Elle n’est pas née d’hier. On peut même dire qu’elle a toujours existé en tant que biologique, parvenant à nourrir plus ou moins
bien l’humanité selon la rigueur des hivers ou autres catastrophes climatiques infligées par Dame Nature. Si aujourd’hui elle
apparaît comme une nouveauté, c’est parce qu’elle vient en opposition et s’inscrit en faux contre une dérive que lui fait subir,
depuis seulement près d’un siècle, l’application de la théorie élaborée par un chimiste allemand, baron de son état, Justus Von Liebig
(1803-1893). Cette théorie, qui consiste à nourrir directement la plante à partir des principaux éléments fertilisants (NPK = azote,
phosphore, potasse) sous forme soluble et relègue donc le sol au simple rôle de support, provoque invariablement des déséquilibres
entraînant la fragilité des plantes, l’apparition de maladies et attaques parasitaires et…du cortège des pesticides pour les soigner.
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