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TERRASANA : partager le meilleur

Préparation pour TerraSana du hatcho miso, miso pur soja non pasteurisé, selon la recette originelle authentique, avec notamment l’emploi de cuves de chêne.
 En matière de commerce et de consommation, la culture néerlandaise associe entre autres deux choses : d’une part une forte prise de conscience des questions liées à la protection de l’environnement, et d’autre part, depuis des siècles, une économie traditionnellement ouverte vers l’extérieur, faisant du pays une importante plaque tournante du commerce international. Il n’est donc pas étonnant que le pays soit devenu le berceau d’entreprises expertes et engagées dans la Bio, comme TerraSana.

Proposer une autre façon de consommer

35 ans d’existence, près d’une cinquantaine de collaborateurs, un catalogue 100 % bio, 900 références dont 400 sous marque propre, ces dernières correspondant à l’assortiment vendu en France… Les quelques chiffres que l’on peut mettre en avant pour présenter l’entreprise TerraSana – installée en Hollande-Méridionale, entre Amsterdam et La Haye – attirent d’emblée l’attention.
Peter Jacobs, directeur général de TerraSana, par ailleurs président de la commission de certification du label Demeter aux Pays-Bas, raconte les débuts de l’entreprise dans les années 1980, époque pionnière de la Bio : « Dans ces années-là était né aux Pays-Bas un important mouvement luttant contre le matérialisme de l’économie et de l’industrie. Une nouvelle génération – dont je faisais partie, ainsi que Kees Barnhard, le fondateur de TerraSana – pensait que d’autres choix étaient possibles, en se tournant entre autres vers une économie plus équitable. Nous estimions que pour l’alimentation, cette alternative passait non seulement par le bio mais aussi par la vente dans des magasins spécialisés, pas dans des grandes surfaces dont l’objectif est juste de vendre, sans souci réel de la façon dont les gens se nourrissent ».
Peter Jacobs, Directeur Général de TerraSana.
C’est avec cette vision des choses – qui est toujours celle qui anime l’entreprise – que Kees Barnhard commença alors à faire de la vente de produits bio, en particulier sur le marché allemand.

Pour l’élaboration des produits TerraSana, « le temps est laissé au temps », avec l’utilisation exclusive d’ingrédients premium.

Importateur, conditionneur et transformateur !

Au fil du temps, les activités de TerraSana se sont diversifiées, toujours sous la houlette de Kees Barnhard : « Nous sommes aujourd’hui à la fois importateurs, conditionneurs et transformateurs, étant dans tous les cas toujours à la recherche du meilleur, 100 % bio, matières premières ou produits finis, partout dans le monde, là où se trouve une qualité incomparable. En fait, pour ne parler que des produits à notre marque, trois cas de figures se présentent. Le premier est celui de fabricants spécialisés, détenteurs d’un réel savoir-faire, élaborant chez eux des produits soigneusement sélectionnés par nous. Ces produits peuvent être conditionnés directement chez eux, mais parfois nous les faisons venir en vrac, car cela est écologiquement et économiquement plus logique de les faire conditionner dans notre usine ».

« Le second cas est celui des produits nécessitant peu de transformation, qui sont également envoyés chez nous en vrac, pour être conditionnés aux Pays-Bas, par exemple les ingrédients pour les mueslis. Enfin, il y a les produits que nous fabriquons nous-mêmes : leur matières premières sont de même sélectionnées partout dans le monde afin de répondre à nos exigences de qualité supérieure. Je pense ici notamment aux noix de cajou, noisettes, arachides et autres noix ou graines destinées à nos purées d’oléagineux. 43 % de ce que nous vendons est soit transformé par nous, soit conditionné/embouteillé par nos soins ».

Les purées d’oléagineux : une des gammes fabriquées directement chez TerraSana.

Sélectionner le meilleur

Quand on demande ainsi à Peter Jacobs d’expliquer de façon concrète comment se traduit chez TerraSana leur recherche du « meilleur », les exemples ne manquent pas : « Dans l’assortiment à notre marque, une de nos forces est de proposer de vraies spécialités. Nous sommes ainsi le plus gros importateur de produits bio japonais en Europe – aliments sains par excellence en raison de l’approche macrobiotique – avec un assortiment de 90 références pour lesquelles nous avons créé un très joli concept ».

« Pour ces produits, nous avons trouvé de magnifiques petits producteurs, que l’on peut qualifier ‘‘d’authentiques’’, totalement respectueux des recettes ancestrales. Par exemple, le tamari qui est un produit issu de la fermentation de soja. Chez notre partenaire, cette fermentation respecte la durée traditionnelle de 18 mois, dans des barils en bois, avec une agitation manuelle régulière, suivie d’une semaine de pressage lent. Rien à voir avec certains fabricants, hors du Japon en particulier, chez qui la fermentation est réduite à 6 voire 3 mois, sans pressage final. Nous ne pouvons pas les concurrencer sur le prix – ce qui est nullement notre objectif ! – mais entre les deux méthodes, le goût obtenu est incomparable ».

A l’instar du reste de la gamme, le tamari est fait dans le respect total des recettes ancestrales.

