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Octobre 1971 : inauguration PHYTAROMA et réactions

Les nouvelles installations des LABORATOIRES PHYTAROMA inaugurées à Bourg-de-Thizy rue Claude Bernard

Les Laboratoires PHYTAROMA et la municipalité de Bourg-de-Thizy se sont associés le 14 octobre 1971, pour rendre hommage au savant Claude Bernard, en baptisant de son nom la rue qui abrite PHYTAROMA, en lui dédiant une plaque commémorative. Dans le même temps, les personnalités et la direction des laboratoires ont inauguré leurs nouvelles installations. Aux côtés du Dr SEVELINGES, président directeur général de PHYTAROMA, et de M. FORESTIER, directeur, on devait remarquer la participation à ces cérémonies, de M. LAGER, Maire de Bourg-de-Thizy, du professeur KEILLING, de l’Institut National de l’Agronomie, président de l’Institut Claude Bernard et de l’Union Française pour la Vie, de M. Pierre-Bernard LEMAIRE, directeur « d’Agriculture & Vie » et du docteur-vétérinaire QUIQUANDON.

Dans une vibrante allocution, le maire de Bourg-de-Thizy a évoqué la carrière exceptionnelle de l’auteur de « L’introduction à la méthode expérimentale », ainsi que son génie universellement reconnu dont l’influence sur le monde scientifique se fait toujours sentir. « Nous rendons donc hommage, conclut M. LAGER, a un observateur de premier ordre et à une intelligence prestigieuse…C’est dans cet esprit d’ouverture aux mérites scientifiques que nous saluons cet établissement « PHYTAROMA », voué à la thérapeutique humaine, diététique et à l’alimentation spécialisée, à la thérapeutique vétérinaire, à la thérapie des sols et des végétaux. Bourg-de-Thizy est heureux de se sentir associé à ce grand mouvement et souhaite à « PHYTAROMA » une prospérité croissante. »

PHYTAROMA est une affaire personnelle dont M. SEVELINGES, docteur en Pharmacie, diplômé d’Hygiène et de Microbiologie, est le promoteur. L’embryon du laboratoire s’est développé parallèlement à l’officine, vers les années 1945-1946. Le nom de la maison n’existait alors, mais reprenait l’appellation « aromathérapie ». Grâce à sa ténacité, le Laboratoire a pu se détacher de l’officine et s’engager seul dans la vie avec la même optique sur ses spécialités, c’est-àdire l’usage d’huiles essentielles et d’extraits fluides végétaux. La valeur thérapeutique certaine des produits PHYTAROMA a ouvert l’ère d’une étroite collaboration entre ce Laboratoire et le SVB LEMAIRE.

 

Réponse de Pierre-Bernard LEMAIRE dans son édito au ministre de l’Agriculture, M. Michel COINTAT


Nous reprenons l’édito écrit par Pierre-Bernard LEMAIRE suite à la réponse qu’a donné Michel COINTAT à M. BIZET, député de la Manche. Ce dernier demandait au Ministre de l’Agriculture si l’agriculture dite biologique était très répandue en France, si ses bases étaient sérieuses, si les produits préconisés par les propagateurs de la méthode étaient sérieux, contrôlés en leurs composants et en leurs prix, si les résultats étaient contrôlés et si nos centres de recherches agronomiques avaient entrepris des études comparatives entre l’agriculture dite chimique et l’agriculture dite biologique. (question du 28 février 1970 à l’Assemblée Nationale).

On juge l’arbre à ses fruits
Tout d’abord je remercie notre ministre de l’Agriculture, Monsieur Michel Cointat, d’exprimer officiellement une opinion sur l’agriculture biologique. (J.O. du 4 septembre 1971)… sans toutefois en connaître les principaux tenants et les aboutissants. Monsieur Cointat ou l’un de ses proches collaborateurs s’estil seulement entretenu avec l’un des 25 000 utilisateurs de la Méthode Agrobiologique Lemaire-Boucher ?
Certes pas ! Par contre, il se réfère à des données fournies par des expériences conduites outre-atlantique où, présentement, rien n’a encore été fait en culture biologique Lemaire-Boucher… "Propagande intéressée", dira le même ministre ? Qu’on le veuille ou non toute action concernant l’homme et – au bout du comptela société des homme est comerciale au sens noble du mot. Toutes les professions, quelles qu’elles soient, sont obligées d’échanger ou de vendre une grande partie de leurs services. Mais la réussite qui les couronne ne saurait procéder du principe – l’Argent pour l’argent", qui n’a jamais débouché sur quoi que ce soit de bon.
Quant à la "mystique " de la biologie, elle existe comme partout ailleurs, c’est à-dire dans les exceptions. La culture biologique, les produits naturels ne sont pas l’exclusivité d’une religion plus que d’une autre, d’une conception politique plus que d’une autre. Au vrai, l’agrobiologie repose sur deux notions morales fondamentales -Amour et respect- qui seules peuvent engendrer un travail bien fait" et de ce respect témoignés par l’agrobiologie à sa Terre, à ses végétaux et à ses animaux que la Nature donnera à celui-ci la réussite matérielle PAR SURCROIT. Il en va ainsi de toute entreprise humaine liée à l’harmonie des êtres vivants avec la Nature.
La VIE est Amour avant toute doctrine religieuse ou politique. La vie n’est pas IMMUABLE. Bien au contraire, elle se situe dans un éternel renouvellement.

Pierre-Bernard Lemaire

La question ainsi que la réponse du ministre sont disponibles sur simple demande à Bio Linéaires (biolineaires@wanadoo.fr) Reproduction « in extenso ». Extrait du journal officiel.

 

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