Se renouveler et le service, la recette gagnante de Miosótis pour capter de nouveaux clients

[INTERVIEW] Fidèle visiteur de Natexpo, Pedro Barroso est à la tête de l’enseigne Miosótis qui compte quatre magasins au Portugal. Il profite du salon pour retrouver ses fournisseurs et partenaires français et détaille au micro de Bio Linéaires les actions mises en place pour se renouveler et capter de nouvelles clientèles. Avec un seul mot d’ordre : le service !

Écouter l’interview de Pedro Barroso

Bio Linéaires : Bonjour Pedro Barroso, vous êtes directeur des magasins Miosótis à Lisbonne, au Portugal, vous êtes un fidèle de Natexpo depuis des années, quelle est votre impression sur l’édition de 2023 ?

Pedro Barroso : Bonjour Antoine, c’est un grand plaisir d’être toujours là, nous sommes toutes les années à Natexpo, c’est un point de rencontre entre nous et nos fournisseurs habituels : on achète en France pas loin de 2 millions d’euros par an répartis sur plus d’une quinzaine de fournisseurs. On aime les voir, on aime aussi échanger avec nos partenaires, nos copains, et donc c’est un moment où nous sommes très heureux d’être.

 Le salon, je le vois comme ça, comme un point de rencontre, un point de négociation, un point de travail, un point de nouveauté. Pour nous, c’est avec intérêt aussi qu’on échange en ce moment du marché, pour voir quelles sont les différentes réponses que chacun des partenaires essaie de trouver, et donc c’est toujours avec beaucoup d’enthousiasme qu’on est là.

« On achète en France 2 millions d’euros de produits pour nos magasins par an, répartis sur une quinzaine de fournisseurs »

BL : En parlant de contexte, vous avez plusieurs magasins sur Lisbonne, comment ça se passe le marché du magasin bio au Portugal et plus particulièrement à Miosótis ?

P. B. : En effet, nous sommes sur quatre magasins, dans la région de Lisbonne, un peu aussi sur le online. On a commencé la crise un peu plus tôt… C’est un marché plus petit et aussi on peut voir des achats différents mais nous en avons profité pour commencer à nous renouveler plus tôt. Donc, avant la pandémie, nous avions déjà une partie restauration bio, c’était 22 % de notre chiffre d’affaires, là, cette partie a grandi ; on a aussi trouvé d’autres créneaux dans le magasin, comme les repas préparés, les produits traiteur, les livraisons à domicile, le service. Surtout le service, c’est très important, parce qu’on a comme débouché aussi de nouveaux créneaux de clients expatriés, notamment, ils ont beaucoup besoin de service donc on essaie de s’adapter ! La restauration collective, c’est aussi un domaine où on a commencé à faire des choses.

Donc on a essayé de renouveler nos magasins, deuxièmement on a augmenté nos services pour la restauration et troisièmement on a fait un mélange entre le online et le physique en termes de service et, quatrièmement, vraiment, c’est le service au client !

Restauration, repas préparés, produits traiteur, livraisons à domicile… Miosótis a développé toujours plus de services pour séduire la clientèle.

BL : Comment, Pedro, vous voyez l’avenir au Portugal, au niveau de la bio ? 

P. B. : On est toujours optimiste bien sûr ! Ça, c’est lié à notre côté entrepreneurial et aussi à l’histoire du bio… Bien sûr, le monde change, nous devons nous adapter et être attentif à ces créneaux qui peuvent monter et donc, on a fait toute cette rénovation en ayant cet optimisme !