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Les plantes de l’automne…

L’automne, avec ses couleurs éclatantes et ses récoltes généreuses, est une période de maturité marquée avant tout par le changement : reprise des activités, passage à l’horaire d’hiver, réduction de la luminosité, évolution du milieu environnemental… Les maux auxquels nous sommes le plus sujets à cette période sont donc la baisse de vitalité, le découragement, les problèmes respiratoires (rhinites, pharyngites, bronchites…), les otites et le stress dû à la reprise du rythme de la vie professionnelle ou étudiante.

De plus, à l’équinoxe, la baisse de luminosité désynchronise la sécrétion de la mélatonine (hormone du sommeil), modifie les concentrations cérébrales des neurotransmetteurs dont la sérotonine qui régule l’humeur… Il faut donc envisager de contrer les tendances négatives qui peuvent éclore en cette période de transition et préparer notre organisme à cette évolution afin de profiter au maximum des bienfaits accumulés durant l’été.

Pour cela, nous devons tout d’abord renforcer nos capacités physiques et psychologiques, effectuer un nettoyage adéquat par un drainage et une dépuration de nos organes essentiels et constituer une réserve minérale et vitaminique pour parer aux rigueurs à venir.

Dans cette optique, nous pouvons établir une routine de désintoxication reminéralisante à base de plantes choisies en fonction de nos individualités.

Le matin,

sur une base de thé vert (aux propriétés antioxydantes et aux fonctions activantes des émonctoires) ou de Rooibos («thé rouge»), nous pourrons ajouter

  • du ginseng pour atténuer le vieillissement des cellules,
  • de la cannelle en bâton ou 2 gouttes d’H.E. de citron pour stimuler un système digestif paresseux ou un foie engorgé, ou encore
  • de l’hibiscus, de la marjolaine, de la fleur d’oranger, de la passiflore ou 2 gouttes d’H.E. d’orange, de mandarine ou de bergamote, pour apporter calme et plénitude en cas de stress, “blues” ou nervosité.
  • du lapacho (pau d’arco) pour réactiver un système immunitaire “à plat”,
  • de  l’aspérule, du lamier blanc, de la mélisse, de la mûre (feuilles et fruits séchés), du pissenlit (feuilles), du romarin pour une détoxication en profondeur,

Le soir, nous privilégierons

  • une décoction d’aubier de tilleul sauvage du Roussillon, pour permettre à l’organisme d’éliminer les toxines, dépôts rénaux ou vésiculaires,
  • une synergie à base des plantes suivantes (2-3 au choix ou toutes en parties égales) :

– anis vert, camomille matricaire, coquelicot, houblon, marjolaine, passiflore, verveine… pour un endormissement plus facile et un sommeil réparateur,    

– citronnelle, cannelle, camomille romaine, échinacée, eucalyptus, framboisier, lavande, fleur d’oranger, romarin, thym, tilleul… pour protégerer le système respiratoire et la gorge,

– aubépine, cassis, hibiscus, olivier, oranger, passiflore pour équilibrer la tension artérielle,

– achillée millefeuille, armoise, hamamélis, sauge, verveine odorante, vigne rouge, pour nettoyer le système circulatoire,

– ortie et prêle, pour leur apport en minéraux (essentiellement calcium, silicium et potassium) qui vont reconstituer les réserves en prévision de l’hiver à venir.

ou encore choisir une tisane fruitée “réconciliante et régénérante” qui peut se consommer, chaude ou froide, tout  au long de la journée, à base de pelures de pommes, cannelle, gingembre, girofle, hibiscus, fleur d’oranger, passiflore et vanille.

Les changements de saison sont toujours des périodes de transition où la fatigue se fait sentir plus intensément.  Il faut donc en tenir compte dans nos activités et s’octroyer des pauses “régénération” de façon régulière ainsi que des temps d’exposition à la lumière solaire pour “charger nos accus” en vitamine D.

Les sucres et les édulcorants
par le Dr Jean-Claude Rodet

pionnier de l’agrobiologie et promoteur de la médecine intégrative.

Dans une société où le culte de la minceur prend des allures de dogme social, nombreux sont les livres et les «spécialistes» qui prétendent qu’il faut arrêter le sucre. Médiatisé à l’extrême, ce produit se cache pourtant dans nos aliments du quotidien, ceux que l’on ne s’empêche pas de promouvoir à grands coups de publicité.  Pourtant, certains sucres peuvent être bénéfiques  et notre organisme a besoin de “glucides” qu’il faut savoir choisir intelligemment…

Collection santé – 176 pages, 18 €, 15 x 22 cm –
Éditions du Dauphin – www.editionsdudauphin.com
Jean-Claude Rodet

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