Qui ne connaît pas, dans le réseau bio français, la marque Superdiet ? Dans le monde du complément alimentaire bio, c’est la première marque en notoriété aussi bien assistée que spontanée, réputée surtout pour ses ampoules de jus de Radis noir bio, produit emblématique de la marque, élaboré à partir d’un légume-racine. Mais des racines, Superdiet en a d’autres : celles qui remontent à son fondateur René Haussin.
Gérant depuis 1956 d’un commerce d’alimentation, épicerie fine et produits de la ferme à Denain, non loin de Valenciennes dans les Hauts-de-France, convaincu par les bienfaits des aliments naturels, devenu naturopathe, il avait ajouté un rayon de produits diététiques dans son magasin. Superdiet naquit en 1961, avec l’arrivée des premiers compléments alimentaires, des comprimés. En 1984, une usine fut construite à Wavrechain-sous-Denain.
« Ces racines sont pour nous essentielles, explique Pierre Lafitte, ingénieur agronome et directeur marketing et communication de l’entreprise, comme le montre le fait que nous sommes toujours implantés à Wavrechain-sous-
Denain, employant près de 200 personnes dans cette petite commune d’à peine 1 500 habitants : nous sommes très attachés à cette fabrication 100 % française, dans les Haut-de-France ».
Ce mot « racines » renvoie aussi au fait que l’engagement dans la Bio est ancien : « Les premières références bio, le Radis noir justement, apparaissent dès 1974, soit 18 ans avant la publication du Règlement Européen sur la filière biologique », souligne Pierre Lafitte.
« Chez nous, il y a une vraie démarche d’entreprise, consistant à valoriser tous les acteurs de la filière, ajoute Pierre Lafitte, en particulier ceux des Hauts-de-France comme avec la famille Dervaux, les agriculteurs qui produisent le radis noir bio pour nous depuis deux générations. Mais ce radis noir n’est pas la seule filière bio 100 % française construite sur des partenariats durables avec des agriculteurs, pour créer de la valeur ajoutée et partagée à chaque étape de la vie de nos produits, de la semence à la mise sur le marché : on peut aussi citer celles mises en place pour le ginkgo bio, la vigne rouge bio ou encore la passiflore bio ».
« Quand nous le pouvons et que la qualité est au rendez-vous, nous nous approvisionnons en France. Mais chercher des plantes sous d’autres latitudes présente souvent un avantage, celui du terroir : quand une plante pousse dans sa région d’origine et de prédilection naturelle, c’est là qu’elle est capable d’exprimer son patrimoine génétique de façon optimale. Ses propriétés phytothérapiques sont ainsi supérieures à celles des variétés cultivées ailleurs, dont le patrimoine génétique s’est souvent appauvri en raison de la priorité qui a été donnée à d’autres critères, comme le rendement ».
L’attachement à l’humain est une autre caractéristique des Laboratoires Super Diet, repris en 1997 par le groupe Urgo. « En évoquant ce nom, on pense surtout aux pansements, explique Pierre Lafitte. Mais le point essentiel est qu’Urgo est une entreprise familiale, indépendante, qui n’appartient par exemple à aucun fonds d’investissement. La conséquence est entre autres un réel esprit d’entreprenariat, tourné vers le long terme et non vers le profit immédiat. Ce sont les clients distributeurs et les consommateurs finaux qui sont en permanence au cœur de tout, et non la rentabilité financière. L’objectif est certes une création de richesses, mais raisonnée et partagée. Cette approche, ainsi que ses domaines d’activité, à savoir le bien-être et la santé, en particulier la santé naturelle, sont en phase parfaite avec l’histoire et la vision de notre entreprise ».
À tout cela s’ajoute un réel savoir-faire, assis sur l’expertise et l’approche naturopathiques initiées par René Haussin, avec une prise en charge holistique de la santé et du bien-être, passant entre autres par une détoxification de l’organisme, principe de base de la naturopathie. Une détoxification pour laquelle le jus frais pressé de Radis noir bio et le complexe de 15 plantes Drainaflore Bio, deux produits à succès depuis des dizaines d’années, sont le symbole par excellence.
Autre élément central du savoir-faire de Superdiet : la volonté d’apporter la bonne plante à la bonne dose, avec des méthodes de préparation adaptées à la bonne partie de plante, garantissant une efficacité optimale : « Nous n’employons que des méthodes traditionnelles respectueuses de la plante, précise Pierre Lafitte, comme la pression mécanique à froid, la décoction, l’infusion, la macération… Et selon la plante ou partie de plante, nous respectons les formules et les associations d’ingrédients éprouvées par les générations précédentes. Pour en extraire le meilleur, certaines plantes sont par exemple coupées en morceaux quand d’autres sont hachées menu ».
