La bio-électronique

Historique

En 1948, Louis-Claude Vincent (1906-1988), ingénieur hydrologue de génie crée la méthode bioélectronique Vincent (BEV) basée sur les mesures électroniques instantanées de 3 facteurs électromagnétiques (le pH, le rH2, le rô), effectuées sur divers tissus dissous dans une solution liquide aqueuse et l’interprétation de ses mesures. Le principe est que «l’eau est le réceptacle de tous les signaux qui accompagnent les phénomènes vitaux par l’intermédiaire des réactions de transfert de charges (oxydo-réduction et acide-base) et des phénomènes de transport (conduction électrique, migration des ions, viscosité, osmose, diffusion…). Toute modification, portée à l’échelle moléculaire à un milieu aqueux, se répercute sur toute la masse du liquide et peut être décelée par l’intermédiaire de nos instruments de mesure électrochimiques.» (J. Orszagh, 1994).

Définition

Les 3 notions physiques constituant la bio-électronique sont :
● le pH, facteur d’ionisation (ou magnétique)
● le rH2, facteur d’électronisation (ou électrique)
● le rô ou R, facteur de résistivité (ou diélectrique).
Le pH (potention hydrogène)
Représente la teneur en (H+) de la solution. Un pH 7 est dit neutre. Il correspond à une concentration de 10-7 d’(H+) par litre. En-dessous de pH = 7, les solutions sont acides parce que contenant davantage d’ions (H+). Au-dessus de pH = 7, les solutions sont alcalines parce que contenant davantage d’ions (H-).
Le rH2 (coefficient d’oxydoréduction / coefficient redox)
Représente la pression de H2 (ou d’O2) manifesté par la solution sur une cathode inattaquable (platine) dans un circuit d’électrolyse plongé dans la dite-solution. Un rH2 faible correspond à une solution réductrice et négative. Un rH2 élevé correspond à une solution oxydante et positive. L’équilibre entre oxydation et réduction se situe à rH2 = 28, valeur de neutralité.
Le rô (résistivité électrique)
Indique la concentration en électrolytes de la solution et représente directement le pouvoir diélectrique. Il se mesure en ohms/ cm/cm2 et indique la difficulté de passage d’un courant électrique. La résistivité (appelée rô) est proportionnelle à la concentration en électrolytes du milieu. Une résistivité élevée est un facteur d’équilibre et de santé. Ces 3 mesures obtenues à l’aide d’un appareil appelé «Bioélectronimètre » définissent donc d’une manière précise le terrain biologique d’un milieu vivant et permettent de reconnaître instantanément un état pathologique

Dans ses diverses applications, la bioélectronique Vincent a 2 terrains privilégiés :

La Médecine / Diététique
● Établir un bilan de santé permettant de connaître, à partir des paramètres obtenus par l’analyse du sang, de la salive, de l’urine, le terrain biologique d’un individu. Soit, en quelque sorte, permettre d’évaluer l’âge biologique d’une personne (médecine préventive).
● Choisir une médication permettant de corriger une défaillance de l’état de santé en tenant compte des 3 facteurs énoncés précédemment (médecine curative).
● Suivre l’évolution d’une thérapie et corriger le choix rationnel d’une médication (bilan thérapeutique).
● Orienter vers le choix des aliments, des suppléments, des vitamines, adaptés à chaque état de santé (nutrithérapie). Le Dr Louis Sévelinge, pharmacien, fondateur du laboratoire Phytaroma, a réalisé de nombreuses expériences pour déterminer les effets des pesticides, à la lumière de la bioélectronique. Pour imager les résultats de ses recherches, il a proposé des triangles comparatifs :

 
L’Agronomie / Agroalimentaire
● Évaluer la qualité des aliments en fonction de la méthode de culture utilisée, du procédé de conservation employé, du type de préparation culinaire mis en oeuvre (vitalité nutritionnelle). Dans les années 70, j’ai eu le privilège de réaliser en collaboration avec le Dr Louis Sévelinges, diverses analyses comparatives d’aliments provenant de cultures bio et conventionnelles.
● Exemples : ainsi la B.E.V. permet d’évaluer l’effet d’un traitement de pesticide sur une culture comme l’indiquent les schémas cidessous (qualité bioénergétique) :
 

 
● Évaluer le potentiel thérapeutique de produits de phytoprotection des cultures ou de produits de santé animale vétérinaire (choix thérapeutique). Véritablement science au service de la médecine de terrain et de la qualité de vie, la BEV est une technique remarquable pour développer nos connaissances sur l’être humain et sur la vie.
Dr Jean-Claude Rodet, Ph.D.,
consultant international, spécialiste en nutrithérapie
jcrodet@yahoo.ca