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Le chardon marie, le protecteur hépatique

 

L’extrait de chardon-marie est utilisé depuis plus de 2000 ans en médecine traditionnelle pour traiter la jaunisse. De nos jours, il est conseillé en complément de certains traitements médicamenteux pour ses propriétés hépatoprotectrices.

Quelle est sa substance active ?

On parle souvent de silymarine pour désigner la substance active de la plante. Toutefois, il ne s’agit pas d’une seule molécule mais d’un complexe de trois flavonoïdes : la silybine (ou silibinine) qui est le composant le plus puissant, la silydianine et la silychristine. Ces trois composés sont présents dans la plante entière mais c’est dans les graines mûres qu’on les retrouve en abondance.

Quelles sont ses actions ?

La consommation de cette plante va agir au niveau hépato-biliaire à de multiples niveaux.● Elle stimule l’élimination des toxines et toxiques.
● Elle favorise la régénération des cellules hépatiques endommagées en stimulant la synthèse de l’ADN et des protéines.
● Elle possède de puissantes propriétés antioxydantes : elle neutralise les radicaux libres, augmente l’activité des enzymes superoxyde dismutase (SOD) et glutathion peroxydase, et enfin permet une élévation des niveaux de glutathion (35% environ après un mois d’utilisation) permettant d’augmenter la capacité de détoxification de l’alcool ou encore du paracétamol.
● Elle protège la structure des membranes des cellules hépatiques en cas de consommation chronique d’alcool ou de médicaments, en évitant l’oxydation des acides gras polyinsaturés présents sur ces membranes et en inhibant la formation de prostaglandines et de leucotriènes.
Elle stimule le flux biliaire.
● Elle réduit la mortalité des patients cirrhotiques.
● Elle diminue les transaminases (ASAT et ALAT) et les gamma-GT après six mois de traitement.
● Et enfin elle diminue l’insulino-résistance des diabétiques ayant une cirrhose.

Dans quels cas la conseiller ?

De multiples études ont été effectuées sur cette plante, en particulier dans la prévention et le traitement de diverses pathologies lourdes comme :
La cirrhose (alcoolique ou non)
La stéatose alcoolique (c’est-à-dire l’engraissement du foie dû à l’ingestion chronique d’alcool)
● Les empoisonnements par des substances naturelles (champignons vénéneux) ou par des composés synthétiques (médicaments, solvants)
● Les hépatites virales (surtout B et C) ou toxiques.

Pour vos clients dépendants à l’alcool

Vous devez songer à cette plante quand vos clients disent avoir une dépendance à l’alcool. Sans traiter cette accoutumance, elle va plutôt agir en diminuant les lésions engendrées par la consommation chronique de ce toxique. En effet, la silymarine possède la capacité de bloquer le phénomène de fibrose, qui survient suite à la destruction des tissus. Ainsi, après environ six mois de traitement, selon certaines études, sa prise quotidienne permet de diminuer les taux de gamma-GT, de transaminases et de bilirubine.

Pour vos clients prenant des médicaments allopathiques au long cours

Le foie est l’usine de retraitement des déchets et de la plupart des substances médicamenteuses. Quand vos clients doivent prendre du paracétamol à l’année en raison de douleurs chroniques, n’hésitez pas à leur faire faire régulièrement des cures de chardon marie afin d’augmenter leurs niveaux de glutathion, et ainsi réduire la toxicité du paracétamol.

Pour soutenir le foie en pleine chimiothérapie

Les médicaments de chimiothérapie anticancéreuse induisent souvent une inflammation au niveau du foie, avec comme marqueur spécifique, une augmentation des taux de transaminases. Selon une étude effectuée sur des enfants atteints de leucémie, la prise de chardon marie a permis de diminuer l’inflammation inhérente à la chimiothérapie. Dans ce cas, vous pouvez coupler la prise de Chardon marie à celle de Desmodium.

Pour vos clients atteints d’hémochromatose

Le fer, quand il se trouve en excès dans l’organisme, favorise l’oxydation. On dit alors que c’est une substance « pro-oxydante ». La silybine, aide à protéger le foie des lésions induites par le fer et serait également un excellent chélateur du fer libre, facilitant ainsi son évacuation par la bile.

Pour vos clients diabétiques de type 2

Vous pouvez conseiller cette plante en plus de leur traitement habituel, puisque selon certaines études, une telle supplémentation pendant quatre mois, à raison de 200 mg par jour de silymarine, a diminué la glycémie à jeun et surtout l’hémoglobine glyquée (HbA1c), un marqueur de la glycémie des trois derniers mois. La prise de cette plante pourrait également réduire la résistance à l’insuline.

Comment la conseiller ?

Selon le dosage, une à deux prises par jour en dehors des repas suffiront à épurer un foie « chargé ». Pour tirer partie du meilleur de cette plante, conseillez des extraits, standardisés à 70-80% de silymarine, à raison de 400 à 600 mg par jour répartis en deux ou trois prises, une demi-heure avant les repas.

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