Situé au cœur du Lot-et-Garonne, Bioviver est la première conserverie biologique de France, c’est aussi la conserverie historique de Compagnie Léa Nature, qu’elle a rejoint en 2000.
Spécialisée dans la transformation de fruits et légumes biologiques, Bioviver compte deux sites de production, à Bazens et à Damazan.
Bioviver bénéficiera d’une extension de 3 000 m² à Damazan, incluant une nouvelle ligne de production équipée d’un traitement thermique en continu et produisant des desserts de pomme, des confitures et des légumes cuisinés.
Cette modernisation, chiffrée à 10 millions d’euros, dont 1,9 millions d’aides publiques, permettra à Bioviver d’augmenter ses capacités de production de 20 millions de bocaux par an, soit une augmentation de 70 %.
En plus de répondre à une demande croissante, ce projet vise à améliorer les conditions de travail des 62 employés actuels et devrait générer cinq à 10 emplois supplémentaires d’ici trois ans.
« Ce projet souligne notre volonté de moderniser nos outils tout en préservant un fort ancrage territorial. Il reflète également notre engagement à soutenir les filières locales et à dynamiser l’économie régionale », Nicolas Le Foll, directeur des sites Bioviver
L’objectif, indique Compagnie Léa Nature dans un communiqué, est de « sécuriser l’approvisionnement en matières premières bio issus de nos terroirs et de contribuer au dynamisme des territoires ». Bioviver noue des liens de partenariat avec des producteurs bio de proximité, comme le groupement des fruiticulteurs du Bassin de la Garonne, Blue Whale, des producteurs de courgettes du Lot-et-Garonne ou la coopérative vendéenne Cavac pour les légumineuses.
Créée en 1969, la conserverie Bioviver transforme des fruits et des légumes 100 % issus de l’agriculture biologique et produit plus de 270 références bio d’épicerie salée et sucrée sur ses deux sites : légumes cuisinés, sauces, purées de fruits, confitures, en bocaux et en sachets repas.
Selon les chiffres publiés en octobre 2024, Compagnie Léa Nature estimait son chiffre d’affaires 2024 à 502 millions d’euros, contre 488M€ en 2023.
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