Myriam Jourdan : L’objectif principal était le même que les précédentes. Il s’agissait de créer un lieu de rencontre où les fournisseurs et les clients de Biodis pourraient échanger, tout en permettant aux participants de découvrir les équipes de Biodis et le métier de grossiste.
En termes de chiffres, 91 magasins se sont inscrits et l’événement a accueilli un peu plus de 200 visiteurs, sans compter les fournisseurs. On comptait 78 fournisseurs présents, répartis sur 76 stands – certains stands étant occupés par deux fournisseurs. Le format a été jugé plutôt chouette. Concernant le nombre de fournisseurs, je pense que c’est idéal, il n’en faut pas plus. Enfin, pour les clients, on en aimerait toujours plus. On verra sur les prochaines éditions !
M. J. : J’entends beaucoup de retours positifs. L’événement est perçu comme un moment de convivialité. Les fournisseurs semblent également satisfaits et ont enregistré pas mal de commandes. Leur objectif est de faire découvrir et d’implanter leurs produits, ainsi que d’échanger avec les magasins, et ils semblent contents d’y être parvenus.
M. J. : Les visites de l’entrepôt sont toujours très intéressantes. De nombreux clients découvrent ce qui se cache derrière leurs palettes, n’ayant pas toujours une idée précise de l’organisation interne de l’entrepôt et de sa grandeur. L’entrepôt s’étend sur 10 000 m², ce qui représente un beau terrain de jeu. Les clients peuvent observer les différences avec un magasin : tandis qu’un magasin organise ses produits par logique de consommation, Biodis les range selon une logique logistique (les produits les plus lourds en premier pour la préparation, puis les plus légers, etc.).
M. J. : La marque Hibu a été particulièrement mise en avant, car il s’agit de jeunes entrepreneurs du Sud-Ouest qui ont récemment lancé leur gamme de biscuits végans et sans gluten. Ce sont des produits jugés très bons et qui ont du goût. Biodis est très heureux de les promouvoir. D’autres fournisseurs ont également ravi les visiteurs, comme la société La Gourmandi’zh, qui propose des biscuits bretons encore peu connus, mais que Biodis distribue depuis plusieurs années. Ce qui est bien, c’est que cet événement a rassemblé des fournisseurs et producteurs de toutes tailles, du plus gros au plus petit.
M. J. : Mon Drive Bio a été installé il y a tout juste un an, ayant ouvert ses portes aux premiers magasins partenaires en juin dernier. Il s’agit d’un outil destiné aux magasins, leur permettant de proposer un système de vente en ligne à leurs consommateurs, qui peuvent ensuite venir retirer leurs colis sur place. Actuellement, 16 magasins sont partenaires de Mon Drive Bio, et plusieurs visiteurs des Journées Portes Ouvertes ont manifesté leur intérêt et ont pu échanger avec l’équipe Biodis en charge de ce service. L’espoir est que ce projet continue à grandir tranquillement.
M. J. : Pour 2025, il n’y a pas précisément de grands projets chez Biodis. L’entreprise a connu une croissance rapide ces derniers temps, ce qui a été une course pour s’adapter à un marché qui s’est resserré. L’objectif principal est donc de stabiliser les équipes, de renforcer le management logistique, de bien mettre en place et de pérenniser les processus en cours. Cela représente déjà une bonne étape pour l’année 2025. J’ai d’autres projets qui me trottent en tête mais on verra sur 2026 !
