Cosmétiques et compléments alimentaires : 64% des Français prêts à changer de marque en fonction de leur impact socio-environnemental

Présentée le 7 octobre par le Consortium Green Impact, la première enquête française sur les scores socio-environnementaux* dans les cosmétiques, produits de soin et compléments alimentaires révèle une attente forte de transparence : 64 % des consommateurs se disent prêts à modifier leurs choix de marque selon le score affiché. Biodiversité, impact climatique et fiabilité de la méthode figurent parmi les critères jugés essentiels.

Les principaux enseignements de cette étude 

-78 % des Français jugent utile un outil d’évaluation de l’impact des produits ;

-71 % estiment important d’avoir davantage d’informations sur les impacts environnementaux et sociétaux des produits cosmétiques, d’hygiène ou des compléments alimentaires, informations qu’ils ne trouvent pas aujourd’hui ;

-42 % des sondés considèrent la solidité de la méthode comme prioritaire pour emporter leur adhésion ;

-Les critères jugés les plus importants par les personnes interrogées sont (approche multi-critères) :

• La biodiversité à 51 % ;

• Le climat à 43 % (51 % pour les 18-24 ans) ;
• Le mode de fabrication (37 %) et l’emballage/recyclabilité (35 %).

-64 % se déclarent prêts à changer de marque en fonction du score d’impact affilié (72 % pour les consommateurs qui utilisent ces produits quotidiennement) ;

-78 % estiment qu’un tel affichage devrait être obligatoire et affiché directement sur le produit, ou, à défaut, disponible en ligne ;

-Si l’aspiration à une consommation responsable est forte, les décisions d’achat restent en partie guidées par des critères traditionnels tels que le prix, la composition et la qualité (tableau ci-dessous) ;

-La confiance envers les marques reste toutefois limitée :

• 45 % des sondés estiment que les entreprises cosmétiques et d’hygiène sont réellement engagées,
• 36 % pour celles du secteur des compléments alimentaires
• 34 % pour celles des produits d’entretien ménager.

-Les Français préfèrent se tourner vers des tiers tels que les scientifiques (57 %) ou des associations de consommateurs (55 %) pour obtenir une information fiable.

*Enquête réalisée par le cabinet Verian sur un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, du 3 au 8 septembre 2025.