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“Nous prévoyons une ouverture par an pour les quatre années à venir” (Al’binète)

Paul Mathieu, à la tête de Al’binète (quatre magasins bio en Belgique), dévoile à Bio Linéaires les projets de développement pour son enseigne et son sentiment sur l’évolution de la distribution bio en Belgique.

“Différencier le bio à deux vitesses et fédérer la profession”

Paul Mathieu. Photo Al Binète.

Bio Linéaires : Quel regard portez-vous sur l’évolution que connaît aujourd’hui le marché de la bio en Belgique et que pressentez-vous sur le long terme ?
Paul Mathieu : Depuis pas mal d’années, tout bouge à une vitesse grand V avec les difficultés d’une concurrence grandissante et l’arrivée de nouvelles typologies de magasins (épicerie vrac) et ses dérives. Il est très important de garder le cahier des charges bio à sa juste place. Et surtout d’assurer un juste prix à tous les niveaux quand on parle de circuit court.

Quelques améliorations sont à faire comme l’harmonisation des cahiers des charges. Par exemple, en matière de sel nitrité, il est différent sur le jambon dans trois régions en Belgique. Un travail de communication est aussi à faire sur les valeurs et la charte éthique pour éviter une confusion chez les consommateurs et différencier le bio à deux vitesses. Enfin, un grand besoin de structuration est à faire afin de fédérer la profession. Cela permettrait, entre autres, d’aller vers une clarification au niveau des commerces bio : bien distinguer le magasin local bio et celui non bio !

“La démarche serait de s’unir entre magasins bio”

BL : Comment percevez-vous l’évolution des grossistes en Belgique ?
P.
M. : On constate qu’il y a bien des rachats, des fusions et que beaucoup d’entre eux sont financés par des capitaux étrangers et non familiaux. Il est important de mettre la priorité sur d’autres plus petites structures qui sont encore familiales en Belgique. La tendance et l’évolution du marché est de travailler en direct et de favoriser le circuit court. La démarche serait de s’unir entre magasins bio avec la volonté de créer une union pour plus de partage et ainsi assurer un juste de prix.

Nous avons pour projet de multiplier ce concept sur la province de Liège et d’apporter cette simplicité à notre clientèle. Nous prévoyons une ouverture par an pour les quatre années à venir.

“Nous avons pour projet de multiplier ce concept de petite halle, Al’binete, sur la province de Liège”

Référencement travaillé, développement du service arrière, de l’offre frais…

BL : Quels sont les projets d’Al’binète dans le futur ?
P. M. : L’objectif est se recentrer vers l’essentiel et les métiers de base comme les produits frais et le développement du service arrière (boucherie – traiteur). C’est le concept de petite halle : Al’binete. Nous avons pour projet de multiplier ce concept sur la province de Liège et d’apporter cette simplicité à notre clientèle. Nous prévoyons une ouverture par an pour les quatre années à venir. Ce nouveau concept est plus efficace et cela ne demande pas de publicité. On se concentre vers un référencement travaillé, plus simple et plus accessible. Une simplicité des produits avec une offre limitée et un maximum de services avec, par exemple, une ouverture 7 jours sur 7.

Propos recueillis par Mélanie Longin (Sales4Bio).

Retrouvez les dernières actualités de la distribution bio belge dans notre rubrique dédiée, dans le dernier Bio Linéaires (N°97 – Septembre / Octobre 2021), disponible au numéro en version numérique.

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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