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L’alimentation macrobiotique, clé d’une longévité en bonne santé ?

Un peu d’histoire…

Il faut savoir que dès l’antiquité, Hippocrate mentionnait déjà ce régime dans ses écrits. Mais ce n’est qu’à la fin du XVIII ème siècle, que C.W Hufeland a véritablement jeté les bases de ce mode alimentaire en publiant « L’art de prolonger la vie ou La macrobiotique » pour aller au delà des thérapeutiques classiques. Ainsi, quand le but premier de la médecine classique est la santé, l’objectif principal de la macrobiotique est « la longue vie ».

Plus tard, un japonais, Georges Ohsawa, a décidé de renouveler la macrobiotique. Tout en gardant les principes d’hygiène de vie de Hufeland, il a « orientalisé » la macrobiotique en s’inspirant de l’alimentation des moines et a surtout classé les aliments. Michio Kushi, son disciple a continué sur la voie d’Ohsawa et s’est surtout chargé de « vulgariser » et donc d’atteindre un plus grand nombre par des écrits, des séminaires et la mise en place de « Kushi institues » dès son arrivée aux Etats-Unis au début des années cinquante.

Mais ce n’est qu’au début des années 60 que le mode alimentaire macrobiotique devient à la mode, au Japon dans un premier temps, puis dans le reste du globe. Aujourd’hui, il continue à faire des adeptes dans vos magasins biologiques et vous devez être en mesure de guider au mieux vos clients dans leurs choix.

La diététique du yin et du yang

Bien plus qu’un mode alimentaire, la macrobiotique est un art de vivre, une philosophie qui vise à trouver un équilibre global avec l’environnement mais nous allons nous intéresser ici seulement aux aliments et aux boissons que vous allez pourvoir conseiller.

L’alimentation macrobiotique va prendre en considération les qualités énergétiques yin ou yang des aliments. En effet, les aliments sont considérés comme une entité d’énergie produite par la nature, avec ses propres qualités nutritives yin (énergétiquement positif) ou yang (énergétiquement négatif), ses influences sur les mouvements de l’énergie vitale de l’organisme, ses caractères saisonniers et ses modes de cuisson. Et selon le terrain constitutionnel, le tempérament et l’état de santé de votre client, vous pourrez ajuster selon ses propres besoins. Pour donner quelques exemples sur les qualités énergétiques des végétaux nous pourrions faire la classification suivante :
● Hyper-yin : les tubercules (pomme de terre, patate douce, igname, taro…)
● Yin : les légumes racines (carotte, navet, betterave, radis…)
● Yang : les légumes verts (salade, chou, épinard, courgette, haricot vert…)
● Hyper-yang : les céréales (blé, avoine, riz, orge…)

Les différents tempéraments pourraient se résumer ainsi :

L’alimentation macrobiotique est capable de nourrir énergiquement l’organisme de manière juste et équilibrée, en fonction non seulement des tempéraments mais également de l’âge, de l’activité, des aléas de la vie… Ainsi, il n’y a pas de « bons » et de « mauvais » aliments mais des groupes alimentaires à adopter en fonction des besoins. L’objectif est donc d’équilibrer l’alimentation en fonction du yin et du yang des aliments, c’est-à-dire de leurs charges énergétiques plutôt yin (positives) ou plutôt yang (négatives).

Quelles sont les bases de ce mode alimentaire ?

D’une manière générale, le régime macrobiotique s’accorde avec les grands principes nutritionnels et écologiques que la plupart de vos clients partagent. Ainsi, les aliments à favoriser doivent être de préférence de saison et locaux, non raffinés, non traités et cultivés en parfait accord avec la nature.

La base de l’alimentation est axée sur les légumes, cuits de préférence ou crus, les champignons (shiitaké…), les fruits régionaux. Les légumes peuvent être relevés par divers condiments comme le shoyu, le tamari, le vinaigre de riz, le gomasio, le natto et le wasabi. Les algues et leurs dérivés ont aussi une place importante : arame, dulse, hiziki, kombu, nori, wakame et agar-agar.

Un bol de soupe miso est aussi largement recommandé, même si force est de constater que tous les adeptes de la macrobiotique ne le pratiquent pas forcément. Cette soupe peu aussi être agrémentée de gingembre, une épice dont l’action est particulièrement yin. Une large place est également accordée aux légumineuses (azuki, lentilles, pois chiches…) et aux céréales complètes (blé, boulgour, sarrasin, seigle, orge, kasha, riz complet ou glutineux, avoine, millet) qui doivent être consommées quotidiennement, et plus particulièrement à chaque repas. En effet, ils forment une nourriture de base indispensable à la majorité des constitutions et des tempéraments. Ils peuvent aussi être consommés sous forme de seitan, de tempeh, de panisse, de tofu, d’houmous, de kokkoh, de tahin…

Les aliments d’origine animale (viandes rouges et blanches, abats, charcuteries, volaille) ne doivent pas être privilégiés, puisqu’ils sont majoritairement yang comme l’être humain. Ainsi il convient de consommer ces aliments de manière raisonnable, deux ou trois fois par semaine maximum ou de choisir des poissons ou produits de la mer (coquillage et crustacés) qui eux procurent de l’énergie plutôt de type neutre.

Toujours dans les produits animaux, la place des produits laitiers est controversée et plutôt à limiter au maximum à l’âge adulte au profit des boissons de riz.

Et enfin, l’apport hydrique devra être réduit sauf au printemps et en été où il pourra être plus abondant, sous forme d’eau (filtrée ou de source), de thé japonais (Kukicha, Genmaicha, Bancha, Mugicha) ou encore de Yannoh.

Côté cuisson, il sera toujours préférable de faire cuire les aliments brièvement et à feu doux, sans recours au four à micro-ondes ni à l’électricité

 

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