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Le coronavirus favorise le commerce de proximité (source : www.lecho.be)

La Ruche qui dit Oui a mis en place un dispositif assurant au maximum la distanciation entre clients et vendeurs. ©Kristof Vadino

Le confinement a dopé l’engouement pour les produits locaux et frais. Les enseignes bio vendent jusqu’à 50% de plus. La plateforme La Ruche qui dit Oui a même vu ses ventes tripler.

Avec le confinement, le Belge redécouvre les produits frais et privilégie le commerce de proximité. Les petits magasins et supermarchés bio, notamment, attirent de plus en plus le chaland.
“Notre chiffre d’affaires a augmenté, selon les magasins, de 20 à 50% depuis le début de la crise du coronavirus.”GÉRAUD STRENS FONDATEUR ET DIRECTEUR GÉNÉRAL D’EKIVRAC
Les maraîchers bio locaux étaient déjà tendance. Ils sont devenus presque vitaux et sont submergés de commandes depuis le début du confinement. À Redu par exemple, l’épicier bio “À la source” a dû instaurer une liste d’attente pour devenir client, alors qu’il était tout juste viable auparavant.

Cette tendance, d’intensité variable, est néanmoins générale. “Notre chiffre d’affaires a augmenté, selon les magasins, de 20 à 50% depuis le début de la crise du coronavirus. Notre clientèle est de plus en plus fidèle, achète de plus en plus, et nous commençons à attirer des clients qui se détournent de la grande distribution”, explique Géraud Strens, fondateur et directeur général d’Ekivrac. Cette chaîne d’épiceries bio privilégiant le vrac peut s’appuyer sur un réseau de 7 magasins (dont 2 franchisés) en Brabant wallon et en Hainaut.

3 fois plus de ventes

Selon Géraud Strens, le chaland est clairement attiré par le critère de proximité inscrit dans la charte d’Ekivrac. Elle fixe à 25 km la distance maximale du point de vente pour répondre au critère “ultra-local”. Le stade suivant concerne les produits wallons et belges, puis l’Union européenne, en commençant par les pays limitrophes. “Nous constatons aussi, actuellement, une nette progression des ventes de produits frais, en ce compris les œufs”, dit-il.

2.000 CLIENTS
À La Ruche qui dit Oui, près de 2.000 clients ont passé commande pour la première fois en une semaine.
La progression est encore plus spectaculaire à La Ruche qui dit Oui. Cette plateforme web, qui assure une relation directe entre consommateurs et producteurs d’une même région, vend, pour la troisième semaine consécutive, plus de trois fois ce qu’elle vendait début mars. Elle compte aussi 10 fois plus de nouveaux membres. Autrement dit, près de 2.000 clients ont passé commande pour la première fois en une semaine.
Ce n’est pas que l’attrait pour les circuits courts qui joue en faveur de la plateforme. Celle-ci veille à la stricte application des mesures d’hygiène et de sécurité alimentaire au moment de la distribution des commandes.
“Nous veillons à respecter au mieux les mesures de distanciation en proposant des créneaux horaires précis pour le retrait des commandes, ce qui permet de limiter l’affluence. Nous avons aussi mis en place un service drive in et proposons la livraison à domicile”, précise Céline Ménétrier, porte-parole de La Ruche qui dit Oui. À Tubize, seule la livraison à domicile est d’ailleurs autorisée actuellement.

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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