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Cinq idées reçues sur la sécurité des compléments alimentaires

Suite à une récente publication de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) sur l’usage de compléments alimentaires destinés aux sportifs, certains s’interrogent sur leur sécurité d’emploi. Pourtant, la fabrication, la mise sur le marché et la consommation des compléments alimentaires n’ont jamais été aussi sûres et encadrées qu’aujourd’hui. Voici les réponses apportées par SYNADIET aux cinq principales idées reçues sur la sécurité des compléments alimentaires.

  • Les compléments alimentaires (CA) sont dangereux pour les sportifs –  FAUX

L’Anses a recueilli, entre 2009 et 2016, 49 signalements d’effets indésirables liés à la consommation de certains compléments alimentaires destinés aux sportifs et visant essentiellement le développement musculaire ou la diminution de la masse grasse. Parmi eux, seuls 8 cas ont été jugés d’imputabilité recevable.

L’Anses recommande d’être attentifs à l’adéquation de ces produits avec leur statut nutritionnel, leur état de santé et les objectifs visés. Elle rappelle qu’un conseil per- sonnalisé par un professionnel de santé, en lien avec l’entraineur, au regard des périodes et des charges d’entrainement, est indispensable.

Au demeurant, l’Agence déconseille fortement la consommation de compléments alimentaires visant le développement musculaire ou la diminution de la masse grasse aux personnes présentant des facteurs de risques cardiaques, hépatiques, aux enfants et adolescents, aux femmes enceintes ou allaitantes et rappelle leurs règles de bon usage, en particulier le respect des conseils d’utilisation.

La consommation de ce type de compléments alimentaires, vendus en France, par des sportifs adultes en bonne santé, qui respectent les conseils d’utilisation, est sans danger.

  • La prise de CA pour sportifs présente un risque vis-à-vis des contrôles antidopage. VRAI/FAUX

Le développement d’Internet accroît la possibilité d’importer des produits frauduleux non conformes à la réglementation française, susceptibles d’exposer un athlète à un contrôle antidopage positif. La norme française NF V 94-001 (AFNOR 2012) guide les fabricants quant au développement et à la fabrication des compléments alimentaires et autres denrées alimentaires destinés aux sportifs exempts de substances interdites par la Convention Internationale de l’UNESCO contre le dopage dans le sport.

Les sportifs doivent être attentifs à la composition des produits consommés et peuvent privilégier les produits conformes à la norme AFNOR NF V 94-001. Les fabricants qui se conforment à cette norme, non obligatoire, garantissent ainsi la composition de leurs compléments alimentaires et l’absence de substances interdites pouvant conduire à un contrôle antidopage positif.

  • Les CA sont la cause de nombreux effets indésirables. FAUX

Comme tout produit de consommation, le complément alimentaire est composé d’actifs qui peuvent, chez certaines personnes, générer des effets indésirables. Dans son rapport portant sur les années 2010 à 2014, l’Anses a répertorié 133 cas de nutrivigilance* jugés « vraisemblablement ou très vraisemblablement » liés à la consommation de compléments alimentaires. Cela équivaut à moins de 4 cas d’effets indésirables pour 1million de compléments alimentaires achetés.

*la nutrivigilance est un système de veille sanitaire instauré en 2010 par le Décret n°2010-688 relatif à la vigilance sur certaines denrées alimentaires

Grâce à un cadre réglementaire strict, une diminution de la sévérité des cas d’effets indésirables a été relevée en 2013 par rapport aux années précédentes. Ce bilan confirme que les compléments alimentaires sont des produits sûrs pour la santé du consommateur.

4- Le circuit de fabrication des CA n’est pas sécurisé. FAUX

La fabrication des compléments alimentaires est strictement encadrée afin d’assurer la traçabilité et de garantir l’hygiène et la sécurité alimentaire. Leur circuit de fabrication répond à de nombreuses normes et réglementations. Il est particulièrement encadré en France et en Europe. Dès sa conception, le développement d’un complément alimentaire intègre les exigences de qualité et de sécurité qui conditionnent la pérennité du produit. La « Qualité » comprend la définition d’une politique de qualité et de sécurité reposant sur :

  • Les bonnes pratiques de fabrication.
  • La méthode HACCP qui consiste en une analyse exhaustive des dangers, de leur gravité et de leur fréquence d’apparition associés à chaque étape de la conception des produits jusqu’à leur livraison.
  • Le Contrôle Qualité appliqué à la fois aux articles de conditionne- ment aux ingrédients et aux produits finis.
  • L’Assurance Qualité : audits, gestion des produits non conformes, traçabilité amont et aval, formation et qualification du personnel, etc. Leur commercialisation n’est par ailleurs possible qu’après la décla- ration aux autorités compétentes de 1ère mise sur le marché rendue obligatoire depuis le 25/03/2006. La traçabilité est garantie jusqu’aux points de vente grâce à des procédures ad hoc mises en place conjoin- tement par les responsables de la mise sur le marché et les acteurs du circuit de distribution. L’article 18 du règlement CE n°178/2002 impose aux exploitants du secteur alimentaire d’identifier, d’une part, leurs fournisseurs d’ingrédients, d’articles de conditionnement et, de manière générale, de toute substance destinée à être incorporée ou susceptible d’être incorporée dans une denrée alimentaire et, d’autre part, leurs clients, entreprises auxquelles ils fournissent leurs produits finis. Une telle exigence de traçabilité permet d’identifier l’ensemble des acteurs intervenant dans la chaîne de mise sur le marché d’une denrée alimentaire.

5-N’importe qui peut commercialiser un CA en France sans aucune formalité. FAUX

Quel que soit le mode de distribution final, la commercialisation de compléments alimentaires en France implique l’obligation de noti- fier leurs mises sur le marché. Chaque notification est examinée par la DGCCRF qui se réserve le droit de refuser un produit jugé non conforme à la réglementation en vigueur.

 

Pour en savoir plus : www.synadiet.org

 

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