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Détergents : la foire au labels

Les phrases entre guillemets sont des citations littérales de textes issus par les organisations respectives. Les labels sont traités dans leur ordre alphabétique.

Ecocert

Depuis 2006, la société Ecocert a également élaboré un référentiel pour les écodétergents. Actuellement il intègre deux niveaux de certification: « Ecodétergents « , et « Ecodétergents à base d’ingrédients biologiques ».

Le label veut « valoriser tous les ingrédients d’origine naturelle » et n’autorise aucune phrase de risque environnementale sur le produit.

Comme la nouvelle législation européenne considérera un plus grand nombre de substances et mélanges comme « à risque » il est fort probable que cette approche deviendra très contraignante pour les formulateurs des produits.

Les points forts de ce label sont :

  • Le nom d’Ecocert est très connu et réputé
  • Les audits et contrôles sont effectués sur le terrain

 

Ecogarantie

Ecogarantie est une association belge à but non lucratif qui gère un label pour les produits cosmétiques, de nettoyage ainsi que du sel. Il est parent au label Biogarantie, réservé lui, aux produits de l’agriculture bio.

Les audits et contrôles sont faits par des organismes indépendants. Les critères se basent sur « le respect de l’équilibre délicat entre règnes végétal, humain et animal ainsi que sur un souci de durabilité ».

Les points forts de ce label sont :

  • Gestion par une entité sans but lucratif
  • Les audits sont faits sur le terrain par des organismes de contrôle indépendants

 

Ecolabel

Ce label a été monté par l’Union européenne à partir de 1993. L’industrie conventionnelle a pesé et pèse toujours fortement sur son développement, les producteurs écologiques n’ont, par contre, pas su profiler leurs principes.

Les points forts de ce label sont :

  • Il est uniforme et connu à travers toute l’Europe
  • Il faut prouver l’efficacité du produit Une grande majorité des acteurs du marché bio considère ce label comme du « mi-cuit », trop permissif, voire déloyal, qui laisse passer pas mal de substances et des procès qui ne sont pas toujours vraiment soutenables.

 

 

The Greenway to Life

The Greenway to Life est une association internationale loi 1901, qui a son siège à Paris. Elle regroupe actuellement dix producteurs de détergents écologiques, avec plusieurs candidats qui s’annoncent. Ils sont assistés en permanence par des experts indépendants. Le référentiel,
développé pour l’association, donne une attention égale aux ressources,
à la transformation, à l’utilisation et à la fin de cycle. Les audits et contrôles sont effectués sur le terrain, par des auditeurs indépendants.

Les points forts de ce label sont :

  • L’ association gère une propre base de données techniques et écologiques, digitalisée
  • Il faut prouver l’efficacité du produit

 

Le label idéal ?

Il n’existe pas, bien sûr ! Tous les labels précédents sont nés un jour de nécessités qui se sont montrées, quelque part, au niveau régional, national ou international.

Il n’y a pas encore – comme c’est le cas pour l’agriculture biologique – une entente internationale éthique et technique sur des éléments de base. Par sa technicité et l’envol qu’il a pris au 20e siècle, le secteur de la détergence est un secteur à paradoxes et pas facilement gérable.

Dès lors, quel pourrait être le profil optimal pour un tel label ? Essayons :

 

  1. Le label doit couvrir le cycle de vie : de l’extraction des matières premières à travers leur transformation en ingrédients, leur rôle dans un produit fini, l’utilisation de celui-ci et la disparition totale des restes, sans laisser de traces persistantes.
  2. Ces matières premières sont de préférence d’origine renouvelable (microbiologique, végétale, animale) ou minérale, mais pas fossile. Pas toujours faisable, parce qu’il y a du retard dans les recherches.
  3. Une qualité bio des matières renouvelables est un plus, pour autant qu’il y n’ait pas de conflit avec l’alimentaire, et que leur prix permet la mise en oeuvre.
  4. Le produit fini doit prouver une efficacité comparable au niveau médian de sa catégorie.
  5. L’utilisation des produits par le consommateur doit être sécurisée.

6. La basse toxicité aquatique et la bonne biodégradation, en aérobie comme en anaérobie, doivent être assurés. Il y a certes plus d’une façon de réaliser un tel catalogue, et tout en étant strict il laisse suffisamment d’espace à la créativité du producteur.

 

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