Depuis le début de l’année 2024, MyBioShop a connu une croissance notable de son chiffre d’affaires de plus de 20 % au global. Cette croissance a été tirée principalement par trois rayons : le service arrière, les compléments alimentaires, et plus particulièrement les fruits et légumes. En parallèle, Simon Cauchi, le fondateur de l’enseigne, nous présente ses projets d’affiliation et de rénovation de magasins qui sont en cours pour poursuivre cette évolution positive.
Bio Linéaires : Quelles évolutions constatez-vous depuis le début de l’année 2024 ?
Simon Cauchi : Depuis le début de l’année 2024, nous observons une évolution positive avec une croissance de plus de 20 % au global. Cette progression est d’environ 8 % à iso-périmètre.
« Les fruits et légumes surperforment grâce à notre politique constante de placement de ce rayon au cœur de l’offre »
BL : Quels sont les rayons les plus dynamiques ? Comment l’expliquez-vous ?
S. C. : Le service arrière, les compléments alimentaires et les fruits et légumes. C’est l’évolution de notre parc de magasins qui explique le développement du service arrière et des compléments alimentaires. Les fruits et légumes surperforment grâce à notre politique constante de placement de ce rayon au cœur de l’offre.
BL : Quels sont les rayons les moins dynamiques ? Comment l’expliquez-vous ?
S. C. : Le Bébé, le Vrac entretien et le petfood. Ce sont des rayons qui sont secondaires. Ils ne sont probablement pas assez bien traités de notre part.
Le nombre de fournisseurs y est limité ce qui empêche aussi l’émulation de la concurrence. Et on a aussi des marques présentes en GMS qui plombent le rayon en magasin bio, notamment sur le rayon bébé que ce soit en alimentaire ou en soin.
« L’affiliation nous ouvre la possibilité d’accompagner des entrepreneurs qui sont à la recherche d’un modèle hybride entre les groupements d’indépendants et les magasins intégrés »
BL : Vous avez racheté le magasin Reso bio de Perpignan en septembre et mis en place un nouveau programme d’affiliation dont le magasin Reso Bio du Boulou a bénéficié, pourriez-vous nous en dire plus sur ce nouveau concept ?
S. C. : Nous sommes ravis de reprendre Reso bio Perpignan pour poursuivre l’œuvre de la famille Magny. On y apportera notre touche mais avec la volonté de conserver l’ADN propre du magasin.
L’affiliation nous ouvre la possibilité d’accompagner des entrepreneurs avec lesquels nous partageons des valeurs communes et qui sont à la recherche d’un modèle hybride entre les groupements d’indépendants et les magasins intégrés.
BL : Avez-vous d’autres projets pour les derniers trimestres de 2024 ?
S. C. : Nous avons une ouverture prévue tout début 2025 et nous poursuivons progressivement la rénovation du parc de magasins avec des travaux ciblés. On ne s’interdit rien en termes de rachat et d’affiliation. Mais comme d’habitude, ce sera à notre rythme.
BL : Comment percevez-vous les mois à venir, jusqu’à la fin de l’année ?
S. C. : On a une impression de stabilité avec ces mois de croissance modérée sur le marché. C’est bienvenu après la crise de l’inflation qui nous a tous secoués. On espère que ces beaux mois se répètent encore et encore.
Propos recueillis par Antoine Lemaire