Enfin, point essentiel, le choix de l’ampoule en verre pour une grande partie de la gamme : « Le verre est un matériau écologique, recyclable et surtout inerte. Contrairement aux contenants en plastique, il n’y a donc aucun relargage de composé chimique potentiellement nocif dans le contenu. Nous pouvons donc garantir le meilleur de la plante, non pollué par le contenant, même de façon minime ».
La même attention est portée aux autres formes galéniques : « Alors que les nanoparticules font encore l’objet de débats animés, nous avons décidé, depuis plusieurs années déjà, de ne plus utiliser dans nos comprimés d’ingrédients susceptibles d’en contenir, comme le dioxyde de titane ou le dioxyde de silice. Un choix fort de naturalité, au bénéfice du consommateur ».
Sécurité optimale aussi pour les gélules – et aussi parce que de plus en plus de consommateurs veulent des produits vegans – pour lesquelles Superdiet a préféré se tourner vers l’HPMC, quand cela est possible, un dérivé de cellulose, garantie issue de bois de forêts gérées durablement, plutôt que de continuer à employer, de la gélatine animale (porcine, bovine, poisson…).
Pour garantir une qualité optimale au bénéfice de la sécurité des consommateurs, Superdiet peut aussi s’appuyer sur toutes ses compétences internes en Qualité, Recherche et Développement avec des chimistes, des agronomes, un pharmacien, une diététicienne… À cela s’ajoutent des naturopathes sur le terrain, assurant la formation et l’animation des magasins, sans oublier le fait que les membres de l’équipe Marketing, tous passionnés par la naturopathie, possèdent pour beaucoup aussi une formation technique.
Précisons que l’entreprise est certifiée Bonnes Pratiques de Fabrication ainsi que Laboratoire Pharmaceutique, ISO 22000 (sécurité des denrées alimentaires) et ISO 9001 (management de la qualité). Chacun des produits peut subir en moyenne de 90 à 180 contrôles depuis la réanalyse systématique des matières premières à leur arrivée jusqu’à la mise en stock du produit fini avant expédition.
Pour terminer, Pierre Lafitte ne peut qu’évoquer le futur : « Les Laboratoires Super Diet ont été pionniers, en étant par exemple les premiers à proposer des compléments alimentaires certifiés bio. Nous restons persuadés que le Bio c’est l’avenir et que la nature est une source inépuisable d’innovations. C’est pour cela que nous avons lancé en 2018 une nouvelle gamme de super-aliments bio et végans. Nous allons aussi continuer notre politique d’approvisionnement ciblé pour chercher les plantes dans les régions où elles sont endémiques, pour viser une efficacité optimale. Et fin 2019 apparaîtront dans notre catalogue des ingrédients d’origine française mais totalement méconnus, jamais utilisés à ce jour ».
Le verre utilisé pour les ampoules est un matériau écologique, recyclable et surtout inerte.
« Du côté des conditionnements, nous allons proposer des packagings toujours plus respectueux de l’environnement, au minimum recyclables, voire biodégradables ou même compostables. Mais surtout, Superdiet s’apprête à surprendre : je ne peux pas en dire plus, mais nous travaillons actuellement sur une nouvelle forme galénique unitaire qui va révolutionner le marché bio, très technique, que personne n’aurait imaginé pouvoir être certifiable ».
Des racines, un engagement précoce dans le bio, une valorisation des filières françaises, un esprit d’entreprenariat centré sur l’humain, un savoir-faire et une qualité avérés, beaucoup d’innovations à venir… Pierre Lafitte se permet de rappeler un dernier point, important : « Parce que le marché bio explose, de plus en plus d’acteurs proposent du complément alimentaire bio. Mais combien ont une réelle expérience, une vision à long terme, et peuvent garantir de bonnes rotations au magasin ? Combien, d’ailleurs, sont réellement fabricants, et surtout fabricants 100 % français ? Bien peu en fait ».
« Pour pouvoir résister à une concurrence de plus en plus intense, les points de vente bio ont besoin d’un assortiment convaincant, constitué de marques fortes, avec des produits efficaces et sûrs, bénéficiant d’arguments incontestables. Pour cela, le magasin bio peut faire confiance à Superdiet, la marque qui va l’accompagner vers l’avenir de manière pérenne et durable, en respectant l’humain et l’environnement. En faisant ce choix, il ne peut pas se tromper ».
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