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La châtaigne bio : la qualité dans la diversité… (suite 1)

Le + BIO à la production
Même si le châtaignier pousse à l’état sauvage dans les forêts, les châtaignes peuvent être bio. Plusieurs opérations, pendant le suivi cultural et après la cueillette, marquent la différence entre le mode de culture conventionnel et biologique. En Ardèche, on estime qu’environ 10% des châtaignes seraient issues de l’AB. Les principales caractéristiques d’une châtaigneraie conduite en bio sont :
● pas d’engrais chimiques (uniquement des engrais organiques, comme le fumier de moutons). Généralement le châtaignier est une espèce peu exigeante
● pas de désherbant. Les troupeaux de moutons nettoient sous les arbres.
● pas de phytosanitaire chimique. La protection phytosanitaire est effectuée au moyen de la lutte biologique comme les pièges à insectes. Elle consiste aussi à l’élagage (même si cette opération est dangereuse) pour éliminer systématiquement les parties infectées de l’arbre. La récolte (octobre et novembre) totale et rapide de tous les fruits après leur chute (grâce aux filets) permet d’optimiser l’état sanitaire des fruits récoltés, sans traitement insecticide.

Origine – Variétés
Originaire d’Asie mineure, les châtaignes sont cultivées essentiellement dans les régions Rhône-Alpes, Aquitaine et Languedoc-Roussillon. Le monopole de la Castanéïculture est détenu par l’Ardèche, reconnue en juin 2006 comme AOC avec environ 50% de la production française. La Corse est aussi une grande région productrice. En bio, un vaste programme de réhabilitation a été lancé en 2011 en Dordogne avec le soutien de l’Agence bio. L’objectif sur 5 ans est :
● 20 000 arbres périgourdins à géo référencer, à réhabiliter et à certifier en production biologique.
●1 000 T par an de châtaignes fraîches de qualité à transformer et à commercialiser par un opérateur de la région. Sur les 700 variétés recensées certaines sont majoritaires : la Bouche Rouge, la Sardonne, la Bouche du clos, la Comballe, l’Aguyane, la Merle, la Pourette et la Précoce des vans. Attention aux marrons d’Inde de vos jardins, ils ne sont pas comestibles.

Marronier

Qualités nutritionnelles
Sa valeur nutritionnelle est comparable aux céréales. (180Kcal)
● exceptionnellement riche en sucres lents (intérêt pour les sportifs et la résistance à l’effort). ● lipides constitués pour les 2/3 d’acides gras insaturés (prévention des maladies cardio-vasculaires).
● ses protéines, accompagnées par un laitage, donnent un équilibre parfait. ● grande richesse minérale : la châtaigne est très généreuse en potassium et magnésium (aide à lutter contre le stress et la fatigue). Elle apporte également des quantités appréciables de calcium et de fer ainsi que de nombreux oligo-éléments, comme le manganèse, le cuivre, le zinc, le sélénium, l’iode.
● bon apport en vitamines E, B, et C elle représente au moins 10 % des apports recommandés quotidiennement à un adulte (pour 100 g de châtaigne fraîche). 100 g de châtaignes contiennent autant de vitamines C que 100 g de citron. La châtaigne fait partie des fruits les plus riches en vitamines E et également très riche en folates (vitamines B9). Enfin, la châtaigne est totalement dénuée de gluten et peut être consommée (selon certaines précautions, traçabilité) ainsi par les personnes atteintes de la maladie coeliaque.

Chataigne

Châtaignes fraîches
Plusieurs conditionnement sont autorisés : caisses bois ou carton de 5 kg, filets ou sacs de jute de 1 à 5 kg.
Bien les choisir : elles doivent être bien pleines (lourdes au toucher), brillantes et ne doivent pas donner l’impression d’être desséchées (la coque ne doit pas être décollée du fruit). La coque doit être exempt de trous garantissant l’absence de vers. Pour détecter celles qui sont creuses, trempez vos châtaignes dans l’eau : celles qui remontent à la surfaces sont creuses !
Bien les conserver : c’est un fruit frais, donc fragile. Les conserver à l’abri de la lumière, en chambre froide entre 0 et 2° pour éviter qu’elles se dessèchent. Evitez de les laisser à la chaleur ou à l’humidité. Recommander à vos clients le bac à légumes pendant 7 à 8 jours maximum.

 

 

Autres informations

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