pour un adulte en vitamine B9, 175 % des AQR en magnésium et 121 % de ceux en fer.
« Son goût savoureux et légèrement salé est également un véritable ‘‘plus’’ produit, précise Judith Moog. Il permet de varier les recettes et d’apporter une touche gourmet, créative et originale à des préparations traditionnelles ».
Autre exemple, la farine de lin, qui – si elle ne contient ‘‘que’’ 33 % de protéines – offre 35 % de fibres et respectivement 79 % et 133 % des AQR en fer et magnésium : « Cette farine là parfume délicatement les pains et gâteaux et permet d’épaissir les sauces ».
Toutes ces farines s’utilisent comme une alternative aux farines normales, sachant qu’elles ne contiennent ni gluten ni amidon. Pour chacune d’entre elles, Bio Planète a développé toute une série de recettes – dont la liste s’allonge régulièrement – en se basant sur le savoir-faire de l’équipe de nutritionnistes de l’entreprise.
Judith Moog – qui est d’ailleurs elle-même nutritionniste – n’hésite pas à mettre la main à la pâte, au sens strict. Elle relève d’ailleurs à ce propos un autre avantage des ces nouvelles farines aux recettes et aux goûts originaux : « Il n’a échappé à personne que nous voyons se redévelopper l’envie de cuisiner, comme le montrent les parutions en librairies et l’explosion des émissions télévisées et des blogs culinaires. Les cuisines redeviennent des endroits où on se plait à vivre et à se mettre aux casseroles, aussi bien pour les adultes que les enfants d’ailleurs. C’est un argument de plus pour mettre en avant en magasin ces nouveautés ! ».
Et toujours des huiles innovantes
Si l’arrivée de ces farines s’inscrit donc bien, avec une logique parfaite, dans le métier originel de Bio Planète, les huiles proprement dites ne sont évidemment pas laissées de côté, avec également l’arrivée régulière d’innovations à la fois saines et gourmandes.
Parmi les dernières figure « Cuisson au ghee », un mélange idéalement proportionné d’huile de tournesol et de ghee, ce fameux beurre clarifié aux multiples vertus : « Nous avions déjà du ghee proprement dit dans notre assortiment mais nous avons constaté une demande de nos consommateurs à laquelle nous avons souhaité répondre. Cette composition, qui connaît un vrai succès de vente, associe les atouts de ses deux ingrédients, à savoir le chauffage de l’huile de tournesol oléique et les aspects bienfaisants du ghee ». Autre innovation marquante, l’huile Olive & Truffe, dont le goût ne provient pas d’arôme ou d’huile essentielle comme souvent, mais de vraie truffe blanche d’Alba italienne, marinée dans une huile d’olive, elle aussi italienne et de grande qualité.
Toutes ces farines s’utilisent comme une alternative aux farines normales.