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Limiter le déclin cognitif lié à l’âge

La cognition est par définition, l’ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance (mémoire, attention, langage, raisonnement, apprentissage, résolution de problèmes, prise de décision…). En tant que conseiller en compléments alimentaires, vous pouvez recommander des substances qui permettront de ralentir ce déclin cognitif en stimulant le fonctionnement cérébral et en agissant sur certains facteurs de risque.

Les vitamines du groupe B

Les vitamines B et plus particulièrement B1, B3, B6, B9 et B12 protègent le fonctionnement cérébral en contribuant au maintien de l’intégrité de la gaine de myéline qui entoure et protège les nerfs et en favorisant la synthèse de neurotransmetteurs.

Un complexe B ou un complexe « multi » les incluant, tous les jours, dès la cinquantaine.

La phosphatidylsérine (PS)

Elle fait partie des phospholipides qui constituent la principale classe des lipides membranaires. Lors d’études cliniques, la supplémentation en PS a permis une amélioration significative des performances cognitives, du comportement social et des divers processus de mémorisation et d’apprentissage. En effet, elle intervient au niveau de la structure des membranes des neurones, dans le métabolisme cellulaire et, en tant que précurseur de l’acétylcholine, elle optimise la signalisation entre les neurones.

100 mg par jour au cours d’un repas.

L’acétyl-L-carnitine (ALC) et l’acide alpha-lipoïque(AAL)

L’ALC renforce l’efficacité de la neurotransmission, diminue les attaques oxydatives et stimule la croissance neuronale. L’AAL renforce la protection antioxydante et va jusqu’à prévenir la toxicité des plaques bêta-amyloïdes. Leur association permet de décupler leurs actions respectives.

500 – 1500 mg d’ALC et 200 mg d’AAL

Les acides gras oméga-3

Le DHA, un acide gras oméga-3 à longue chaîne, représente à lui seul 40% des acides gras incorporés dans les phospholipides membranaires. Il joue un rôle primordial dans la synthèse des neurotransmetteurs et dans le contrôle de l’inflammation.

1-2 grammes par jour d’huile de poissons garantie sans PCB, dioxine ni métaux lourds.

Le Ginkgo biloba

L’extrait est non seulement antioxydant mais il est surtout vasodilatateur et améliore donc l’oxygénation cérébrale. Il optimise le fonctionnement cognitif global et stimule certains processus de la mémoire.

90-180 mg d’extrait standardisé à 24% de flavonglycosides.

 

Limiter le stress oxydatif

Il touche particulièrement le cerveau car celui-ci est constitué de phospholipides fragiles et consomme surtout 1/5 de l’oxygène total. L’excès de radicaux libres oxygénés engendré provoque donc des atteintes au niveau des mitochondries, de l’ADN et des lipides des cellules cérébrales aboutissant progressivement à la mort des neurones.

De l’alpha-tocophérol (vit E), du bêtacarotène, de la vitamine C, du sélénium, du zinc sous forme d’un complexe « multi » à prendre tous les matins. Et pour une plus grande efficacité, misez sur certains polyphénols qui une fois absorbés s’accumulent au niveau du cerveau : EGCG du thé vert et resvératrol qui permet d’augmenter l’oxygénation cérébrale.

Réduire l’inflammation

A l’image d’une forteresse, le cerveau est protégé du reste de l’organisme par une barrière appelée « hémato-encéphalique », de sorte que seulement certains nutriments sont autorisés à la traverser. Toutefois avec le temps et surtout une mauvaise hygiène de vie (tabac, alimentation déséquilibrée…) certaines autres substances irritantes arrivent à passer cette barrière et finissent par endommager les neurones existants et empêcher la génération de nouvelles cellules cérébrales.

Oméga-3 et surtout EPA et DHA, issus du milieu marin, associés à des extraits standardisés de Curcuma longa. Il est aussi important de bien maîtriser certaines pathologies qui ont une influence directe sur la fonction mentale :resvératrol qui permet d’augmenter l’oxygénation cérébrale.

Le diabète car la non-maîtrise de celui-ci provoque une diminution du volume cérébral, une moindre croissance neuronale et une incidence plus importante sur tous les types de démence.

Les maladies cardiovasculaires car l’hypertension, un faible taux de HDL et un niveau élevé d’homocystéine sont intimement reliés à des troubles de la mémoire et à de moindres fonctions cognitives.

Le surpoids car il est désormais prouvé que le tissu adipeux, en sécrétant certaines molécules, impacte directement le volume du cerveau.

Les troubles émotionnels car chaque perturbation psychique entraîne un dysfonctionnement cognitif.

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