Vin bio : un marché qui doit suivre la production

Les viticulteurs français sont chaque année plus nombreux à s’orienter vers le mode de production biologique. Selon l’Agence Bio, en 16 ans, de
1995 à 2011, les surfaces de vignes conduites en bio ont été multipliées par plus de 12, passant de 4 854 hectares à 62 003 ha. Plus impressionnant
encore, en 2011, près de la moitié des exploitations viticoles étaient en conversion contre environ 30% en 2007. Cette évolution
foudroyante confirme donc l’intérêt de la bio pour la filière viticole à la fois sur le plan environnemental, « santé » et qualitatif. Reste maintenant à
la distribution de s’organiser pour que ce vin dorénavant « tout » bio puisse être écoulé en totalité et dans les meilleures conditions.