59% d’emplois en plus dans une exploitation bio
En 2012, de l’ordre de 7% de la main d’oeuvre agricole est employée dans des exploitations biologiques. Selon le recensement agricole 2010 : en 2009/2010 le contenu en emploi des exploitations bio est de 59% supérieur à la moyenne générale. Les exploitations bio génèrent plus d’emplois que les exploitations conventionnelles : 2,4 Unités de Travail Annuel (UTA) en bio contre 1,5 en moyenne. À la date du recensement agricole, le total des emplois en exploitation biologique représentait 5,8% du temps de travail dans l’agriculture française, qu’il soit familial, salarié permanent ou saisonnier. Durant la campagne 2009/2010, le nombre total d’emplois dans les fermes bio a atteint les 42 900 UTA. Au vu des nouveaux engagements depuis le 1er septembre 2010 jusqu’à la fin juin 2012, les 57 000 emplois en équivalent temps plein (UTA) ont été dépassés à la mi 2012.
Près de la moitié de l’emploi en exploitation bio est salariée La main d’oeuvre des exploitations biologiques est essentiellement familiale. Cependant, les fermes bio emploient nettement plus de travailleurs salariés: 43% du temps de travail annuel contre 27% en conventionnel. Le quart du temps de travail en exploitation bio est effectué par des salariés permanents contre 17% en conventionnel. Par exemple, dans les systèmes de polyculture élevage 2,2 UTA salariées sont employées en moyenne en bio contre 1,3 UTA en élevage conventionnel.
La moitié de l’emploi des exploitations bio est liée à l’arboriculture, à la viticulture et au maraîchage
La comparaison de la main d’oeuvre moyenne employée dans les exploitations biologiques en fonction de l’orientation technico-économique de l’exploitation fait ressortir l’importance des systèmes viticoles, maraîchers et arboricoles qui sont plus nombreux et emploient plus de main d’oeuvre en bio qu’en conventionnel. Ramené à la surface, les exploitations biologiques emploient en moyenne 4,5 UTA pour 100 ha de surface agricole utile (contre 2,8 en conventionnel). OTEX : Orientation technico-économique des exploitations Méthodologie : la période d’étude du recensement agricole concerne la campagne 2009/2010. Les données concernent 17855 exploitations bio. L’unité de travail annuel (UTA) correspond à l’équivalent du temps de travail d’une personne à temps complet pendant un an, y compris les prestations fournies par des entreprises agricoles sur l’exploitation.
Catégorie de main d’oeuvre en exploitations bio et conventionnelles
en UTA toutes OTEX confondues Sources : recensement agricole 2010
Remise des diplômes aux CQP de l’IFOPCA
C’est dans la magnifique salle de réception de la mairie du 18e à Paris, que les CQP de l’Ifopca ont reçu le 3 octobre dernier leur certificat de qualification professionnel pour l’année 2011/2012. Les branches représentées étaient les cavistes, les crémiers – fromagers et les vendeurs – conseil en produits biologiques.
100% de réussite en bio en 2011/2012
Toute l’équipe de l’Ifopca était fière d’annoncer un 100% de réussite pour cette année. Les 4 personnes qui ont été certifiées sont Christelle Briand du magasin bio La Fée Bio à Matignon (22), Claude Delhaye de L’Epicerie Générale de Paris (7ème ), Mélinda Gargot de Nature et santé à Saint Amand Moron (18) et Damien Perret de la Biocoop Tarbes (65).
2 CQP bio en 2012/2013 Rappelons que l’Ifopca qui a été crée en 2004 est spécialisé dans les CQP. En effet, il vient d’ouvrir en septembre dernier sa 10ème session de formation pour le CQP vendeur(se) conseil en produits biologiques. De ce fait, à ce jour, l’IFOPCA est le centre de formation le plus expérimenté dans la préparation de ce titre professionnel. Les pourcentages de réussite sont traditionnellement élevés, ils atteignent généralement plus de 90%. C’est assez logique, selon Stéphane Le Flao, Responsable de Formation « car lorsque nous « montons » les groupes, nous apportons une attention particulière à la motivation des candidats. Ce qui fait que les groupes, alors que très hétérogènes en âge et parcours scolaires et professionnels, sont en fait très homogènes par leur motivation liée au secteur du bio. C’est l’élément fédérateur. C’est ce qui permet de créer une véritable émulation dans les groupes, d’échanger ses expériences respectives dans les différents magasins et de créer une dynamique qui les porte jusqu’à la certification ».
Les CQP Bio (session 2011/2012) en compagnie de Marc Barré, lors de la visite à la Minoterie Suire (44) pendant le voyage découverte filière. De gauche à droite Mélinda Gargot de Nature et santé à Saint Amand Moron (18), Damien Perret de la Biocoop Tarbes (65), Claude Delhaye de L’Epicerie Générale de Paris (7e ) , Christelle Briand du magasin bio La Fée Bio à Matignon (22) et Marc Barré de la Minoterie Suir