Alors qu’un bon nombre de magasins spécialisés bio (MSB), nous informent d’une baisse de leurs ventes due à l’impact de la canicule alors que les ventes en GMS des produits conventionnels explosent. Encore certains efforts sont à faire pour mieux anticiper et organiser les points de ventes. Nous vous transmettrons le communiqué de presse de notre partenaire concernant les ventes en GMS sur la semaine du 12 au 18 Juin.
Communiqué de presse – IRI France, Chambourcy, le 26 juin 2017
Depuis le début de l’année, le CA des HM+SM était seulement en très faible croissance et les ventes en volume à peine à l’équilibre.
Le CA hebdomadaire des magasins n’augmentait en moyenne que de 13 millions d’euros par rapport à 2016.
Sur la semaine 24 (du 12 au 18 juin), le CA a augmenté de 90 millions par rapport à la même période de 2016, soit 7 fois plus vite que depuis le début de l’année.
Tout cela essentiellement grâce à la météo.
Il a fait très (trop) chaud au cours de la dernière semaine alors que les conditions météo étaient très maussades l’an dernier.
Les ventes sur certaines catégories de produits ont dès lors explosé.
Evolution en masse semaine du 12 au 18 juin 2017 |
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vs même semaine 2016 |
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Croissance CA vs année précédente |
Evol. en millions |
Evol. en % |
SPEC GLACEES INDIVIDUELLES |
+ 15,3 |
+ 82 |
EAUX PLATES NATURE |
+ 8,7 |
+ 40 |
BIERES DE SPECIALITE |
+ 8,3 |
+ 30 |
SALADES FRAICHES |
+ 7,3 |
+ 44 |
BIERES SPECIALES BLONDES |
+ 5,9 |
+ 29 |
PRODUITS SOLAIRES |
+ 5,5 |
+ 207 |
EAUX GAZEUSES NATURE |
+ 4,8 |
+ 57 |
SORBET/CREME GL EN VRAC |
+ 4,7 |
+ 69 |
CONSERVES DE THON |
+ 3,8 |
+ 36 |
INSECTICIDES |
+ 3,5 |
+ 77 |
FROMAGES FONDUS ET PATES FRAICHES SALEES (fromages) |
+ 3,4 |
+ 16 |
SIROPS |
+ 3,1 |
+ 58 |
Source IRI – InfoScan 3.0
Bien sûr, les produits solaires (ventes x 3) mais aussi les eaux aromatisées, les glaces, les bières, les produits de pique-nique (sandwichs, maïs en conserve,…) et de barbecue (saucisses fraiches).
Mais d’autres ont subi ces fortes chaleurs, et tout particulièrement, les potages, l’ensemble de la confiserie et des pans entiers de l’épicerie sucrée (les boissons chaudes, les céréales, les tartinables), les pizzas (fraîches et surgelés) ou les plats cuisinés (quelle que soit la technologie).
Ces variations soudaines et violentes dans la vie des catégories nous rappellent, s’il en était besoin, la nécessité pour les acteurs (industriels, transporteurs et distributeurs) d’anticiper les phénomènes météorologiques à l’aide d’outils de prévision sur leurs marchés.
De nombreux magasins se sont retrouvés (ou sont désormais) en rupture de stock sur des produits très météo-sensibles. Un manque à gagner alors pour le moins regrettable dans un contexte général de stabilité de la consommation où les opportunités de croissance sont rares.