« La tendance est à la hausse mais le panier moyen demande encore du travail » (La Coop Bio)

Nathalie Ameline, directrice générale de La Coop Bio. Photo : Antoine Lemaire.

Après une année 2024 en croissance, La Coop Bio démarre 2025 sur une dynamique positive, marqué par un retour des clients en magasin. L’enseigne, adhérente au groupement Accord Bio, regroupe cinq magasins bio en Bretagne, avec un engagement de plus de 30 ans sur la côte d’Émeraude. Nathalie Ameline, directrice générale, revient sur la reprise de la fréquentation, les efforts pour fidéliser les clients et l’importance de la pédagogie autour du prix du bio. Un défi qui passe par la formation des équipes et une proximité renforcée avec les producteurs.

 

Bio Linéaires : Après une année 2024 en croissance chez La Coop Bio, avez-vous déjà une estimation sur le premier trimestre 2025 ?

Nathalie Ameline : On a aussi démarré l’année 2025 avec du positif sur l’ensemble de nos magasins. Nous sommes dans la tendance nationale au regard du réseau Accord Bio auquel nous appartenons.

On constate effectivement que le marché du bio reprend de la couleur. On essaie en tout cas de faire le nécessaire pour faire revenir le client et le fidéliser avec toujours plus d’expertise et de conseils. On met des gens en face de nos clients !

Nos équipes sont en train de se former et on va même jusqu’à aller chez nos producteurs et nos fournisseurs pour voir ce que l’on vend, comment les produits sont fabriqués, etc.

« La tendance est à la hausse mais le panier moyen demande encore du travail » 

BL : En 2024, la grande majorité des magasins bio a augmenté sa fréquentation. Est-ce qu’il en est de même chez La Coop Bio depuis le début 2025 ?

N. A. : On sent effectivement une reprise. Les clients reviennent. Toutefois, au début, ils ne vont pas toujours faire un caddie complet de courses. Donc, le panier moyen reste assez faible ! Charge à nous de les convaincre de rester et surtout qu’ils continuent à consommer bio et local. La tendance est donc plutôt à la hausse, mais le panier moyen va encore demander du travail.

 

BL : Vous avez participé, lors du salon ProBio Ouest 2025, à la table ronde intitulée « Le Marché bio : vers un nouveau souffle ? »  où vous avez évoqué l’importance du rôle du prix. Quel est votre sentiment à ce sujet ?

N. A. : On peut dire que le bio est plus « cher » à partir du moment où on le compare directement avec le conventionnel ! Par contre, si on s’intéresse au mode de culture, qu’on regarde les ingrédients utilisés, les aides accordées au conventionnel, là, le bio n’est finalement pas si cher.  Il est donc important de partir de l’amont.

Propos recueillis par Antoine Lemaire

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