Peter Jacobs cite encore d’autres exemples de produits finis faits pour TerraSana pour lesquels « le temps est laissé au temps », avec des ingrédients premium. Toujours pour la gamme japonaise, il y a ainsi cette personne préparant le sésame grillé destiné à la préparation du furikake, ce condiment dont on parsème le poisson ou les légumes : 15 étapes successives de nettoyage des graines ont lieu, afin d’éliminer les plus petites qui pourraient brûler ! Ou encore ces nouilles japonaises dont la fabrication de la pâte nécessite un process de 6 h puis un séchage de 48 h, sans chauffage. Rien à voir avec d’autres méthodes plus rapides suivies d’un séchage actif. Même approche chez le partenaire pour les pâtes italiennes faites à la main par une entreprise produisant quelques tonnes par jour, là où d’autres sortent la même chose en quelques heures.

Idem au sein de la gamme méditerranéenne, qui comporte près de 70 références, comme avec les pestos faits pour TerraSana par un producteur italien selon la recette originale avec de l’huile d’olive vierge, des pignons de pin et du parmigiano reggiano ou du fromage de brebis, sans oublier le basilic frais, à l’exclusion de tout autre ingrédient d’entrée de gamme, fût-il bio. Même chose avec le gaspacho fait en Espagne, principalement 80 % pur jus de légumes, avec un peu d’huile, sans la moindre utilisation de pâte de légumes mélangée à de l’eau et d’éventuels épaississants, même bio. La place manque pour parler des autres références ainsi fabriquées et sélectionnées, tant la gamme est large.

Les pestos TerraSana concentrent non seulement le soleil de l’Italie mais aussi toutes ses traditions.

Des fabrications en interne tout aussi rigoureuses

La même rigueur se retrouve dans la sélection des ingrédients pour la fabrication des purées d’oléagineux faites en interne : « Fabriquer ce type de produits n’était pas notre vocation. Mais dans un tel cas, savoir ce qui est employé comme matière première est vraiment impératif. Être transformateur nous permet de mieux maîtriser toute la chaîne et d’être particulièrement rigoureux, de choisir ce qui se fait de mieux ».

Les noix de cajou viennent ainsi du Burkina Faso, dans le cadre d’un projet équitable, et les noisettes d’Azerbaïdjan, avec une filière 100 % bio de la récolte au craquage, ce qui est plus difficile à trouver en Turquie, origine très fréquente. Certains ingrédients viennent même, dans le cadre d’un projet équitable, de régions agricoles reculées de Chine, particulièrement préservées, qui font du bio depuis plus de 20 ans. Les contrôles y sont plus poussés que ceux faits en Europe, pour les raisons de précaution que l’on peut imaginer : « Il y a aujourd’hui plus de risques de fraude dans certaines régions d’Europe que là-bas ! » souligne Peter Jacobs.

Positive eating

Le slogan de TerraSana, c’est « Positive eating » : « Il signifie que les produits que nous proposons apportent le sourire quand on les consomme. En anglais : ‘‘enjoy and smile’’. Pourquoi peut-on sourire après avoir apprécié nos produits ? En choisissant de consommer bio, le premier plaisir est lié à la bonne qualité gustative. Il y a bien sûr aussi le côté santé et diététique. Et ce d’autant plus que derrière nos produits, il y a une entreprise, ou plutôt des êtres humains, passionnés, entièrement dévoués à la création de recettes non seulement bio, mais avec une réelle valeur ajoutée, sans sucres cachés, avec des teneurs très basses en sel, majoritairement vegans et plein d’autres choses encore. Des produits bien sûr aussi respectueux de l’environnement, des animaux, des hommes et de leurs savoir-faire, des ingrédients, avec ainsi des recettes authentiques, non uniformisées industriellement, bénéficiant à l’économie locale… Quand on sait tout cela, ce que l’on mange ne peut avoir que meilleur goût. C’est pour cela qu’on peut sourire. Car on sait qu’on apporte sa contribution pour changer le monde, positivement ».

Peter Jacobs fait en outre remarquer que sur les packagings de l’entreprise, le nom TerraSana n’est pas ce qui est le plus mis en avant, à l’inverse de ce qu’on voit notamment en GMS : « Cette façon de procéder est délibérée, liée à ce que je viens d’expliquer. Pour nous, TerraSana n’est pas une marque, mais une équipe de personnes voulant offrir les meilleurs produits, soigneusement et délibérément sélectionnés, avec passion. Un choix que nous voulons partager avec les autres. Passion et partage sont des mots très importants. Sur l’emballage, ce n’est pas TerraSana vendant par exemple du seitan que nous voulons mettre en avant, mais d’abord un seitan, sélectionné pour vous avec passion par les gens de TerraSana ».

Les cakes vegans sont un exemple parmi bien d’autres de la richesse de l’assortiment TerraSana.

C’est parce que les mots passion et partage sont importants que TerraSana a d’ailleurs fait le choix exclusif du circuit spécialisé bio : « Ce circuit est le seul qui soit aussi passionné que nous par la qualité, par le respect de l’environnement et du vivant. Ce n’est pas avec la GMS, où tout est avant tout une question de prix et de marge, que nous pouvons partager tout cela ! Or les consommateurs qui poussent la porte des magasins bio sont eux aussi motivés par les mêmes raisons, cherchant des produits qui font plus que répondre aux critères de base des cahiers des charges bio. C’est pour cela que les réponses à leur apporter doivent être riches de valeurs. Enjoy and smile ! ».

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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