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RÉPONSE DE BIOCOOP SUITE À L’ARTICLE DU CANARD ENCHAÎNÉ DU 10/07/2019

Biocoop

Cet article est donc truffé de raccourcis et d’éléments présentés comme des faits alors qu’ils ne sont pas prouvés. Le sujet principal de l’article porte sur nos approvisionnements d’avocats et secondairement sur la rémunération de notre ancien Président.

LA FILIÈRE AVOCAT

Les faits :

1) Un fournisseur nous démarche pour nous alerter sur d’éventuelles failles dans nos approvisionnements d’avocats.

Certains avocats origine Espagne seraient en fait origine Pérou. Il n’apporte aucune preuve de ses allégations mais le sujet est jugé suffisamment sérieux pour être soumis au conseil d’administration, d’autant plus que le dit fournisseur nous propose également ce qui apparaît comme une solution possible : créer une station de conditionnement sur place en association avec lui.

2) Biocoop mandate notre responsable de la filière végétal Geoffroy Viaud pour auditer nos producteurs et fournisseurs d’avocats.

Des tests de traçabilité/faux bio sont effectués et aucune malversation n’apparaît. Toutefois après échange sur place avec des producteurs et sur la base de rumeurs persistantes et non de faits, il apparaît que deux producteurs n’apportent pas de garanties suffisantes (ces tests seront mis à disposition si besoin tout comme les exigences formalisées par écrit à nos fournisseurs).

Biocoop, par principe de précaution, décide de les écarter de ses approvisionnements.

3) Le dossier de la station de conditionnement est présenté au CA, il est économiquement viable, mais au cours du projet les services de la SA s’interrogent sur la fiabilité du fournisseur qui se propose de s’associer avec nous pour monter cette station. En conséquence Biocoop choisit de ne pas prendre le risque de s’engager dans une solution insuffisamment sûre.

L’objectif d’améliorer et sécuriser nos approvisionnements demeure et Biocoop se fixe pour objectif de parvenir à l’autonomie complète d’ici 2023.

Biocoop construit des filières depuis trente ans et c’est un travail long et difficile qui aboutit avec le temps et les volumes, c’est ainsi que l’on a construit la bio qui intéresse tant de monde aujourd’hui.

Les allégations du journal :

1) Biocoop écoulerait des avocats non bio ou à l’origine discutable : aucune preuve n’est apportée et pour cause.

A ce propos, il faut apporter une précision complémentaire, notre cahier des charges « saisonnalité » interdit la commercialisation des avocats de juillet inclus à octobre. C’est une garantie supplémentaire car c’est pendant cette période que la tentation de changement d’origine (Pérou présenté comme Espagne) est importante.

Au-delà des tests de traçabilité effectués pour ce dossier il faut aussi rappeler que Biocoop réalise des tests pour détecter des traces de pesticides (faux bio) de façon aléatoire et ce bien que tous les produits soient certifiés.

2) Biocoop aurait choisi de ne pas retenir le projet de station de conditionnement pour une question d’argent : non bien sûr et nous avons largement démontré dans le passé que tous nos choix n’étaient pas dictés par des considérations économiques (arrêt de l’eau en bouteille, déréférencement du tarama, cahier des charges produits de la mer, saisonnalité etc…la liste est longue).

3) les niveaux de marges indiqués dans l’article sont incorrects, ainsi il parle d’une remise de 6,5% accordée au magasin (sous-entendu sur les avocats) ce qui est interdit par la loi française sur les fruits et légumes, donc pas mise en oeuvre par Biocoop.

LA RÉMUNÉRATION DU PRÉSIDENT

Les faits :

Claude Gruffat a bien demandé une augmentation de sa rémunération au CA. Claude Gruffat a bien bénéficié du versement d’une indemnité dite « d’autoassurance chômage » puisqu’un Président d’entreprise n’a pas droit aux allocations chômage.

Les allégations du journal :

La formulation induit que cette rémunération a été accepté, or il n’en est rien, le CA l’a refusé. Le ratio de 1 à 5 est bien respecté alors même que dans les règles de l’ESS il est de 1 à 7.

L’indemnité délivrée à Claude correspond à deux ans de rémunération et se justifie par le statut particulier du Président. Il est certain que les entreprises de 1,2 milliard d’euros de CA sont peu nombreuses à verser une somme aussi raisonnable.

EN RÉSUMÉ

Biocoop s’explique mal cette polémique car au fond sommes-nous condamnables de vouloir vérifier des allégations, de ne pas condamner sans preuves et de prendre les précautions que personne ne nous demandait de prendre en écartant deux producteurs sur lesquels nous n’avions que des doutes ?

Notre cahier des charges est exigeant mais il nous protège, il offre une vraie garantie aux consommateurs et démontre notre engagement.

BIOCOOP

Pierrick De Ronne, Président

Orion Porta, Directeur Général

Patrick Marguerie, Directeur de la Communication

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