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Succès des 6e B.I.O.N’Days du Cluster Bio

Adrien Petit, directeur du Cluster Bio, a animé la première conférence des B.I.O.N’days qui réunissait, Laure Verdeau, directrice de l’Agence Bio, Didier Perreol, président du Synabio et vice-président de Léa Biodiversité, et Claude Aurias, conseiller délégué à l’Economie de proximité pour la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Photos Antoine Lemaire – Bio Linéaires

Pour sa sixième édition, crise oblige, le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes a dû passer cette année en format 100 % digital ses B.I.O.N’Days. Cette convention d’affaires, qui a lieu tous les deux ans, à travers des conférences et des ateliers fait un point à 360° du secteur de la bio. Cette année, le thème à l’honneur était : Comment concilier la croissance et la confiance dans le bio ? Retour sur 3 journées intenses !

Face aux enjeux sociétaux, environnementaux mais également sanitaires, les produits bio se sont positionnés comme une des solutions pour consommer plus durablement et préserver sa santé. Même si le socle du marché bio semble bien installé – 9 Français sur 10 consomment des produits bio – et que le secteur continue de recruter des nouveaux consommateurs*, cette seule promesse ne semble plus suffisante. Ainsi, pour consolider et ancrer durablement son développement, la filière doit concilier croissance et confiance dans le bio…

Pour tenter de résoudre cette équation, le Cluster Bio avait donc rassemblé plus de 30 professionnels et experts du secteur en direct de Valence (26) sur un plateau TV autours de 6 conférences et 8 ateliers thématiques.

À propos du rythme des conversions bio et de l’évolution de la production bio 

Laure Verdeau, directrice de l’Agence Bio : «Comme pour les consommateurs bio, il est difficile de quitter le bio quand on est agriculteur bio. Pour preuve, seule 4 à 5 % des producteurs bio se « déconvertissent » dont 50 % pour des départs en retraite».

Didier Perréol, président du Synabio et vice-président de Léa Biodiversité : «Vues les conversions à venir, il va falloir accélérer la consommation…».

Stéphanie Pageot, éleveuse bio et secrétaire nationale « commercialisation et label » de la Fnab : «50 % des fermes bio vont changer de mains dans les 10 ans».

Maxime Durand, co-fondateur et directeur général de BioDemain** : «Pour l’instant BioDemain travaille avec 90 producteurs essentiellement situés dans le nord de la France. Un développement est prévu dans les mois à venir dans toute la France».

Benoît Soury s’est notamment exprimé sur le positionnement prix en bio et la MDD de Carrefour.

Le positionnement prix et bio !

Benoît Soury, directeur Marché Bio Groupe Carrefour : «après une année exceptionnelle en 2020 en magasin bio les premiers mois de 2021 sont plus compliqués. L’accessibilité prix en bio devra être pris de plus en plus en compte dans l’avenir».

Selon Laurent Huynh, directeur général de Bjorg et Compagnie, quand on explique bien la valeur ajoutée apportée par le bio, le prix est moins important : «Tout est une question d’arbitrage».

Perspectives du bio en grande surface alimentaire (GSA) en 2021

Nadège Peteuil, consultante senior pour IRI à propos des produits de grande consommation (PGC) en bio : «Selon l’hypothèse d’IRI, les perspectives de croissance du bio en GSA des PGC Bio cette année devrait atteindre +1 %. Elle devrait être de -1,3 % sur la totalité des PGC» (sur le chiffre d’affaires bio en millions d’euros dans tous les circuits de grande surface alimentaire – cumul annuel mobile glissant). Plus d’informations dans Bio Linéaires N°96 à paraître fin juin.

Marjorie François (ici aux côtés de Maxime Durand, co-fondateur et directeur général de BioDemain, et Thomas Lemasle, co-fondateur d’Oé) a confirmé qu’il n’y aurait pas de MDD Biomonde.

À propos des MDD (marque de distributeur)

Marjorie François, vice-présidente de Biomondeconfirme qu’il n’y aura pas de MDD chez Biomonde : «L’enseigne est là pour porter les marques».

Benoît Soury, directeur Marché Bio Groupe Carrefour : «La MDD bio Carrefour est la première marque bio vendue en GMS», une marque, précise-t-il «milliardaire ». Pour rappel, elle compte plus de 1 150 références en alimentaire et 250 en hygiène et textile.
Pour une MDD pour le réseau spécialisé, l’enseigne y réfléchit actuellement en relation avec Greenweez, So.Bio et Bio C’ Bon. La part de marché du bio chez Carrefour est de 6 % pour un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros.

B.I.O.N’Days en chiffres : succès du digital !

Grâce à d’impressionnants moyens techniques et humains, la convention internationale des produits bio s’est déroulée en 100% digital et a été très suivie par les internautes : 440 inscrits, 791 rendez-vous et 1 714 places ont été réservés aux ateliers et/ou aux conférences. Pour en savoir plus : www.biondays.com

* Ne serait-ce que rarement : source Agence bio 2020.
** BioDemain est une structure qui aide les agriculteurs à passer au bio tout en leur octroyant une rémunération juste. L’entreprise les accompagne durant la difficile période de conversion biologique. Selon Maxime Durand, le chiffre d’affaires atteint en 2020 un million d’euros.

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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