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La « crise structurelle » se confirme le secteur hésite à agir

Notre enquête intervient à un moment où la croissance du marché bio en France connait un fléchissement relatif : après une période de croissance autour de 20 % par an, la croissance n’était que de 10 % en 2010. En même temps, la Grande Distribution a réalisé un développement plus rapide que les magasins spécialisés en bio. Depuis 2008/2009 un changement structurel s’annonce dans le secteur : ce sont surtout les magasins de grande taille qui profitent du développement du marché. Les petits magasins se retrouvent en décalage avec le développement général. Ce constat, fait une première fois en 2009, est confirmé par notre enquête en 2011. L’année 2010, généralement difficile pour la distribution spécialisée bio, s’est soldée, pour la moyenne des petits magasins, avec un recul de leur activité.

Croissance moyenne rapportée à la taille des points de vente

Dans nos interviews, les gérants des magasins expliquent le développement souvent par la concurrence avec des formats de vente plus grands, voire avec la grande distribution. Mais il faut souligner que la taille n’est pas le seul facteur pour expliquer le développement d’un magasin bio. Le professionnalisme dans la gestion, la formation du personnel, la capacité de fidéliser les clients rentrent aussi en ligne de compte. On a aussi constaté que les magasins bio organisés en réseau affichent un meilleur développement que les magasins gérés en indépendant. Nous avons interrogé les gérants des magasins bio sur leurs perceptions du futur et sur les actions qu’ils comptent mener pour s’adapter au développement du marché.

Comment les magasins bio voient-ils le futur ? (N=137)

Pendant que la majorité des magasins bio rejette l’affirmation que le bio ne leur proposerait plus de perspectives, plus de 60% des gérants pensent aussi que « beaucoup de magasins fermeront » et confirment donc une vision de restructuration du marché. La vision du bio reste généralement positive. Quant aux actions qu’ils comptent mener, seulement peu des magasins envisagent des changements de structure, comme un agrandissement ou un réagencement de leur point de vente. Un tiers se dit prêt à investir dans la formation. Ici, aucune différence ne peut être décelée entre petits ou grands magasins. En ce qui concerne la communication vers les consommateurs, trois quarts des magasins nous disent de ne pas vouloir intensifier ce travail. Cela peut interpeller dans un contexte, où la fidélisation des clients devient l’enjeu principal pour consolider la position des magasins bio dans le marché.

Comment les magasins bio préparent-ils le futur ? (N=137)

Dans une période de restructuration du marché, environ un quart de magasins bio en France est menacé par une perte de compétitivité. Souvent, ces difficultés sont attribuées à la concurrence croissant de la Grande Distribution. Mais les magasins bio, petits ou grands, anciens ou nouveaux, ont tous des atouts importants : les consommateurs leur font confiance, ils y cherchent des produits de qualité et un conseil compétent et ils y trouvent une offre en produits bio authentique et engagée (cf. notre enquête Ecozept sur les consommateurs bio réalisée en 2010). C’est sur ces atouts qu’il faut se baser pour redonner un élan à la distribution spécialisée. Dans son enquête, Ecozept se penche aussi sur les questions de l’approvisionnement, sur les relations avec les fournisseurs et sur la formation. L’étude sera disponible en mois de juin.

Pour toutes commandes ou informations supplémentaires: info@ecozept.com
Ecozept – 1 rue Saint Barthélémy, 34000 Montpellier,
Tél. : 04 67 34 05 96

Autres informations

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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