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Que recommander en cas de saignements de nez ?

 

Les saignements de nez, également nommés épistaxis, sont généralement bénins et résultent le plus souvent d’une poussée de tension artérielle, d’un simple grattage de nez par les enfants ou encore tout simplement d’une forte chaleur qui augmente la vasodilatation des vaisseaux sanguins et provoque leur rupture à ce niveau.

 

Que faire en cas de saignement de nez ?

Vous devez conseiller la méthode suivante :

On prend deux doigts et on pince son nez des deux côtés au niveau de la tache vasculaire où confluent tous les capillaires un peu superficiels de la cloison nasale.

On met la tête vers l’avant, et pas vers l’arrière sinon le sang coule dans la gorge, avec un risque de nausées.

On appuie pendant dix minutes, pas moins, puisque le temps de coagulation est d’au minimum sept minutes.

L’application de glace juste au dessus du nez, en provoquant une vasoconstriction des vaisseaux, peut également réduire le saignement.

Si les épistaxis sont récurrentes, des mèches hémostatiques peuvent être utilisées et s’il y a récidive, il faut consulter un ORL.

L’utilisation d’un humidificateur d’air en hiver dans les pièces à vivre et à dormir est aussi envisageable si l’ambiance des pièces est surchauffée et sèche.

Que recommander ?

Même s’il n’existe pas de produits spécifiques contre les saignements de nez, certaines plantes et certains nutriments ont la particularité de renforcer les vaisseaux sanguins et les capillaires à ce niveau.

Au niveau alimentaire, vous devez conseiller :

● Les aliments riches en vitamine C : cassis, persil, poivrons crus (rouge, vert ou jaune), raifort, kiwi, zest de citron, litchi, fruits rouges frais et leurs coulis (framboises, fraises, groseilles, cassis), pulpe de papaye fraîche, chou de Bruxelles, chou fleur cru, cresson de fontaine cru, chou rouge et orange.

● Les aliments riches en polyphénols protecteurs : myrtilles, framboises, fraises, canneberges, cassis, grenade, raisins. Qu’ils soient sous forme de fruits frais, surgelés ou de jus.

● Les aliments riches en vitamine K : en effet, cette vitamine est essentielle à la coagulation sanguine et une carence peut entraîner des saignements plus importants.
Il faut donc miser sur les herbes aromatiques (thym, persil, basilic, ciboulette), les légumes verts à feuilles (épinards, blettes, chicorée frisée, cresson de fontaine, laitues, les endives, les brocolis, les choux de Bruxelles, le chou vert…) À l’inverse, il est souhaitable de diminuer ou d’arrêter les boissons alcoolisées.

Pour les compléments alimentaires, n’hésitez pas à recommander :

La vitamine C, si possible dans son milieu naturel (avec des flavonoïdes) afin d’en améliorer la biodisponibilité. Sous forme d’acérola à croquer ou en version « action retard » à avaler, les deux peuvent même être combinées.

Votre conseil : jusqu’à 3 grammes par jour, répartis dans la journée si les récidives sont fréquentes.

Le Pycnogénol®, extrait d’écorces de pins maritimes des Landes (Pinus pinaster). Cet extrait soluble de bioflavonoïdes, et plus particulièrement de procyanidines, est désormais parfaitement reconnu pour renforcer les capillaires sanguins.

Votre conseil : 50 à 100 mg par jour.

Le Marronnier d’inde (Aesculus hippocastanum) dont l’aescine est reconnue comme substance vasoconstrictrice.

Votre conseil : jusqu’à 500 mg trois fois par jour.

L’extrait de pépins de raisins, riche en OPC (oligo-Procyanidines) qui protège les petits vaisseaux sanguins.

Votre conseil:  200 mg par jour en dehors des repas.

La rutine, qui est un flavonoïde utilisé couramment pour réduire la fragilité capillaire.

Votre conseil : 500 mg par jour.

Les extraits de baies rouges : myrtilles, cranberry par exemple sont riches en anthocyanidines, des substances qui agissent contre la fragilité des capillaires sanguins.

Votre conseil : une à deux prises par jour.

Souvenez-vous

Certains compléments alimentaires, tout comme certains traitements médicamenteux (aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens) ont tendance à fluidifier le sang : le curcuma, le Ginkgo biloba ou encore les capsules d’oméga-3 marins. Si les épisodes d’épistaxis perdurent, il est souhaitable de diminuer, voire de les supprimer, pendant quelques jours.

Angélique Houlbert
Nutritionniste

 

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