Comment recommander les petits pots de fruits ?
Rappelons ici que la diversification alimentaire, qui commence à partir de 6 mois révolus et qui dure environ jusqu’à la fin de la deuxième année, est une étape primordiale dans l’éducation nutritionnelle de l’enfant. En effet, il faut varier au maximum l’alimentation de bébé jusqu’à ses 3 ans car ensuite une période de refus va s’installer. Avant il est curieux de tout, après il devient méfiant, c’est ce que l’on appelle la période de néophobie alimentaire. Ainsi, apporter à bébé un maximum de goût et de saveur dès le plus jeune âge va permettre de limiter les refus dans l’enfance. Et c’est là que vous pouvez tranquilliser les mamans qui n’ont pas forcément envie d’acheter du coing, des myrtilles, du raisin, de la reine-claude ou de la mangue !
Quelques rappels sur la diversification
Il est toujours préférable de commencer par les légumes afin de ne pas habituer bébé au goût sucré des fruits. Et ce n’est que dans un deuxième temps que les compotes mixées « maison » ou sous forme de « petits pots » pourront être proposées, mais toujours avec une condition : qu’elles soient sans sucre ajouté !
Compotes mono ou multi-ingrédients ?
Le plus important quand vous conseillez les petits pots de fruits est dans un premier temps de ne recommander que les mono-ingrédients afin de reconnaître exactement, si bébé est allergique, l’aliment en cause et aussi dans l’objectif d’éveiller les papilles de bébé à une seule nouvelle saveur à la fois. Ensuite, quand bébé aura goûté tous les goûts séparément, vous pourrez recommander aux mamans des petits pots de fruits contenants deux ou plusieurs fruits.
Quelques arguments en plus…
Le format
Les petits pots de fruits sont adaptés à chaque tranche d’âge et en portion adéquate. Leurs formats pratiques sont adaptés au mode de vie des femmes actives et aux différents instants de consommation (goûter à l’extérieur par exemple, pique-nique)
La composition Bio Vs Conventionnel
Les petits pots bio ont le plus souvent une teneur en sucres simples ajoutés réduite voire nulle par rapport à leurs homologues du conventionnel. Et le sucre n’est d’ailleurs pas le seul ingrédient qui est ajouté car la liste peut être longue en conventionnel (épaississants, crème, vitamines et minéraux) !
La règlementation bio et infantile
La règlementation bio est déjà un excellent argument en faveur de la santé de bébé puisque certains conservateurs, acidifiants, antioxygènes, stabilisants, émulsifiants et amidons modifiés sont autorisés en conventionnel mais pas en bio. Mais sachez qu’avec cette règlementation, couplée à celle du domaine infantile, les produits deviennent 100% sûrs et sans danger pour bébé. En effet, en ce qui concerne les pesticides, quand le bio a une obligation de moyens avec l’interdiction d’utiliser des pesticides chimiques et de synthèse, la règlementation infantile va plus loin encore avec une obligation de résultats car les teneurs en pesticides doivent être inférieures à 10 ppb (soit 10mg/kg) dans les produits finis. Pour les nitrates, c’est la même chose, puisque le seuil maximum dans les produits finis est de 200 ppm (soit 200mg/kg).