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On n’ attire pas les mouches avec du vinaigre… même bio !

Il y a 14 ans, nous avons passé ce cap. Pas de voitures volantes, pas de fin du monde, pas de station Mir écrasée sur Paris… Je ne suis pas devenu astronome, mais chasseur de têtes. Et j’ai toujours la tête dans les étoiles. En 2000 j’ai pu vivre, grâce à mon métier la fameuse bulle internet. Les salaires s’envolaient, les candidats approchés pour des postes menaient la danse et faisaient la fine bouche sur les conditions proposées…

Cette bulle a éclaté très vite…

Conséquence de ce changement de siècle, certaines personnes se sont retrouvées hors circuit avec des salaires mirobolants et contraintes de baisser leurs prétentions pour évoluer. Les choses allaient rentrer dans l’ordre, petit à petit…

La crise, qui montrait de temps en temps le bout de son nez, s’est bien installée et semble apprécier ce nouveau siècle ! Depuis cette bulle internet, j’ai constaté une baisse généralisée des salaires…

On recherche toujours le mouton à 5 pattes, mais on est prêt à ne payer qu’une seule patte. Résultat, on se retrouve avec un mouton boiteux… Alors que tout augmente, les salaires, eux, baissent.

Et dans la Bio ?

Si dans le conventionnel on constate une baisse des salaires, dans la Bio, j’aimerais constater l’inverse ! En effet, il est bien loin le temps où tout le monde se connaissait. Ce petit monde où l’on passait d’une enseigne à une autre, d’un fabricant à un autre juste pour le plaisir, par amour du produit.

Aujourd’hui, les entreprises de la bio se sont développées face à une croissance forte. Des investissements ont été faist, des agrandissements de locaux, des mises aux normes…

Et bien sûr, des investissements humains. Pour cela, il est désormais devenu nécessaire d’attirer des compétences issues du secteur conventionnel. Des compétences commerciales, marketing, industrielles… Il existe un principe, que je tente de défendre depuis

longtemps. On ne propose pas à quelqu’un de rejoindre son entreprise pour moins de rémunération que dans son poste précédent.

À minima, on lui propose l’équivalent, le mieux étant de lui proposer plus. Même si la rémunération ne doit pas être un critère primordial, il faut, en effet, considérer un ensemble de paramètres (poste, entreprise, évolutions, conditions de travail…), le salaire n’en reste pas moins important car c’est le fruit de son travail qui nous permet de payer nos factures, de vivre…

Depuis quelques années, beaucoup trop de personnes en poste ne vivent plus, mais « survivent ».

Donc, pour résumer, lorsqu’une entreprise a un besoin et que ce besoin doit être trouvé dans le secteur conventionnel, secteur où la courbe des salaires est en baisse depuis des années, il est difficile d’attirer des potentiels en leur proposant un salaire inférieur à leur précédent.

Il y a quelques années, une entreprise m’a demandé d’approcher certains profils tous issus de la même entreprise et dont le nombre se comptait sur les doigts des deux mains. Une fois les 10 personnes approchées (non sans mal au sein de la même entreprise) les 6 ou 7 que j’avais réussi à convaincre de rencontrer le DRH de mon client ont tous rejeté la proposition avancée inférieure à leur salaire précédent.

L’argument choc de ce DRH : « notre entreprise est au milieu des magnifiques pins des Landes et la plage est proche ».

Quand il m’a recontacté pour rencontrer d’autres candidats, il n’y en avait plus.

Comme le dit l’adage, on n’attire pas les mouches avec du vinaigre. Pour attirer les bons profils dans vos entreprises il faut savoir convaincre et rester cohérent. Le meilleur investissement reste toujours humain et l’on a de retours sur investissement que si l’on investit correctement !

 

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