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Les bienfaits économiques des compléments alimentaires

Le Synadiet a publié les résultats de son étude économique intitulée « Les compléments alimentaires : des leviers de prévention santé et des sources d’économies ? ». Menée autour de trois exemples concrets : l’ostéoporose, le cholestérol et la DMLA, on constate que les compléments alimentaires ne sont pas uniquement au service de notre santé mais qu’ils peuvent être aussi économiquement très intéressants pour le budget de la sécurité sociale…

La méthodologie suivie dans le cadre de ces 3 évaluations est une méthodologie standard de type descendante (top down). Elle s’appuie sur l’utilisation de données statistiques publiques françaises (évaluation de la problématique de santé : population concernée, estimation des coûts générés, recommandations nationales) ainsi que sur l’analyse de revues de méta analyses et de médication scientifique ciblées, françaises ou internationales, permettant d’extrapoler l’impact de la prévention et d’estimer les économies potentielles pouvant être réalisées. Focus sur deux des trois pathologies étudiées : l’ostéoporose et le cholestérol.

L’efficacité des compléments alimentaires dans le ralentissement de la progression de l’ostéoporose

La prévalence de l’ostéoporose est forte et augmente avec le vieillissement de la population. Les femmes sont deux à trois fois plus touchées que les hommes. D’après la Société Française de Rhumatologie, 39 % d’entre elles souffrent d’ostéoporose autour de 65 ans. Ce chiffre atteint 70 % chez les femmes de plus de 80 ans.

Chaque année en France, l’ostéoporose serait responsable de 51 000 fractures de hanche, de 35 000 fractures de poignet, de 40 000 à 65 000 fractures vertébrales et de 12 000 fractures de l’humérus.

En conséquence, on dénombre 68 000 hospitalisations par an d’une durée moyenne de 12 jours et plus de 40 000 séjours en centre de rééducation pour un coût estimé à 747 millions d’euros en 2008. En moyenne, une fracture ostéoporotique coûte entre 8 500 et 11 500  euros.(1)

Les « plus » des compléments alimentaires

Une supplémentation en calcium et en vitamine D chez les adultes carencés permettrait de ralentir la perte de masse osseuse.(2) Selon une méta-analyse d’études cliniques, la supplémentation pour les femmes ostéoporotiques de plus de 55 ans permettrait de réduire leur risque de fracture de 18 %. La supplémentation en vitamine D et en calcium des 3,5 millions de Françaises et Français ostéoporotiques permettrait d’éviter près de 60 000 fractures en France. L’économie engendrée par la sécurité sociale serait de l’ordre de 510 millions d’euros, soit 146 euros par an et par personne.

L’efficacité des compléments alimentaires dans la réduction du taux de cholestérol

Près d’un Français sur cinq serait atteint d’hypercholestérolémie, soit 18,8 % de la population(3). Les adultes de 45 à 65 ans sont particulièrement touchés, avec une prévalence de près de 30 %. Pour réduire son taux de « mauvais » cholestérol (LDL-C), on peut être amené à adapter son alimentation. Trois types de compléments alimentaires, les phytostérols, la levure de riz rouge et les oméga-3 ont été évalués comme efficaces dans la réduction du cholestérol en complément des mesures hygiéno-diététiques.

Les « plus » des compléments alimentaires

En réduisant le taux de cholestérol chez leurs consommateurs, les phytostérols, la levure de riz rouge et les oméga-3 permettent vraisemblablement d’éviter un certain nombre d’hospitalisations pour cause d’incident cardiovasculaire.

En France, suivant les données de l’assurance maladie, les soins pour maladies cardio-neuro-vasculaires ont représentéun coût de 15 milliards d’euros en 2013 et ont concerné 3,5 millions de personnes.(4) Un peu plus de 300 000 Français ont enduré un incident cardio-neurovasculaire aigu en 2013, pour un coût moyen de traitement de 10 045 euros.

En s’appuyant sur les résultats d’une étude américaine réalisée en 2013(5), la supplémentation en phytostérols des 3,5 millions de Français traités pour une pathologie cardiovasculaire permettrait d’éviter 53 846 complications par an. Ce qui représente une économie pour l’assurance maladie de 541 millions d’euros soit 154 euros par an et par personne.

Enfin, concernant la DLMA, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) qui, toutes formes confondues, concerne 8 % de la population française de plus de 50 ans, il a été démontré qu’une supplémentation nutritionnelle en antioxydants et en oméga-3 permettait de protéger efficacement la rétine contre la dégénérescence, et de réduire ainsi le risque d’aggravation de la DMLA. Selon l’étude, la DMLA représentait un coût annuel de 650 millions d’euros. En intégrant la diminution possible du coût des traitements, il resterait néanmoins un coût résiduel de 450 M€, pour lequel les compléments alimentaires peuvent s’avérer d’une aide certaine.

1) Maravic M, et al. « Economic burden of osteoporosis in women : data from the 2008 French hospital database (PMSI), Clin Exp Rheumatol, 2012.

(2) Cesareo R, etal. « Effectiveness and safety of calcium and vitamin D treatment for postmenopausal osteoporosis ». Minerva endocrinologica.2015.

(3) opac.invs.sante.fr/doc_num.php ?explnum_id=9341

(4) Assurance Maladie. « Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses. Proposition de l’Assurance Maladie pour 2016 ». Juillet 2015.

5) www.ameli.fr/l-assurance-maladie/statistiques-et-publications/donnees-statistiques/affectation-de-longue-duree-ald/prevalence/frequence-des-ald-au-31-12-2012.php

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