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Stress, Anxiété, Sommeil… Comment faire face ?

Ce qu’engendre le stress

Les stress répétés, et surtout mal gérés, produisent sur l’organisme de multiples conséquences (déficits nutritionnels, diminution des défenses immunitaires, vieillissement prématuré, difficultés de sommeil, prise de poids) et peuvent même aboutir à une dépression ou potentialiser d’autres pathologies lourdes.

Les traitements médicamenteux classiques

La réponse médicale contre l’anxiété et le stress est généralement la prescription :

● d’anxiolytiques, et en particulier de benzodiazépines aux effets temporaires et qui engendrent surtout un risque de dépendance,

● d’hypnotiques qui ne diminuent pas le stress mais induisent le sommeil. En somme, pas de véritables traitements qui permettent une guérison mais seulement des « masques » qui peuvent juste servir de « béquilles » en cas de chocs émotionnels importants mais qui ne doivent pas constituer un traitement au long cours.

 

Remanier le mode de vie général

En premier lieu, il est parfois souhaitable de modifier en profondeur les habitudes de vie afin de mieux apprendre à gérer les stress quotidiens en :

● cultivant les émotions positives et le rire,

● pratiquant la cohérence cardiaque,

● apprenant la relaxation ou la méditation en pleine conscience (Mindfullness).

Vous avez probablement des ouvrages sur ces sujets et pourrez donc commencer par ces petits changements en promulguant également la pratique d’une activité physique plaisante et en donnant quelques pistes pour apprendre à ne plus compenser par la nourriture en identifiant et en apprenant à ne plus se sentir coupable.

 

Corriger le contenu des assiettes

Rappelez à vos clients que l’alimentation n’est pas uniquement une histoire de calories à compter, de graisses à traquer et de sucres à éliminer ! Que les aliments fournissent tous les nutriments essentiels à chaque cellule et en particulier celles du cerveau, endroit où siègent les émotions.

L’objectif sera donc de mettre dans les paniers, des aliments fournissant au cerveau tous les éléments dont il a besoin pour gérer au mieux les émotions négatives et les stress quotidiens répétés.

De bonnes sources de protéines

Elles ne servent pas uniquement à la fabrication des muscles et

à la croissance ! Elles ont également un rôle très important dans la synthèse des neurotransmetteurs qui agissent directement sur l’humeur comme la sérotonine « calmante », le gaba « relaxant » et la dopamine « stimulante ».

Pour cela, il faut fournir à l’organisme une source de protéines dès le petit déjeuner en misant sur les oléagineux, les yaourts natures (soja, vache, chèvre ou brebis) ou encore en alternance les œufs, le jambon blanc, le blanc de dinde ou de poulet.

Les autres repas de la journée doivent également contenir des protéines en axant sur des sources végétales le soir avec des céréales et des légumineuses.

 

 

Du gras… mais du bon !

Comme pour la plupart des pathologies, les bons acides gras oméga-9 et oméga-3 seront toujours à favoriser en conseillant les huiles pression à froid d’olive, de colza, de noix, de cameline, les avocats et les oléagineux (amandes, noix, noisettes, noix du Brésil…) pour ce qui est du règne végétal et les poissons dits gras pour le règne animal. Sachant que le stress peut diminuer la transformation de l’acide alpha-linolénique, le précurseur végétal, en EPA et DHA, il est toujours recommandé de consommer des poissons, 1 ou 2 fois par semaine. En parallèle, faites réduire les graisses saturées puisque certaines études montrent qu’un régime qui en est riche pourrait perturber le bon fonctionnement de l’hypothalamus, de l’hypophyse et des surrénales, des organes essentiels pour une bonne réponse au stress.

Ces sucres qui « sucrent » le moral

Les sautes d’humeurs, les angoisses, l’irritabilité et le stress incontrôlé peuvent parfois être seulement dus à un mauvais choix des glucides. Une personne qui consomme beaucoup d’aliments à IG élevé tout au long de la journée aura une glycémie élevée. Or pour que les glandes surrénales puissent libérer du cortisol, il faut au contraire que la glycémie soit basse. Les surrénales cessent ainsi de produire cette hormone, elles finissent par s’atrophier et le corps perd sa capacité à synthétiser le cortisol. En cause donc : les aliments sucrés mais également tous ceux dont l’IG est trop élevé. Dites à vos clients de faire au moins 3 vrais repas par jour (l’absence

de petit déjeuner peut être une source de stress pour l’organisme) et surtout de privilégier à chaque repas, ou en collations, des aliments possédant un IG très bas, bas ou modéré :

● Légumes

● La plupart des fruits (frais ou secs)

● Pains au levain plutôt multi-céréales (multi-farines : farine de blé, d’orge, de seigle et/ou d’avoine)

● Céréales semi-complètes ou complètes (pâtes, riz, quinoa, sarrasin, semoule, flocons d’avoine, muesli…)

● Légumes secs (lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots rouges, flageolets…).

Faire le plein de Magnésium et B6

Ce sont deux micronutriments indispensables puisqu’en cas de manque la vulnérabilité au stress augmente considérablement et entraine une élévation anormale du niveau d’anxiété, d’irritabilité et d’agressivité.

A introduire dans les paniers : son de blé, cacao en poudre, noix du brésil, amandes, chocolat, noix de cajou, pignons, sarrasin, pistaches, ail, thon, foies animaux, cœurs de palmier, pruneaux.

 

 

Supplémenter en…

…Vitamines, minéraux, acides gras et acides aminés

Si votre client n’a pas fait récemment une cure d’un complexe regroupant des vitamines et des minéraux, il est judicieux de commencer par cette base avec au minimum toutes les vitamines du groupe B, de la vitamine C, du magnésium et du sélénium. D’autre part, l’apport en certains acides aminés peut permettre de combler un manque de protéines. Pourront ainsi être recommandés :

● La tyrosine qui permet la synthèse de noradrénaline,

● Les acides aminés précurseurs de l’hormone de croissance (L-glutamine, L-glycine, L-arginine, L-ornithine, L-lysine) pour améliorer la phase du sommeil paradoxal où le corps est complètement détendu et celle du sommeil lent profond.

Ensuite, d’autres micronutriments sont indispensables : les oméga-3 sous forme d’huiles de poissons ou d’huile de Krill.

Toujours dans les compléments issus de la mer, l’hydrolysat de protéines de poissons (Stabilium®) constitué de petits peptides, joue un rôle régulateur sur le système nerveux en tant que précurseur de sérotonine, de mélatonine et d’endorphines. Diverses études ont montré qu’il soutient efficacement l’équilibre émotionnel et améliore la qualité du sommeil, la motivation, la concentration, les facultés de raisonnement et la mémorisation, sans contre-indications et surtout sans accoutumance.

D’ailleurs contre les troubles du sommeil, deux substances sont très efficaces :

● Le gaba (acide gamma-amino butyrique), un neurotransmetteur inhibiteur qui induit la relaxation tant mentale que physique (diminution des tensions musculaires, des impressions de « boule dans la gorge » et de « nœud au ventre »).

● La mélatonine qui sera amplement développée à la page111.

 

… plantes et substances phyto

 

 

 

En parallèle, vous pouvez également orienter vos clients vers un médecin homéopathe, un sophrologue, un acupuncteur ou encore vers des praticiens de qi gong ou de tai chi.

Afin de vous faciliter le conseil, vous trouverez ci-contre les supplémentations adéquates, en fonction des situations diverses que vous rencontrez.

 

Que ressent votre client ?

Que devez-vous lui conseiller ?

 

Autres informations

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