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L’asthme

Cette maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires se manifeste par des crises de gênes respiratoires sifflantes, souvent nocturnes, qui disparaissent de façon spontanée ou avec un traitement. La respiration sifflante, la toux, la sensation d’oppression thoracique et un essoufflement pouvant entraîner des angoisses en sont les principaux symptômes. Même s’il se traduit le plus souvent par des crises qui alternent avec des périodes de respirations normales, il arrive que l’asthme devienne persistant et qu’il perturbe le quotidien.

Les facteurs de risque

L’asthme est d’origine allergique chez plus de 90% des enfants et a tendance à diminuer avec l’âge. C’est une maladie multifactorielle dans laquelle les origines sont à la fois environnementales et génétiques. De plus, certains facteurs potentialisent les crises :

● Les allergènes (pollens, poils d’animaux, moisissures, acariens),

● Les irritants (fumée de cigarette ou de bois, polluants atmosphériques, produits chimiques),

L’effort ou le fou rire,

● L’humidité,

● Le stress,

● Certains conservateurs alimentaires (sulfites) ou colorants.

Que conseiller ?

Les oméga-3

Il est désormais parfaitement reconnu que les oméga-3, et les huiles de poissons gras en contenant, réduisent les phénomènes inflammatoires en inhibant la production d’acide arachidonique, ce qui réduit certains leucotriènes ayant un rôle dans la bronchoconstriction. Ainsi, conseillez des petits poissons gras une fois par semaine, des huiles de lin, de colza, de noix et de cameline en alternance au quotidien et faites diminuer les acides gras saturés, et en particulier le beurre[1]

Selon une étude, la prise quotidienne d’oméga-3 (3.2g d’EPA et 2g de DHA) sur trois semaines a amélioré la fonction pulmonaire et réduit l’utilisation des bronchodilatateurs.

La vitamine D3

De nombreuses études ont mis en relation un faible taux de vitamine D et une augmentation de l’inflammation chez les asthmatiques. Les enfants asthmatiques sont fréquemment déficients en vitamine D et un plus faible niveau de cette vitamine est associé à un moins bon fonctionnement pulmonaire.

20 à 80μg de vitamine D3 par jour (800 à 3200 UI) issue de l’huile de foie de morue ou maintenant désormais disponible chez certains laboratoires, une D3 100% végétale, issue du lichen.

Les vitamines C et E

Des études ont démontré que les antioxydants comme la vitamine C, le d-alpha tocophérol, le sélénium et tous les composés antioxydants tels que les polyphénols (flavonoïdes) et les caroténoïdes (bêtacarotène surtout) réduisaient la broncho-constriction associée à l’asthme. Ces deux vitamines semblent spécifiquement plus prometteuses quand l’asthme est provoqué par la pollution et plus particulièrement quand on observe des pics d’ozone.

360-1000 mg de vitamine C, selon l’âge et le gabarit de votre client.

Le magnésium

Les asthmatiques ont fréquemment de faibles niveaux de magnésium intracellulaire et une supplémentation magnésienne semble être corrélée avec une diminution de la réactivité bronchique.

300 à 400 mg par jour de magnésium sous une forme naturelle (magnésium marin) ou parfaitement biodisponible (Bisglycinate, glycérophosphate ou marin).

L’extrait d’écorce de pin des landes

Plus connu sous le nom de pycnogénol®, cet extrait inhibe la production de l’histamine et pourrait donc être utile en cas d’asthme d’origine allergique.

2.2 mg de pycnogénol® par kilo de poids corporel pendant trois mois, chez les enfants, les adolescents et les adultes.

La vitamine B9

Selon de récentes recherches, les personnes présentant un taux de folates élevé auraient un risque moindre d’asthme, moins d’anticorps IgE spécifiques des réactions allergiques et une respiration moins sifflante.

400 μg de vitamine B9 inclus dans un complexe de vitamines du groupe B.

La Boswellia serrata

On connaît cette plante dans le soulagement de l’arthrite et on la découvre désormais dans cette pathologie puisqu’elle semble réduire le nombre de crises en inhibant la production de certaines substances pro-inflammatoires que sont les leucotriènes.

300-600 mg d’extrait de Boswellia serrata, standardisé en acide boswellique, répartis dans la journée, pendant 2 mois.

 

[1] E Rodríguez-Rodríguez, J M Perea, A I Jiménez, P Rodríguez-Rodríguez, A M López- Sobaler and R M Ortega. Fat intake and asthma in Spanish schoolchildren. European Journal of Clinical Nutrition, vol.64, n°10:1065–1071; october 2010. Nutrition, vol.64, n°10:1065–1071; october 2010.

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