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La filière vrac bio en Hauts-de-France passée au microscope

Après plus de 6 mois de recherche sur le vrac en région Hauts-de-France, A PRO BIO publie son état des lieux de la filière vrac bio régionale*. Ce document de près de 50 pages est l’un des premiers à analyser les enjeux de la filière vrac à l’échelle territoriale régionale. Il prend le parti de se focaliser uniquement sur le vrac bio sec (céréales, légumineuses, produits d’épicerie secs).

Cet état des lieux est basé sur des données récoltées entre mars et juin 2021 auprès de tous les acteurs de la filière vrac bio régionale (producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs). Ce document a permis de dresser un état des lieux le plus exhaustif possible des ressources disponibles en vrac bio sur le territoire des Hauts-de-France. Il permet également de connaître les éléments structurants de la chaîne de valeur de la filière régionale et des potentiels freins à son essor.

61 % des producteurs ne proposent pas de vrac

Le vrac n’est pas encore identifié comme un débouché pour les producteurs de la région. Sur l’ensemble des répondants producteurs, 61 % ne faisaient pas de vrac mais aimeraient s’y mettre. Parmi les producteurs faisant déjà du vrac, 90 % souhaiteraient vendre une part plus importante de leur production en vrac bio.

Vrac : moins de 10 % de l’approvisionnement local

Un des enjeux principaux de cette étude a permis de souligner la faiblesse des approvisionnements régionaux parmi les acteurs des filières vrac : la part de produits régionaux dans l’offre globale des distributeurs est encore faible : pour 69 % des répondants, l’approvisionnement régional représente moins de 10 % des volumes d’achat annuels. On trouve la même tendance chez les transformateurs. Ainsi, le manque de sourcing local reste un point clé dans la compréhension de la filière et une des priorités identifiées pour le développement de la filière régionale.

Une part d’achats faible mais plus économique

Côté consommateurs, le manque d’information sur l’origine des produits et le prix sont les deux premiers freins exprimés. Malgré une prise de conscience des avantages du vrac sur le plan environnemental, le vrac représente encore une minorité des achats pour 72 % des consommateurs ayant répondu au questionnaire. Un comparatif des prix de produits vrac bio et produits emballés bio permet de mettre en évidence que le vrac est significativement moins cher que son équivalent emballé (entre -9,5 % et -49,4 % selon les produits).

Des leçons à tirer

Cet état des lieux permet de comprendre les attentes des différents maillons de la filière sur le développement du vrac bio et offre des pistes stratégiques pour mieux structurer les filières vrac bio régionales dans les années à venir (accompagnement juridique de l’amont de la filière, visibilité de l’offre bio régionale en vrac, optimisation de la logistique entre les différents acteurs…). Enfin, pour aller plus loin dans son accompagnement A PRO BIO proposera prochainement des formations sur le sujet.

Pour en savoir plus : contact@aprobio.fr

Sources : communiqué A Pro Bio

*Etat des lieux de la filière vrac bio régionale disponible au prix de 50 euros TTC

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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