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Le miel bio : origine, type

Origine des miels biologiques

La production est très variable selon les années. Une ruche peut produire selon le type de ruche, le nombre d’abeilles, les conditions climatiques et l’environnement oral entre 10 et 20 kg par saison. En France, en raison des exigences réglementaires (zone de butinage), les miels bio sont majoritairement des miels fournis par l’environnement naturel. Les miels bio de culture (colza, tournesol) sont moins disponibles car ils demandent des grandes zones où se pratique uniquement l’agriculture bio. Dans le cas des ruchers placés sur cultures biologiques, l’opérateur doit pouvoir justier que plus de 50% des sources de nectar sont biologiques (ou sauvages). Un formulaire de « déclaration d’intention de certication de miel » accompagné des justicatifs doit être envoyé avant la mise en place des ruches à l’organisme de certication.

En revanche, d’autres cultures mellifères comme la luzerne bénécient plus facilement du label bio car plus de parcelles destinées à la production de fourrages sont mises en place. Toutefois, la certication des miels de lavande et de lavandin issus de cultures conventionnelles est possible sous réserve d’une analyse de pesticide. Cette analyse est à la charge de l’opérateur qui doit remplir un formulaire d’analyse de pesticide sur les miels de lavande et de lavandin. Le prélèvement est réalisé par le contrôleur.

Pour les miels bio hors France et Europe, beaucoup sont originaires de Chine ou du Chili et parfois conditionnés en Italie. L’aspect local est donc à prendre en compte dans le choix des fournisseurs.

Définition du miel

Le miel est une substance sucrée produite par les abeilles à miel à partir du nectar des fleurs ou du miellat fourni par d’autres espèces animales (pucerons, cigales, cochenilles…). Chaque type de fleur fournit un nectar ayant des caractéristiques spécifiques, en particulier au niveau de la composition en sucres (jusqu’à 20 différents).

La France est le 1er utilisateur européen de pesticides avec 70 000 à 100 000 tonnes utilisés chaque année. Au niveau mondial, elle se place au 3ème rang après les États- Unis et le Japon. En France, la consommation de miel est de 600 g par an et par habitant contre 4 kg de pesticides !

Les différents types de miels bio

Le miel reète l’évolution incessante des ressources naturelles dans lesquelles puisent les abeilles pour s’alimenter. Il est par sa nature même, un produit parfaitement écologique. Il est la quintessence des végétaux présents dans le paysage. Selon les variations climatiques et les conditions de butinage des abeilles, les paysages de garrigue ou de montagne, les compositions des miels sont très diérentes. Les abeilles butinent dans un rayon de trois kilomètres autour de la ruche, ce qui représente des milliers d’hectares.

On les classe généralement comme suit :

1/ monooraux courants (acacia, châtaignier, tilleul),

2/ monooraux moins courants (framboisier, lavande, rhododendron, romarin, thym…)

3/ miels du sud de l’Europe (amandier, citronnier, oranger)

4/ miels polyoraux (toutes eurs, forêt, montagne).

Appellations

Généralement pour avoir le nom de la « eur », un miel doit contenir au moins 50% du nectar provenant de cette espèce. Toutefois, pour donner une appellation monoorale à un miel, plusieurs critères interviennent : la couleur, l’odeur, la saveur, certains paramètres chimiques et le pourcentage de pollens de la eur contenus dans le miel. Le nombre de pollens dière selon les espèces butinées, ceci étant lié à la forme de la eur. Ainsi, un miel de châtaignier contiendra environ 90% de pollens de châtaignier alors qu’un miel d’acacia en contiendra environ 20 à 30%.

Pour les arbres comme le pin, l’érable on utilise l’appellation «miellat». En dessous de ce taux, les miels portent le nom de «toutes eurs» ou «eurs de Montagne».

Miels liquides ou solide

Dans la ruche le miel est à l’état liquide. C’est seulement après extraction qu’a lieu sa cristallisation (durcissement). Selon l’origine de la eur et sa teneur en glucose, la cristallisation est plus ou moins rapide. Plus la teneur en fructose est élevée, plus il restera liquide longtemps. À l’inverse du miel de colza, les miels d’acacia ou de sapin mettront plus de temps. S’ils ne cristallisent pas au bout d’un certain temps, on pourra supposer qu’ils ont été chaués soit au stockage (+ de 25°C ce qui abime le miel sur une longue durée) soit au moment de la récolte (utilisation de couteau électrique chauant par exemple) .

Miel crémeux : le procédé consiste à casser les cristaux de miel par une hélice qui tourne lentement dans le fût de miel.

Autres informations

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