Bertrand Chaveron participait pour la première fois à ces portes ouvertes. « Nous sommes venus cette année tout simplement parce que Biodis est un de nos partenaires importants et nous avions à cœur de mieux les connaître et de voir comment ils travaillent ». Cet événement, est aussi un salon fournisseur pour le directeur de l’enseigne : « c’est toujours beaucoup de richesse et beaucoup de convivialité. Donc on aime bien ça ! Cela nous permet aussi de prendre la température de nos fournisseurs, de prendre le pouls du marché, d’échanger sur des chiffres, de découvrir des innovations ». Enfin, la visite de l’entrepôt, a révélé une structure très professionnelle et bien organisée, qu’il qualifie de véritable « fourmilière ». « C’est assez rassurant aussi pour nous de voir comment ça fonctionne. On comprend mieux les contraintes de chacun et de nos partenaires. Biodis est une belle machine au service des magasins. »
Pour sa seconde participation, Cédric Cadoret a salué la « bonne organisation » et le « temps merveilleux », qu’il attribue à Myriam Jourdan. Il apprécie l’opportunité de faire des « découvertes » et de « recroiser des visages » qu’il ne voit pas souvent. Parmi les marques présentées, ses trois coups de cœur sont une préparation à l’ail des ours de Bioverde, l’alternative végétale au camembert de Jay & Joy et la gamme de chocolat de Noël du fabricant Kâliner. Concernant la visite de l’entrepôt, il l’a trouvée « très intéressante ». Il a pu observer l’organisation « carrée » de Biodis et son « taux élevé de service », ce qui, selon lui, explique « pourquoi ça fonctionne si bien ».
Delphine Ribault a assisté à sa première journée portes ouvertes de Biodis, qu’elle a trouvées « très riches » et « hyper intéressantes ». Ayant déjà visité Biodis il y a quelques mois, elle a particulièrement apprécié la « richesse de ce salon de fournisseur » qui lui a permis de rencontrer les personnes qui sont derrière les 78 marques et fournisseurs représentés. Son coup de cœur fut la marque Hibu, proposant de « délicieux petits biscuits sucrés », qu’elle a « référencés immédiatement ». Concernant son magasin, Delphine Ribault indique une « très bonne année 2024 » et une progression continue en 2025, la rendant « plutôt sereine pour l’avenir ».
Éric Natali fait un retour très positif sur cette journée, la qualifiant de « très belle journée ». Il loue une organisation « extraordinaire » sous un « super soleil breton », avec des fournisseurs « dynamiques » et une équipe Biodis « très organisée », favorisant des échanges productifs et une détente totale. Parmi les 80 marques, ses « coups de cœur » incluent la marque Hibu et les savons de la Corvette mais surtout les nouveaux jus Vitamont « zéro sucre ». Il a apprécié la « taille humaine » de l’événement, permettant des discussions approfondies avec les fournisseurs.
Concernant la visite de l’entrepôt Biodis, déjà visité auparavant, il l’a trouvé « structuré, organisé, propre ». Ce qui l’a le plus marqué est le personnel « souriant et détendu », une qualité « assez rare » par rapport à d’autres entreprises, qualifiant Biodis de « formidable ».
Annie Rouet qui a repris cette épicerie – bar (75 m² pour l’épicerie et 25 m² pour le bar) il y a six mois nous livre son avis sur sa journée : « C’était vraiment une excellente initiative de venir chez Biodis ! Nous sommes venus avant tout pour mieux connaître l’entreprise, découvrir leurs entrepôts et rencontrer le personnel. C’était aussi une opportunité précieuse de mettre un visage sur nos fournisseurs, ce qui rend les échanges beaucoup plus personnels. En plus, on a pu goûter à de nombreuses nouveautés, et le tout s’est déroulé dans une ambiance vraiment conviviale et sympa. Une très belle expérience ! »
Philippe Poniewira a participé pour la première fois à la journée portes ouvertes de Biodis, qu’il a trouvée très intéressante. L’objectif principal était de rencontrer et mieux comprendre les marques régionales, locales ou innovantes distribuées par Biodis, pour mieux les travailler en magasin. Côté « coup de cœur », Philippe Poniewira a été séduit par la « pâte à calin » et ses produits de Noël de la marque Kâliner, qui, selon lui, régénèrent la catégorie du chocolat festif. Concernant l’entrepôt de Biodis, qu’il avait visité deux mois auparavant, il a souligné la croissance harmonieuse de Biodis ces dernières années et la capacité de l’outil à s’adapter, avec des améliorations en agencement et productivité.
Propos recueillis par Antoine Lemaire
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